Dancourt est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Dancourt
La mairie-école, le monument aux morts et la rue de l'église.
Aisément accessible par l'autoroute A28 et l'ex-route nationale 28 (actuelle RD 928), Danville est situé à 23 km au sud-est du Tréport et de la Manche, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Rouen et à 55 km à l'ouest d'Amiens.
Le nord du territoire communal se trouve dans la Forêt d'Eu.
Le village est drainé par l'Yères, un fleuve côtier de 40 km de longueur qui se jette dans la Manche.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Oisemont_sapc», sur la commune d'Oisemont, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 786,1 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Abbeville», sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2°C pour la période 1971-2000[11] à 10,6°C pour 1981-2010[12], puis à 11°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Dancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47%), forêts (28,6%), prairies (20%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3%), zones urbanisées (1,4%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Apud Sanctum Albinum de Daencourt en 1137; Ecclesie Sancti Albini de Daencort en 1175; Daencort entre 1225, 1263[21]; Ecclesia de Deencort vers 1240; Dencuria (variante Deincuria) en 1337; Dencourt, 1433, 1495, xvie. siècle, 1564; In parrochia de Ancourt en 1446; Daencourt en 1453 (Longnon); Hospitalarius de Dencort en 1545; Dancourt en 1683; Saint Aubin de Dancourt en 1716[22]; En la paroisse de Dancourt en 1503; Dancourt en 1715 (Frémont) et en 1757 (Cassini)[23].
Histoire
Des tuiles gallo-romaines ont été retrouvées dans la plaine située en face de l'église, à l'opposé de la forêt d'Eu. En 1862, lors de la construction du nouveau portail de l'église, on retrouva un cercueil en pierre de Vergelé orienté est et ouest et plus étroit aux pieds qu'à la tête, probablement mérovingien[24].
Le monument aux prisonniers soviétiques tués dans l'explosion de 1944
Les vestiges d'une motte castrale ont été retrouvés au lieu-dit Le Bolard, où, au Moyen Âge, la haute justice de Dancourt était rendue[24].
En 1826, la commune de Dancourt, instituée par la Révolution française, absorbe celle de Saint-Rémy-en-Rivière[25].
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, en , treize soldats soviétiques prisonniers de guerre et quatre inconnus, occupés à la construction de la rampe de V1 située en Haute forêt d'Eu au Poteau du Val de l'Eau, route des Sept Acres au nord de Dancourt, sont tués par l'explosion accidentelle d'un V1 tombé en rase campagne, côte d'Infer, entre Dancourt et Rieux[26],[27],[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 231 habitants[Note 7], en augmentation de 0,87% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
204
312
229
337
648
623
643
681
672
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
668
624
623
614
567
502
473
445
399
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
378
374
363
348
324
349
363
331
343
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
330
307
276
307
266
264
238
232
228
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
231
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école primaire locale compte 21 élèves à la rentrée scolaire 2017[34].
Jusqu'aux vacances scolaires de , la commune est associée avec celle de Grandcourt au sein d'un regroupement pédagogique.
En matière d'enseignement primaire, les communes de Fallencourt, Foucarmont et Villers-sous-Foucarmont sont associées au sein d'un regroupement pédagogique. À la rentrée scolaire 2018, la commune de Dancourt est réunie aux trois communes, par décision de l'inspection académique de la Seine-Maritime[35].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Aubin, du XIesiècle au XVIIIesiècle. La nef a été reconstruite en 1713 et en1862. Le chœur date de 1850[24]. L'église contient des Fonts baptismaux classés[36].
Croix de pierre du XVesiècle, dans le cimetière.
Chapelle Notre-Dame à Béthencourt.
Monument commémoratif aux soldats soviétiques victimes de l'explosion du V1 au cimetière, sur le côté gauche de l'église. Édifié en 1995, il est constitué de blocs de granit provenant de la péninsule de Kola offerts par la Russie formant quatre 4 stèles, l'une portant l'étoile rouge soviétique, une autre portant l'inscription «Combattants russes morts pour la patrie 1941-1945», une troisième avec les noms de 13 russes et 4 inconnus. Des cérémonies commémoratives y sont régulièrement organisées[37],[28].
L'église Saint-Aubin.
La nef de l'église
Autre vue de l'église.
Le monument aux morts 14-18 et 39-45, surmonté du coq gaulois
Monument aux prisonniers soviétiques
Personnalités liées à la commune
Achille Delboulle né à Dancourt en 1834 et mort à Grandcourt en 1905
Philologue et lexicographe, historien de la langue française. - Professeur au Lycée du Havre
«Dancourt», Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Archives de Seine-Maritime 8 H.
Archives de Seine-Maritime G 3268, 1534, 4, 850, 3939, fds. Chambre du Clergé, 1537, 740.
Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département: Seine-Maritime, page 306.
Abbé Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure: rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, coll.«Répertoire archéologique de la France», , 652p. (lire en ligne), p.178-179, lire en ligne sur Gallica.
«Hommage aux quatre russes tués par une bombe V1», Courrier picard, édition Picardie maritime, , p.12.
«Un début d'hommage Franco-Russe» (Un hommage a été rendu ce samedi aux treize soviétiques décédés sur une base de lancement de V1 en 1944), Courrier picard, édition Picardie maritime, , p.13.
«Dans le cimetière de Dancourt se cache l'histoire de ces prisonniers russes affectés à la construction des V1. Ils sont enterrés là, à la demande d'Oscar Lecoq, le maire du village. Lionel Gaudefroy revient sur l'histoire de son arrière-grand-père: Pourquoi des soldats russes sont enterrés au cimetière de Dancourt», Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no3682, , p.9.
Hebdomadaire Le réveil du 27 mars 2008.
«Liste des maires»[PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
Isabelle Desbordes, «Un début d’hommage franco-russe à Dancourt: Un hommage a été rendu ce samedi 11 mai aux 13 soviétiques décédés en participant à la construction de bases de lancement pendant la Seconde Guerre mondiale», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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