Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord
Maire Mandat
Joëlle Debet Duverneix 2020-2026
Code postal
24250
Code commune
24091
Démographie
Population municipale
1 204 hab. (2019 )
Densité
61 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 48′ 03″ nord, 1° 12′ 18″ est
Altitude
Min. 60 m Max. 252 m
Superficie
19,87 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Sarlat-la-Canéda (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de la Vallée Dordogne
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Cénac-et-Saint-Julien
Géolocalisation sur la carte: France
Cénac-et-Saint-Julien
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Cénac-et-Saint-Julien
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Cénac-et-Saint-Julien
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Géographie
Situation
Cénac-et-Saint-Julien est une commune du Périgord noir située au bord de la Dordogne, au pied de la bastide de Domme, à onze kilomètres de la ville de Sarlat-la-Canéda et à dix-huit kilomètres de la ville de Gourdon.
Elle est proche de lieux touristiques tels que Castelnaud-la-Chapelle, Beynac, La Roque-Gageac, le château des Milandes et les jardins de Marqueyssac.
Communes limitrophes
Carte de Cénac-et-Saint-Julien et des communes avoisinantes.
Cénac-et-Saint-Julien est limitrophe de huit autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Cénac-et-Saint-Julien est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j6-7, date du Kimméridgien terminal au Tithonien, composée de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles. La formation la plus récente, notée Eg, fait partie des formations superficielles de type grèze ou colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no808 - Sarlat-la-Canéda» et «no832 - Gourdon» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
AF :
Altérites de type Rouffignac: argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c3b-c :
Coniacien moy. à sup.: calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies)
c2c :
Turonien moyen à supérieur: calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy.: calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
c2a :
Turonien inf.: Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
j7 :
Tithonien: Calcaires micritique en petits bancs à joints marneux, dolomicrites et dolomies cristallines, localement en alternance avec des calcaires plus grossiers bioclastiques à fins niveaux argilo-marneux noirâtres (formation de Berbiguières)
j6-7 :
Kimméridgien terminal à Tithonien: calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles (Exogyra virgula)
Moyen
non présent
Jurassique inférieur
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 60 m et 252 m[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,87 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,59 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Cénac-et-Saint-Julien.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, le Céou, le Riol et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne en limite d'Ambès et Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16],[17]. Elle borde la commune au nord sur quatre kilomètres, face à La Roque-Gageac et Vézac.
Le Céou, d'une longueur totale de 55,07 km, prend sa source dans le Lot dans la commune de Séniergues et se jette en rive gauche de la Dordogne à Castelnaud-la-Chapelle, face à Vézac[18]. Il sert de limite naturelle au sud-ouest sur 700 mètres face à Castelnaud-la-Chapelle.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne amont». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 11,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sarlat», sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[27] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[29].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 16 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[31], à 12,7°C pour 1981-2010[32], puis à 13,1°C pour 1991-2020[33].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Cénac-et-Saint-Julien[34],[35]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000[37],[38]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[37]: le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'étend sur environ un tiers d'hectare et correspond au coteau situé en bordure de la route départementale 49, en limite de Domme.
ZNIEFF
Cénac-et-Saint-Julien fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[39],[40], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[41].
Urbanisme
Typologie
Cénac-et-Saint-Julien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[42],[43],[44].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[45],[46].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (42,5%), forêts (38,7%), prairies (9,9%), terres arables (3,8%), zones urbanisées (3,5%), eaux continentales[Note 9] (1,6%)[47].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Cénac-et-Saint-Julien est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[48]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[49].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le Céou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1996, 1997, 1999, 2000 et 2021[50],[48]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dordogne amont» approuvé le , pour les crues de la Dordogne[51],[52].
Cénac-et-Saint-Julien est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[53]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[54],[55].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cénac-et-Saint-Julien.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[56]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[57]. 48,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[58].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[48].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[60].
Toponymie
De par sa proximité avec Domme, Cénac est aussi appelé «Domme-Basse»[61] ou «Domme vieille» dans les actes anciens[62].
Cénac doit son nom à un personnage gallo-romanCennus suivi du suffixe -acum[61] signifiant le «domaine de Cennus». Saint-Julien tire son nom de Julien de Brioude, soldat romain martyrisé en l'an 304[63].
En occitan, la commune porte le nom de Senac e Sent Julian[64].
Histoire
Le territoire communal fut occupé dès l'âge du bronze comme le prouvent les nombreux objets découverts dans la grotte Vaufrey[65].
L'abbaye de Moissac a fondé un prieuré à Cénac à la fin du XIesiècle[61].
Les premières apparitions écrites connues des lieux remontent au milieu du XIIesiècle (Senaco) et du XVIesiècle (Sanctus Julianus)[61].
En 1827, les communes de Cénac et de Saint-Julien-de-Castelnaud fusionnent sous le nom de Cénac-et-Saint-Julien[6].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[66].
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[67],[68].
Liste des maires
La mairie.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977
1995
René Magnanou
PS
Agriculteur, président de la chambre d'agriculture de la Dordogne (1976-1989)
Démographie de Cénac, puis de Cénac-et-Saint-Julien
En 1827, Saint-Julien-de-Castelnaud fusionne avec Cénac qui devient Cénac-et-Saint-Julien[6].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[74].
En 2019, la commune comptait 1 204 habitants[Note 12], en augmentation de 0,92% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 109
807
924
939
1 206
1 334
1 381
1 385
1 438
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 507
1 515
1 415
1 411
1 526
1 471
1 376
1 525
1 266
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 193
1 180
1 144
1 007
1 020
1 013
986
946
810
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
832
811
825
900
993
1 068
1 193
1 194
1 205
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 204
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports
Le club de rugby de l'US Cénac, qui représente la commune au sein de la ligue Nouvelle-Aquitaine, a été créé en 1985. Lors de la saison 2021-2022, les T-Rexs décrochent le bouclier du terroir face au Club olympique Périgueux-Ouest.
Manifestations culturelles et festivités
Au printemps, foire aux fleurs dans le bourg de Cénac (29eédition en [76]).
Économie
Emploi
En 2015[77], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 503 personnes, soit 41,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (85) a augmenté par rapport à 2010 (74) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,8%.
Établissements
Au , la commune compte 162 établissements[78], dont 103 au niveau des commerces, transports ou services, 21 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, 17 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 12 dans la construction, et 9 dans l'industrie[79].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société Cerno (commerce de gros interentreprises alimentaire spécialisé divers) située à Cénac-et-Saint-Julien se classe à la 28eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 32 794 k€[80]. Tous secteurs confondus, elle se classe 5e, quant au chiffre d'affaires à l'exportation, avec 18 143 k€[81].
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, trois sociétés situées à Cénac-et-Saint-Julien se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016:
Coop Cerno du Périgord noir (commerce de gros interentreprises alimentaire spécialisé divers) se classe 49e avec 12 782 k€;
dans l'agroalimentaire, Vidal Foies gras (préparation industrielle de produits à base de viande) se classe 48e avec 1 267 k€[83].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Cénac[84], église romane du XIIesiècle, partiellement détruite par Geoffroy de Vivans pendant les guerres de religion, reconstruite au début du XXesiècle. Les absidioles ont été récemment restaurées.
L'église Saint-Julien au hameau de Saint-Julien, classée monument historique le [85].
Le platane du château du Thouron qui s'appelle «Thermidor» fait partie des arbres remarquables de France[86]. Planté en 1735 par la famille de Maleville, il a vu la Révolution de 1789. Il mesure 7,60 m de tour de taille à 1,30 m du sol, 45 m environ de hauteur et 33 m d'envergure[Note 13],[86].
Le château de Montmirail.
Personnalités liées à la commune
François Taillefer (1836-1908) est un homme politique né et décédé à Cénac.
Albert Cahuet (1877-1942), journaliste et écrivain, a vécu à Fondaumier, hameau de Cénac. Il est l'auteur de Pontcarral.
Lucien de Maleville (1881-1964), artiste qui a peint la campagne sarladaise.
Georges Boulanger (1913-1976), sénateur du Pas-de-Calais de 1952 à 1965, y possédait une demeure sur les hauteurs de la ville.
Franck Dubosc (1963-), acteur et humoriste, est venu dans sa jeunesse en vacances estivales au camping de Cénac durant de nombreuses années avec sa famille.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
Parti: au 1er d'azur au lion d'or, armé, lampassé et couronné de gueules, au 2d d'or à la nef d'azur[87].
Détails
Le premier est aux armes de la famille Dufaure, qui possédait des biens à Montmirail, à Cénac. Le second est attribut de saint Julien, patron qui donna son nom à Saint-Julien. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[59].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cette déclaration est confirmée le 11 frimaire an 197 de la république (31 décembre 1989 nouveau style) signé: les commissaires.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
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«Chiffres d'affaires: les 50 premières», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.28.
«Export», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.33.
«Commerce», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.40.
«Agroalimentaire», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.34.
Abbé Cabanot, L'église Sainte-Marie de Cénac, p.255-271, dans Congrès archéologique de France. 137esession. Périgord Noir. 1979, Société Française d'Archéologie, Paris, 1982
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