Cussac est une commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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La commune de Cussac, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Commune du Massif central sur le ruisseau des Ternes, à 1 070 m d'altitude, sur la Planèze de Saint-Flour.
Paulhac | Les Ternes | |
Cézens | ![]() |
|
Neuvéglise-sur-Truyère (Oradour) |
Neuvéglise-sur-Truyère (Neuvéglise) |
Cussac est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,5 %), zones agricoles hétérogènes (31 %), zones humides intérieures (8,7 %), forêts (8 %), zones urbanisées (1,9 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 107, alors qu'il était de 103 en 2013 et de 95 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 56,7 % étaient des résidences principales, 34,4 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,6 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cussac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (34,4 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 94,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (96,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Cussac[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 56,7 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 34,4 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,8 | 11,9 | 8,2 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Pierre Brun | ||
mars 2008 | En cours (au 14 août 2020) |
Guy Michaud[5] | DVG | Retraité de l'enseignement |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].
En 2019, la commune comptait 121 habitants[Note 3], en diminution de 9,7 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
667 | 691 | 705 | 678 | 727 | 670 | 694 | 683 | 547 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 467 | 439 | 425 | 520 | 529 | 504 | 446 | 440 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
431 | 425 | 356 | 313 | 308 | 308 | 277 | 264 | 285 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
282 | 236 | 203 | 175 | 160 | 135 | 123 | 116 | 136 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
132 | 121 | - | - | - | - | - | - | - |
Elle doit son origine au barrage créé par l'épanchement d'une coulée basaltique et constitue actuellement une tourbière dont le rôle dans l'équilibre écologique régional et l'intérêt biologique sont indéniables. Ce marécage se compose de deux parties essentielles : la première correspond à la zone inondée (côté route et village). Le plan d'eau est surtout visible au printemps (avril - mai). La hauteur d'eau est de 1 mètre au maximum à cette époque. L'été, la végétation, composée de joncs et de carex, étouffe totalement l'eau libre profonde de 50 cm environ. La deuxième partie comprend toute la lande située en direction de Cussac. De nombreuses mares de 100 m² chacune environ, ponctuent cette lande composée de molinie et de bruyère herbacée.
La Narse de Lascols constitue un régulateur hydrologique important, captant à la fonte des neiges une énorme quantité d'eau grâce à la tourbe et aux sphaignes, eau qu'elle restitue régulièrement pendant la saison sèche. C'est aussi et surtout un réservoir biologique de qualité : dans l'eau, une vie intense se développe : grenouilles, poissons, libellules, phryganes, plancton, tous ces éléments servant de nourriture à de nombreux animaux : canards colvert, pilets, souchets, sarcelles d'été, d'hiver, poules d'eau, bécassines, râles, pluviers, courlis cendrés, vanneaux, busard Saint-Martin, goélands, mouettes, milans royaux, hérons, aigrettes, butors et renards, putois, hermines qui tous, ou presque, se reproduisent dans le périmètre même du marais. De plus, ce marais constitue une zone de transit unique dans tout le Massif Central pour une foule d'oiseaux aquatiques migrateurs. Source « Découverte d'une région naturelle : la Planèze – Cantal » fascicule réalisé par La Maison des Volcans (Centre Permanent d'Initiative à l'Environnement) d'Aurillac en 1979.
Et enfin, il constitue aussi une richesse floristique incroyable. On peut y dénombrer plus d'une centaine de fleurs, uniquement du mois de mars au mois de juin. Depuis 30 ans, le Marais de Lascols s'assèche irrémédiablement et cet état de chose entraîne la disparition de sa faune et de sa flore.
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