Cunfin compte 25 hectares d'appellation d'origine contrôlée champagne. Son altitude minimale est de 209 mètres, l'église se situe à 257 mètres.
Il est sur la voie romaine de Lasticum à Bar-sur-Aube ou voie de Bar.
Urbanisme
Typologie
Cunfin est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (73,6%), terres arables (18,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9%), prairies (2,6%), zones agricoles hétérogènes (1,4%), zones urbanisées (0,9%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Du latin Confinium, de confinis avec le suffixe -ium, («Contigu, voisin»).
Histoire
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Des cercueils de pierre gallo-romains ont été découverts dans un cimetière où ont été retrouvées des épées et médailles[8].
Le village est connu comme étant un arrêt de saint Bernard sur le chemin de Molesme à Clairvaux où il fit deux miracles sur un enfant boiteux et une femme aveugle.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube, du bailliage principal de Chaumont et du bailliage seigneurial de la Ferté-sur-Aube.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 174 habitants[Note 2], en diminution de 8,9% par rapport à 2013 (Aube: +1,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
797
770
856
989
1 119
1 174
1 211
1 252
1 247
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 011
1 027
970
904
894
877
841
764
638
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
587
580
552
409
443
395
372
383
310
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
320
300
231
222
237
199
209
212
191
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
174
174
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Le finage de la commune est couvert de forêts où prennent naissance de nombreuses sources (certaines seraient miraculeuses[réf.nécessaire]). Il y a également une statue de la Madone ainsi que la chapelle Sainte-Anne datant de XIIesiècle. En suivant le ruisseau qui traverse le village, on accède aux anciens lavoirs. Près du cimetière où plusieurs soldats de la Première Guerre mondiale reposent se situe l'église Saint-Maurice construite en 1737-1739[15].
L'église.
Une vue du cimetière.
Croix de cimetière.
Le cimetière
Tombe d'un soldat tué à Verdun.
Tombe d'un soldat tué en Belgique.
Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
L'abbé Maurice Tynturié[réf.nécessaire].
Bernard de Clairvaux qui passa à Cunfin et prêcha sous un chêne majestueux à côté de la chapelle Sainte-Anne[réf.nécessaire].
Joseph Raybaudi, instituteur de 1962 à 1967 (avec son épouse Michèle Raybaudi également institutrice). Il créa à Cunfin une des toutes premières MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) du département et organisa un camp de vacances en Provence (à Coudoux) pour les enfants de l'école publique.
Voir aussi
Communes de l'Aube
Liste de monuments aux morts français surmontés d'un coq
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Marguerite Beau, Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes, La Renaissance, 1991
Bibliographie
Claude Paris, Déclin d'une commune française - Cunfin en Champagne, thèse de maîtrise de sociologie rurale réalisée sous la direction de Mesdames EIZNER et GROSHENS (Université PARIS X - NANTERRE - Sciences sociales et administration - Année 1985/1986).
Maurice Tynturié, Notice historique sur le bourg de Cunfin: suivie d'un grand nombre de notes sur les communes environnantes, savoir La Ferté-sur-Aube, Verpillières, Fontette, Saint-Usage, Villars, Lanty, Riel-les-Aulx, Autricourt et Grancey-sur-Ource, Langres, (réimpr.2004 (BNF39196772)), 139p. (BNF31508212, lire en ligne).
Paul Passy, Les Restes d'un patois champenois à Cunfin-en-Bassigny (Aube), Cinquantenaire de l'Ecole des hautes études. Sciences historiques et philologiques, II, pp. 237-251, c., Paris, .
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