Crouy est une commune du département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aisne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Crouy (homonymie).
Crouy | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Soissons |
Intercommunalité | GrandSoissons Agglomération |
Maire Mandat |
Claude Platrier 2020-2026 |
Code postal | 02880 |
Code commune | 02243 |
Démographie | |
Gentilé | Crouyssien(ne)s |
Population municipale |
2 923 hab. (2019 ![]() |
Densité | 282 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 09″ nord, 3° 21′ 36″ est |
Altitude | Min. 40 m Max. 165 m |
Superficie | 10,38 km2 |
Unité urbaine | Soissons (banlieue) |
Aire d'attraction | Soissons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Soissons-1 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | crouy.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont les Crouyssiens (un Crouyssien, une Crouyssienne, surnommés les Vendéens).
![]() |
Leury | Clamecy Braye |
Vuillery Margival |
![]() |
Cuffies | N | Vregny | ||
O Crouy E | ||||
S | ||||
Soissons | Bucy-le-Long |
Crouy se situe au pied de plateaux[Lesquels ?] dominant la vallée de l'Aisne.
La ville est traversée par la rivière Jocienne (ou Jossienne) qui se jette dans l'Aisne sur le territoire de la commune.
La ville est desservie par la route nationale 2, la ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière) (gare de Crouy) et les transports urbains de l'agglomération de Soissons, les TUS, qui effectuent des rotations du lundi au samedi via les Clémencins.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soissons », sur la commune de Soissons, mise en service en 1963[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 730,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 46 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Crouy est une commune urbaine[Note 6],[14]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Soissons, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[17] et 43 098 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,3 %), forêts (24,2 %), zones urbanisées (22 %), prairies (3 %), eaux continentales[Note 8] (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Croviacun et Crociacum des écrits mérovingiens[24].
Une nécropole de la Tène ancienne a été découverte en 1767, puis un gisement gallo-romain en 1899 au lieu-dit Justice.
Crouy était une villa qui devint royale, Clothilde y avait un oratoire, le village fut donné l'abbaye Saint-Médard de Soissons vers 511[24]. En 720, Charles Martel confirma cette donation[24].
En 1148, Crouy se créait en communale et rejoignait des communes voisines comme Bucy-le-Long à l'est de la commune. Cette forme communale ne subsistait que quelques années et la ville ne devint libre qu'en 1247 par un acte de Jean comte de Soissons. La ferme Perrière avait des restes du XIIIe siècle, murailles, tour et arc brisés supportés par des colonnes en faisceaux. La Pierre frite est un promontoire de 12 m sur 6 qui s'avance sur la vallée et passe pour être un monument celtique.
Crouy, située dans la vallée de l'Aisne, a souffert des combats opposant les armées françaises et allemandes lors de la Première Guerre mondiale, notamment en janvier 1915[25]. L'église fut détruite, de même qu'une grande partie de la commune.
Le 8 novembre 2008, peu avant les cérémonies du 90e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le chemin des Chenaux à Crouy est devenu la rue Lazare-Ponticelli (1898-2008) dernier poilu de la guerre 1914-1918 ». L'écrivain Henri Barbusse avait dédié son livre Le Feu à ses camarades tombés à Crouy et dont certains ont peut-être été ramassés par Lazare à qui cette tâche a incombé au sein du 1er régiment de marche de la Légion étrangère.
La commune de Crouy est membre de l'intercommunalité GrandSoissons Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Cuffies. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[26].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[27]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Soissons-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[27], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Maire en 1983 | mars 1989 | Victor Poreaux | ||
mars 1989 | 2003 | Robert Leviel[29],[30] | PS | Professeur d'histoire |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2006 | mars 2008 | Bernard Pitois | Retraité de l'enseignement | |
mars 2008[31] | juillet 2020 | Daniel Moitié | PS | Retraité de l'enseignement Réélu pour le mandat 2014-2020[32] |
juillet 2020[33] | En cours (au 12 juillet 2020) |
Claude Platrier | Retraité | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2019, la commune comptait 2 923 habitants[Note 9], en augmentation de 3,32 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
925 | 955 | 903 | 966 | 1 124 | 1 135 | 1 147 | 1 145 | 1 127 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 048 | 1 085 | 1 169 | 1 152 | 1 208 | 1 239 | 1 348 | 1 362 | 1 405 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 386 | 1 418 | 1 482 | 1 010 | 1 741 | 1 865 | 1 954 | 2 007 | 2 185 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 781 | 3 031 | 3 058 | 2 960 | 2 819 | 2 619 | 2 621 | 2 708 | 2 900 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 923 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Crouy possède également un club de foot populaire, le Crouy FC qui existe depuis plus de 30 ans. Ce club sportif jouit d'excellentes infrastructures pour un club de ce niveau[évasif]. Vingt-huit autres associations sont répertoriées. Crouy possède aussi une association de recherches et de reconstitutions historiques sur la période de la Grande Guerre de 14/18, l'association Eperon 132. Cette association existe depuis 2003. Cette association détient un site internet regroupant les histoires des combattants qui ont participé à la bataille de Crouy de janvier 1915, la liste des monuments militaires est aussi disponible sur ce site[38].
Crouy bénéficie d'une activité commerciale avec la présence de boutiques artisanales (boulangeries, boucheries) et de supermarchés. Un hôtel est également implanté. Des activités industrielles de constructions mécaniques et de fonderie sont aussi présentes. La ville bénéficie d'activités agricoles avec la présence de fermes sur son territoire mais aussi d'une champignonnière qui vend ses productions sur place et exporte dans toute la France.
À la fin du XIXe siècle, le curé de Crouy, Louis-Victor Pêcheur, né en 1814, fut un érudit local auteur d'ouvrages historiques sur la région (41 notices sur le site de la Bibliothèque nationale de France Opale .
![]() |
Blason | Écartelé : au 1er de gueules à une mitre, une crosse, une bannière chargée d'une étoile et une fleur de lis, le tout d'argent rangé en fasce, au 2e de sinople au fer de moulin d'argent et à la hache de sable brochant en barre, au 3e de gueules à la grappe de raisin feuillée d'argent, au 4e de sinople à l'épi de blé tigé et feuillé d'argent, posé en barre[39]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |