Cressensac-Sarrazac est une commune nouvelle française résultant de la fusion — au — des communes de Cressensac et Sarrazac, située dans le département du Lot, en région Occitanie.
Cressensac-Sarrazac | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
Habib Fenni 2020-2026 |
Code postal | 46600 |
Code commune | 46083 |
Démographie | |
Population municipale |
1 118 hab. (2019) |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 01′ 06″ nord, 1° 33′ 30″ est |
Altitude | Min. 142 m Max. 332 m |
Superficie | 41,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Martel |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cressensac-sarrazac.fr/ |
modifier ![]() |
article détaillé : gare de Gignac-Cressensac
La gare de Gignac-Cressensac, situé à 3,4 km de Cressensac, accueille des TER Occitanie Brive-Toulouse.
L'autoroute A20 est disponible à la sortie 54 direction Brive au sud de la ville. Pour la direction Cahors, la sortie 53 situé à Nespouls quelques kilomètres au Nord. Cressensac est traversé par la D 820 entre les communes de Nespouls et Souillac.
article détaillé : aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne
L'aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne est situé à quelques kilomètres au Nord de la Commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1991 à 2010 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,5 | 3,8 | 5,9 | 9,8 | 12,5 | 14,6 | 14,5 | 10,8 | 8,7 | 4,3 | 2,1 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,5 | 6,2 | 9,3 | 11,5 | 15,7 | 18,8 | 21 | 21,1 | 16,9 | 13,5 | 8,3 | 5,7 | 12,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,1 | 10,9 | 14,8 | 17,1 | 21,5 | 25,1 | 27,4 | 27,8 | 23 | 18,4 | 12,3 | 9,4 | 18,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 31.01.10 |
−12 15.02.10 |
−8 06.03.10 |
−4 07.04.08 |
−1,5 05.05.1991 |
1 29.06.1991 |
7,5 11.07.09 |
5,5 31.08.10 |
0 27.09.10 |
−6 26.10.03 |
−9 18.11.07 |
−12 19.12.09 |
−12 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 02.01.03 |
22,5 15.02.1998 |
26 20.03.05 |
31 30.04.05 |
33 28.05.01 |
39,5 22.06.03 |
39,5 13.07.03 |
41,5 12.08.03 |
35 03.09.05 |
30,5 06.10.09 |
23 03.11.05 |
18,5 08.12.10 |
41,5 2003 |
Précipitations (mm) | 78,8 | 68,2 | 67,8 | 101,9 | 97,9 | 87,7 | 79,3 | 71,6 | 86,7 | 91,5 | 101,6 | 88,9 | 1 021,9 |
Cressensac-Sarrazac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Le territoire de la commune de Cressensac-Sarrazac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Cressensac-Sarrazac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[15]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 746 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 708 sont en en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[18].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[12].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[21]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[22]
La commune est créée au par un arrêté préfectoral du [23]. Son chef-lieu est fixé à la mairie de Cressensac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Janvier 2019 | En cours | Habib Fenni | PS |
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Cressensac (siège) |
46083 | CC Causses et Vallée de la Dordogne | 23,04 | 627 (2016) | 27 |
Sarrazac | 46298 | CC Causses et Vallée de la Dordogne | 18,38 | 504 (2016) | 27 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 1 118 habitants[Note 6].
2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|
1 131 | 1 136 | 1 129 | 1 118 |
![]() |
Blason | Deux écus accolés[27] :
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :