Cravant-les-Coteaux est une commune française située à l'est de Chinon, dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
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Cravant-les-Côteaux | |
L'église médiévale. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes Chinon, Vienne et Loire |
Maire Mandat |
Christophe Baudry 2020-2026 |
Code postal | 37500 |
Code commune | 37089 |
Démographie | |
Gentilé | Cravantais |
Population municipale |
655 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 09′ 31″ nord, 0° 20′ 51″ est |
Altitude | Min. 27 m Max. −125 m |
Superficie | 38,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chinon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sainte-Maure-de-Touraine |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.cravant-les-coteaux.com |
modifier ![]() |
Commune située à 9 km à l'est de Chinon et à 9 km à l'ouest de L'Île-Bouchard.
Saint-Benoît-la-Forêt | Rivarennes | |
Chinon | ![]() |
Panzoult |
La Vienne Rivière |
La Vienne Anché |
La Vienne Sazilly |
La commune est traversée par la Vienne (4,421 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 26,54 km, comprend deux autres cours d'eau notables, le Ruau (3,017 km) et le Saint-Mexme (9,841 km), et sept petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
La Vienne, d'une longueur totale de 363,3 km, prend sa source sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, à une altitude comprise entre 860 et 895 m et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin, à 30 m d'altitude, après avoir traversé 96 communes[3]. La station de Chinon permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Vienne. Le débit mensuel moyen (calculé sur 10 ans pour cette station) varie de 49 m3/s au mois d'août à 352 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 1 610 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 5,39 m le [4],[5]. Sur le plan piscicole, la Vienne est classée en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
Le Ruau, qui prend le nom de ruisseau du Moulin dans le nord de la commune de Panzoult, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans le nord du territoire communal aux abords du carrefour Mathé sur la RD 44 et se jette dans la Vienne en limite des communes de Panzoult et de L'Île-Bouchard, après avoir traversé 4 communes[7]. Sur le plan piscicole, le Ruau est également classé en deuxième catégorie piscicole[6].
Le Saint-Mexme, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans le nord-ouest du territoire communal dans la forêt de Cravant et se jette dans la Vienne dans la commune limitrophe, Chinon[8]. Sur le plan piscicole, le Saint-Mexme est également classé en deuxième catégorie piscicole[6].
Quatre zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « La Belle Ile », « la vallée du Ruisseau du Moulin », « les mares du Petit et du Grand Eplin » et « le marais de Pallus »[9],[10].
Cravant-les-Côteaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), cultures permanentes (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), prairies (4,9 %), terres arables (4 %), zones urbanisées (2,8 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Le territoire de la commune de Cravant-les-Côteaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Ruau, le Saint Mexme, la Veude et la Vienne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2008 et 2013[20],[18].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Chinon, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 433 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 256 sont en en aléa moyen ou fort, soit 59 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de 5 km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[24].
En 1134, Geoffroy le Roux, sire de Co(u)lombiers/Villandry, est aussi seigneur de Cravant. Fief ayant relevé du roi de par son château de Chinon ; passé à la famille de Marmande (à Vellèches et Marigny), puis à ses descendants Sancerre, Auvergne-Sancerre (Marguerite, † 1418) et Bueil (Jean IV, † 1415 à Azincourt) ; acquis en 1624 par Marie de Bourbon-Montpensier, épouse de Gaston d'Orléans et mère de la Grande Mademoiselle, et conservé par les Orléans jusqu'en 1750 (comme principaux héritiers de la Grande Mademoiselle).
Le , Cravant-les-Côteaux a basculé dans la communauté de communes Chinon, Vienne et Loire. Jusqu'alors, elle était dans la communauté de communes du Bouchardais, devenue la communauté de communes Touraine Val de Vienne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1949
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14 décembre 1949 | 1954[Note 7] | Marcel Habert | Directeur d'entreprise | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
30 juin 1954 | 1959 | Paul Bournigault | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
21 mars 1959 | 1977 | Léonce Angelliaume | Vigneron | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
20 mars 1977 | 1983 | Paulette Doireau | Enseignante | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
13 mars 1983 | Gérard Angelliaume | Vigneron | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2001 | Hubert Page | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | mars 2008 | Jackie Gasnier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | En cours | Christophe Baudry | DVD | Vigneron |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 655 habitants[Note 8], en diminution de 8,39 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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793 | 1 062 | 810 | 792 | 918 | 925 | 846 | 856 | 904 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
905 | 900 | 882 | 898 | 887 | 890 | 919 | 905 | 918 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
867 | 909 | 874 | 782 | 805 | 734 | 753 | 751 | 771 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
805 | 751 | 681 | 715 | 747 | 751 | 728 | 725 | 730 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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672 | 655 | - | - | - | - | - | - | - |
Du fait de l'importance de la culture viticole pour la commune, la « Saint-Vincent de Cravant-les-Côteaux » est organisée tous les ans par le comité des fêtes et des vins de Cravant, le dernier week-end de Janvier et est l'une des plus grandes Saint-Vincent communales de France. Tous les ans, environ 1 500 personnes se réunissent, au lieu-dit la Varenne, pour un repas avant d'aller visiter les caves et domaines cravantais.
Les randonnées « À fleur de vigne » sont des randonnées pédestres et cyclistes organisées à la mi-juin par le comité des fêtes et des vins de Cravant. Elles se déroulent dans les vignes, les champs cravantais, ainsi que dans la forêt communale.
Cravant-les-Côteaux se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Le vignoble de Chinon permet à Cravant-les-Côteaux, commune viticole, de produire des vins d'appellation d'origine contrôlée (AOC).
Polyculture.
Cravant-les-Côteaux possède plusieurs associations de sport et de loisirs:
L'église Saint-Léger du Vieux-Bourg est construite au niveau de ce qui était le principal noyau urbain de la commune jusqu'au XIXe siècle. Sa nef au décor carolingien, bien qu'elle ait pu être construite jusqu'au XIe sièclem est complétée au XIIe siècle par un transept et au XVe siècle par une chapelle. Outre son décor architectural, l'église se singularise par la présence de fresques de diverses époques sur la plus grande partie de ses murs intérieurs. Désaffectée en 1863 au profit d'une église construite dans le nouveau bourg, elle est acquise en 1933 par l'Association des mais du Vieux-Cravant qui œuvre depuis à la restauration de l'édifice grâce à des chantiers de grande ampleur ainsi qu'à sa mise en valeur auprès des visiteurs. L'ancienne église est classée comme monument historique en 1913.
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