Courvières est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Courvières | |
![]() Vue du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Pontarlier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon |
Maire Mandat |
Éric Liégeon 2020-2026 |
Code postal | 25560 |
Code commune | 25176 |
Démographie | |
Gentilé | Couviras [1] |
Population municipale |
315 hab. (2019 ![]() |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 52′ nord, 6° 07′ est |
Altitude | Min. 802 m Max. 870 m |
Superficie | 10,94 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pontarlier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Frasne |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.courvieres.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants se nomment les Couviras.
Courvières depuis 1262[2].
![]() |
Boujailles | Frasne | ![]() | |
N | ||||
O Courvières E | ||||
S | ||||
Cuvier (Jura) | Censeau (Jura) | Bief-du-Fourg (Jura) |
Courvières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,4 %), forêts (31,5 %), terres arables (10,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6 %), zones urbanisées (3,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le bourg se trouvait dans les fiefs qu'Amaury IV de Joux déclarait en 1246 appartenir à la maison de Chalon-Arlay, au XVIe siècle cette seigneurie était toujours entre les mains des sires de Joux[10].
Certains des habitants étaient libres et francs alors que d'autres, on en comptait plus de cinquante, étaient mainmortable de leur personne et de leurs biens[10].
Le seigneur de Courvières avait la justice haute, moyenne et basse, il avait le droit de publier les testaments de ses hommes, de donner tutelle, d'avoir un signe patibulaire, de créer des tabellions, de faire payer les lods et les retenues, de percevoir les amendes de justice et les impôts pour les quatre cas (lorsque le sujet était fait chevalier, qu'il partait en outre-mer, qu'il était fait prisonnier ou qu'il mariait sa fille), d'ordonner des "monstres-d'armes", d'avoir au village une maison-forte où les habitants pouvaient se retirer en cas de péril, de faire faire ses charrois, de faire porter par les habitants ses lettres et paquets dans tout le comté, d'avoir seul un moulin à vent ou à bras ou à cheval, d'exiger des corvées pour faire les prés[10].
La seigneurie était réunie à celle de Noironte et de Mamirolle et érigée en marquisat en faveur de Claude Monnier, premier président de la cour des comptes à Dole en 1637[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | Christian Kovacic | ||
mars 2008 | 2014 | Dominique Delacroix[11] | ||
mars 2014 | En cours (au 1er juin 2020) |
Éric Liégeon [12] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
SE | Agriculteur, suppléant de la Députée LR Annie Genevard |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 315 habitants[Note 3], en augmentation de 7,14 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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407 | 399 | 459 | 445 | 457 | 425 | 442 | 455 | 471 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
423 | 409 | 434 | 448 | 496 | 517 | 448 | 421 | 401 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
404 | 404 | 400 | 308 | 293 | 298 | 270 | 236 | 257 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
238 | 215 | 182 | 194 | 233 | 266 | 229 | 217 | 258 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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308 | 315 | - | - | - | - | - | - | - |
On peut découvrir dans le village l'église Saint-Hubert (XIXe siècle)[17], la chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (XVIIe siècle)[18] et le moulin à vent (1870)[19] qui était prévu pour pallier les problèmes d'alimentation en eau du village.
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