Courthézon est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Courthézon | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Carpentras |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Réuni d'Orange |
Maire Mandat |
Nicolas Paget 2020-2026 |
Code postal | 84350 |
Code commune | 84039 |
Démographie | |
Gentilé | Courthézonnais, Courthézonnaises |
Population municipale |
6 026 hab. (2019 ![]() |
Densité | 184 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 05′ 18″ nord, 4° 53′ 05″ est |
Altitude | 31 m Min. 27 m Max. 126 m |
Superficie | 32,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
Aire d'attraction | Avignon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sorgues |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.courthezon.fr |
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Ses habitants sont appelés les Courthézonnais et les Courthézonnaises.
Orange | Jonquières | |
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Sarrians | |
Châteauneuf-du-Pape | Bédarrides |
L'autoroute A7 (E714), tout comme la route nationale 7, traverse la commune selon un axe nord-sud.
Les routes principales sont les routes départementales 43, 72, 92 et 977.
La gare de Courthézon, ancienne gare fermée, vient d'être rénovée, et les trains TER s'y arrêtent plusieurs fois par jour. La ligne permet d'aller à Orange (7 minutes) ou à Avignon (17 minutes).
La commune est relativement plate sur une majeure partie de son territoire avec une légère élévation sur l'ouest et le point le plus haut au sud-ouest.
Le village est construit sur et autour d'une butte.
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[1] :
Le climat est de type méditerranéen avec plus de 100 jours de mistral par an et se caractérise par un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps[3].
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | Année |
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Températures maximales moyennes (°C) | 9 | 11 | 14 | 18 | 22 | 26 | 30 | 29 | 25 | 20 | 13 | 10 | 18,9 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 3 | 4 | 7 | 11 | 14 | 17 | 16 | 14 | 10 | 5 | 2 | 8,7 |
Températures moyennes (°C) | 5 | 7 | 9 | 13 | 16 | 20 | 23 | 23 | 19 | 15 | 9 | 6 | 13,8 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 44.4 | 57.5 | 61.1 | 58.9 | 72.4 | 43.6 | 27.8 | 56.3 | 67.6 | 97.4 | 57.7 | 48.9 | 693.4 |
Source : Archives climatologiques mensuelles - Orange (1961-1990) |
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | |
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Records de températures minimales °C (Année) | -13,4 (1985) | -14,5 (1956) | -9,7 (2005) | -2,9 (1970) | 1,3 (1979) | 5,7 (1984) | 9,0 (1953) | 8,3 (1974) | 3,1 (1974) | -1,1 (1973) | -5,4 (1952) | -14,4 (1962) | |
Records de températures maximales °C (Année) | 20,3 (2002) | 23,0 (1960) | 27,2 (1990) | 30,7 (2005) | 34,5 (2001) | 38,1 (2003) | 40,7 (1983) | 42,6 (2003) | 35,1 (1966) | 29,6 (1985) | 24,6 (1970) | 20,2 (1983) | |
Source : https://www.linternaute.com/ville/ville/climat/25721/orange.shtml |
Courthézon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[7] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), terres arables (12,4 %), zones urbanisées (7,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), forêts (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), zones humides intérieures (0,8 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Cité en 1008 sous la forme De Corleudone. Le nom occitan de la commune est Corteson.
C'est sur la commune de Courthézon que le plus ancien site néolithique de France a été découvert en 1971 au « Mourre de Pradel » sur le site du Baratin. Il a été daté du VIe millénaire avant notre ère et est situé en bordure ouest de la plaine de l'Ouvèze, entre le massif collinaire de Châteauneuf-du-Pape à l'est où il constitue « une zone en forme de doigt pénétrant le massif » et les terrasses molassiques de Carpentras à l'ouest. Pour la première fois, ses habitants, qui ont quitté grottes et abris pour s'installer en plaine et construire des cabanes, pratiquent l’élevage et l’agriculture. Leurs poteries décorées avec un petit coquillage se rattachent à la « civilisation cardiale », leurs pratiques pastorales et agricoles aux Chasséens, culture autochtone du Midi de la France. Ce groupe qui consommait de 30 à 40 % de viande de chasse, marque le passage de la civilisation cardiale à celle des Chasséens, agriculteurs à 90 %. Les premières fouilles sur ce site ont eu lieu de 1970 à 1972 sous la direction de Jean Courtin. Après une interruption de dix-neuf ans, elles ont été reprises en 1991 sous la direction d'Ingrid Sénépart[14].
Un autre site du Néolithique se situe dans le quartier Saint-Laurent. Dès 1927 des fouilles ont mis en avant la présence d'habitats, dont une quarantaine de fonds de cabanes, quelques sépultures et un important mobilier de céramique. En 2000, la commune devient propriétaire de ces lots, dont une urne exceptionnelle reconstituée à partir de 87 tessons, utilisée sans doute pour la conservation des céréales. Quatre oreilles de préhension percées pour le passage éventuel d'une corde, permettaient le transport de l'objet. Elle est exposée à l'Hôtel de ville.
Un castrum bâti par les Romains servait de défense avancée d’Orange. C’est sur ses assises que furent construits les remparts du Vieux Château.
Exploitation sur la commune de carrières de pierre pour la construction du théâtre d'Orange.
Au XIIe siècle, le château appartient au troubadour Raimbaut d'Orange et il s'y tient des Cours d'amour. Toujours au XIIe siècle, l’Abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possédait à Courthézon l’église rurale Sancti Martini de Aldreria ou Heldreria (actuel lieu-dit Saint-Martin), dont elle percevait les revenus. Elle est vendue en 1195 à l’évêque d’Avignon[15].
1302, les importantes franchises présentes sur la commune permettent, entre autres, de dispenser les habitants d'impôts[16].
Pendant les guerres de religion, la ville catholique fut assaillie plusieurs fois par les huguenots.
Courthézon appartient à la principauté d'Orange jusqu'à l'annexion de la principauté par Louis XIV en 1673. D'abord, sous l'autorité de la famille des comtes de Toulouse de 793 à 1173, puis de la famille des Baux de 1173 à 1393, la famille de Chalon de 1393 à 1530, la famille de Nassau de 1530 à 1703 et enfin la famille de Conti de 1703 à 1731. En 1731, un échange est fait entre le Roi de France Louis XV et le Prince de Conti : Courthézon et la Principauté d’Orange sont définitivement incorporés au Domaine royal par acte du 29 mai 1731.
Fin XVIIIe, des digues de l'Ouvèze sont construites avec des pierres provenant de la démolition du château.
1805 et années suivantes, un étang de 20 ha est asséché.
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Les armes peuvent se blasonner ainsi[17] : D'azur au cornet d'or, lié et virolé de gueules, accompagné aux cantons dextre et senestre de la pointe de deux étoiles de six rais aussi d'or, et en pointe de trois clous du même posés en pairle renversé, la tête en haut. Devise : sævis tranquillus in undis (tranquille sur des ondes impétueuses) |
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Les armoiries de Courthézon viendraient de Guillaume de Nassau. Concédées par la famille de Chalon, Princes d'Orange.
Lors du référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 3 433 inscrits, 2 354 ont voté, ce qui représente une participation de 68,57 % du total, soit une abstention de 31,43 %. Il y a eu une victoire du non avec 1 453 voix (63,59 %) contre 832 voix (36,41 %) prononcées oui et 69 (2,93 %) de votes blancs ou nuls [18].
À l'élection présidentielle de 2002, la participation atteint 72,49 % contre 79,00 % au second tour. Le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen (FN) avec 32,42 % des voix suivi par Jacques Chirac (RPR) avec 13,19 % et Lionel Jospin (PS) avec 10,72 % des suffrages. Les autres candidats n’atteignent pas la barre des 10 %. Au second tour, c'est Jacques Chirac qui arrive en tête avec 62,40 % des voix contre 37,60 pour Jean-Marie Le Pen[19].
Lors des élections législatives de juin 2002, la participation est de 60,83 % lors du premier tour et de 54,72 % pour le second tour. Lors du premier tour, c'est Jean-Michel Ferrand (UMP) qui été arrivé en tête avec 35,55 % des voix suivi par le candidat (frontiste) Guy Macary avec 30,98 % des suffrages. Enfin, Benoit Magnat pour Les Verts est le troisième et dernier candidat à dépasser la barre des 10 % avec 17,03 % des suffrages. Lors du second tour, Jean-Michel Ferrand arrive en tête à Courthézon avec 61,52 % des voix contre 38,48 % pour Guy Macary[20].
Aux élections européennes de 2004, sur 3 487 inscrits, 1 346 ont voté, ce qui représente une participation de 38,60 % du total, soit une abstention de 61,40 %. C'est Michel Rocard pour le PS qui arrive en tête avec 23,57 % des suffrages suivi par Jean-Marie Le Pen (FN) avec 22,73 %, puis Françoise Grossetête (UMP) avec 14,71 % des voix. Aucun autre candidat ne dépasse la barre des 10%[21]
Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 3 513 inscrits, 2 545 ont voté, ce qui représente une participation de 72,45 % du total, soit une abstention de 27,55 %. Il y a eu une victoire du contre avec 1 742 voix (69,60 %), 761 voix (30,40 %) s’étant prononcées pour et 42 (1,65 %) étant des votes blancs ou nuls[22].
À l’élection présidentielle de 2007, la participation atteint 85,94 % au premier tour et 85,63 au second tour. Le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 31,12 %, suivi par Jean-Marie Le Pen (FN) avec 20,54 % et Ségolène Royal (PS) avec 18,57 %, François Bayrou (UDF) avec 14,25 % puis aucun autre candidat ne franchit les 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 63,66 % contre 36,34 % pour Ségolène Royal[23].
Lors des élections législatives de juin 2007, la participation est de 58,48 % lors du premier tour et de 58,16 % au second tour. Lors du premier tour, c'est Jean-Michel Ferrand (UMP) qui été arrivé en tête avec 47,41 % des voix suivi par la candidate (socialiste) Nadine Peris avec 13,23 % des suffrages. Aucun autre candidat ne dépasse la barre des 10 % des suffrages. Lors du second tour, Jean-Michel Ferrand obtient 65,79 % des suffrages contre 34,21 pour son adversaire Nadine Peris[24].
Aux élections européennes de 2009, sur 3 774 inscrits, 1 454 ont voté, ce qui représente une participation de 39,98 % du total, soit une abstention de 60,02 %. Les résultats sont Françoise Grossetête (UMP) avec 26,69 % des voix, suivie de Vincent Peillon (PS) avec 13,20 %, de Jean-Marie Le Pen (FN) avec 12,93 %, de Michèle Rivasi (Europe Écologie) avec 12,38 %, puis aucune autre liste n'a dépassé les 10 %[25].
À l'élection présidentielle de 2012, la participation atteint 84,72 % au premier tour puis 84,12 % lors du second tour. Le premier tour a vu se démarquer Marine Le Pen (FN) avec 30,58 % des voix suivi par Nicolas Sarkozy (UMP) avec 27,38 % et François Hollande (PS) avec 18,92 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) avec 11,03 %, puis aucun autre candidat ne franchit les 10 %. Lors du second tour, Nicolas Sarkozy arrive en tête à Courthézon avec 60,10 % des voix contre 39,90 % pour François Hollande[26].
Lors des élections législatives de juin 2012, la participation est de 61,16 % lors du premier tour et grimpe à 63,63 % au second tour. Le premier tour voit arriver en tête Marion Maréchal-Le Pen (FN) avec 35,56 % des voix suivi par Jean-Michel Ferrand (UMP) avec 27,81 % et par Catherine Arkilovitch, la candidate (PS) avec 22,99 % des voix. Les autres candidats ne dépassent pas la barre des 10 %. Ces trois candidats se maintiennent pour le second tour. C'est Marion Maréchal-Le Pen qui arrive en tête de cette triangulaire à Courthézon avec 43,51 % des voix contre 33,57 % pour Jean-Michel Ferrand et 22,92 % pour Catherine Arkilovitch[27].
Aux élections européennes de 2014, sur 3 974 inscrits, 1 839 ont voté, ce qui représente une participation de 46,28 % du total, soit une abstention de 53,72 %. C'est Jean-Marie Le Pen (FN) qui arrive en tête du scrutin avec 46,42 % des voix suivi par Renaud Muselier (UMP) avec 17,80 % des voix. Aucune autre liste n'a dépassé les 10 %[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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1945 | 1945 | Gilbert Lantuejouve | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1945 | mai 1953 | Alfred Onde | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 1953 | mars 1971 | Jean Fauchet | Balaitier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1971 | mars 1977 | Paule Viaud | PS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | mars 1989 | Camille Saint-Pierre | PS | Enseignant | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1989 | 2020 | Alain Rochebonne | DVD | Enseignant Président de la CC du Pays Réuni d'Orange (2015 - 2019) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mai 2020 | En cours | Nicolas Paget | DVD | Formateur en Finance |
L'Hôtel de ville est installé dans le château de Val-Seille, ainsi que la police municipale (sur l'arrière du château).
Le , la commune passe de l'arrondissement d'Avignon à celui de Carpentras[30].
Le conseil municipal de la ville est composé de 29 élus répartis de la manière suivante :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
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« Une Seule Mission Courthézon » DVD | Paget Nicolas | 24[31] | majorité | ||
« Agissons pour Courthézon » DVD | Lauzen-Jeudy Fanny | 5[31] | opposition | ||
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 10,95 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 24,90 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 76,70 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 % | 21,58 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[33]).
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 113 €[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 6 026 habitants[Note 3], en augmentation de 9,78 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 600 | 2 364 | 2 410 | 2 867 | 3 053 | 3 322 | 3 363 | 3 475 | 3 489 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 564 | 3 568 | 3 635 | 3 598 | 3 248 | 3 205 | 3 199 | 3 279 | 3 105 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 030 | 3 057 | 3 157 | 2 817 | 2 828 | 2 937 | 3 126 | 2 953 | 3 174 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 575 | 3 947 | 4 337 | 4 498 | 5 166 | 5 364 | 5 312 | 5 307 | 5 489 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 723 | 6 026 | - | - | - | - | - | - | - |
Un vignoble de 1 600 hectares[40] :
Sur les 13 cépages autorisés pour l’appellation[40], le Grenache reste le cépage roi.
Nombreux établissements viticoles[41],[42] (26 domaines, cave coopérative regroupant 368 exploitants[40]) et proximité de vignobles prestigieux par la route des vins.
Comme la totalité des villes et villages de Vaucluse, Courthézon vit du tourisme.
Office de tourisme, nombreux logements (chambres d'hôtes, gîtes ruraux, un camping, etc.), des restaurants...
Les trois catégories principales d'artisanats sont : l'ébénisterie / travail du bois, la construction / maçonnerie et la décoration.
Assurance, banques, imprimerie, petits commerces sur place, un supermarché, une supérette, deux boucheries, deux boulangeries, une agence communale postale, plusieurs bars, deux restaurants gastronomiques et snacks, un tabac presse, un fleuriste, pressing, coiffeurs et esthéticiennes. Marchés le vendredi matin. L'association "mères au Foyer" du Vaucluse a son siège social sur Courthézon. Un nouveau éco-quartier qui se nomme La Barrade est en construction depuis 2015 et le chantier prendra fin début 2018 repartissant un ou deux commerce(s) plus de 40 logements ainsi que maisons et lotissements.
Présence de deux écoles maternelles et de deux écoles élémentaires dont une privée.
Il a été longtemps question de la création d'un collège sur la commune, mais le site de Bédarrides a finalement été choisi. La majorité de collégiens de Courthézon sont repartis entre Bédarrides et Orange.
Présence d'un centre de loisirs communal depuis l'été 2007 qui accueille les enfants de trois à douze ans.
Équipements : Centre sportif, skatepark, boulodrome, centre d'équitation.
Stade de la Roquette où évolue le SCC (Sporting Club Courthézon)
Des cours d'eau permettent la pratique de la pêche. Une multitude de cours d'eau classés en 1re et 2e catégorie sillonne le territoire communal dont la "Seille", qui prend sa source sur la commune de Jonquières et qui traverse la commune du nord au sud. Elle est alimentée également par différents affluents qui sont, le "Grand Roannel", le "Petit Roannel", le ruisseau des "Ségurets", le ruisseau des "Clèdes" (probablement le dernier ruisseau de la région qui ait abrité des écrevisses, il y a 30 ans[Quand ?]), et le ruisseau de la "Rebousse", tous classés en 1re catégorie, poissons à dominance de type salmonidées. À noter que la "Grande Mayre" est, avec ses affluents "Petite Mayre", et autre "ruisseaux des Paluds", classée en 2e catégorie, à dominance de poissons blancs et carnassiers. Elle se jette dans la "Seille" en limite sud de la commune. Ces cours d'eau sont gérés par l'"amicale des Amis de la Seille". À noter également l'"étang des Palud", aujourd'hui à l'abandon. Il a été pendant de nombreuses années un lieu privilégié des pêcheurs courthézonnais et des communes environnantes. Il était géré par "la Gaule Orangeoise".
Plusieurs médecins et spécialistes (dentistes, podologue, etc.) sont installés dans la commune, ainsi que 2 pharmacies et 1 laboratoire d'analyses médicales.
Deux maisons de retraite, "Saint-Vincent" et une maison de retraite publique "Élie-Dussaud".
La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[43], église en cœur de village et cimetière en bordure extérieure.
Une Déchetterie et plusieurs emplacements pour le tri sélectif dans la ville (conteneurs à emballages, papiers, verres). La commune est incluse dans la zone de protection Natura 2000 pour « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du Ministère de l'écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte d’Azur, et du MNHN (Service du Patrimoine Naturel)[44].
La plus ancienne confrérie viticole de Provence « Li Coumpaire de la Souco » (les Compères de la Souche en Provençal)[45] est aussi l'une des plus actives, basée à Courthézon[46]. Cette confrérie très ancienne[47] a été créée par les parents d'élèves de l'école Notre-Dame à Couthézon, qui étaient vignerons. Elle permettait de financer, grâce à des ventes de bouteilles de vin, une partie des activités de l'école[48]. À l'heure actuelle, elle permet d'aider aux activités parascolaires de l'école, mais surtout elle honore par des cérémonies d'intronisations les vignerons et des personnalités locales.
Patrimoine civil :
Patrimoine religieux :
Courthézon est jumelée avec : Bergheim.
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