Courson est partagé entre les bassins de la Sienne et de la Vire. Les deux tiers sud du territoire sont parcourus par un affluent de la Sienne, la Sènène, et par ses premiers propres affluents dont le ruisseau de la Bourgerie qui délimite le territoire au sud-ouest. Le nord est drainé par des affluents de la Drôme, un affluent de la Vire qui marque brièvement la limite nord du territoire. Également dans le bassin de la Vire, les ruisseaux de la Morlière et de la Plaine délimitent également le territoire et confluent à leur sortie au nord-est avant de rejoindre plus au nord la Drôme.
Le point culminant (231 m) se situe en limite sud, près du lieu-dit le Petit Tutrel, là où le périmètre communal forme un appendice en lisière de la forêt de Saint-Sever. Le point le plus bas (94 m) correspond à la sortie de la Drôme du territoire, au nord. La commune est bocagère.
Courson figure dans les chroniques anciennes, Corcho en 1240, Corçon, Courchon, Cursonne[3].
Le toponyme serait issu de l'anthroponyme latinCurtius suffixé de -on, reliquat du gauloisdunon, «agglomération»[4].
Le gentilé est Coursonnais.
Histoire
La paroisse Notre-Dame appartenait à l'abbaye bénédictine de Saint-Sever, et l'abbé en était le seigneur. Quelques-uns de ses fiefs ont laissé des traces:
Isigny appartenait à la famille de Saint-Germain, avec Andouin comme seigneur en 1463[5] et Geoffroy de Saint-Germain en 1523[6];
L'Angevinière, dont les Le Duc sont seigneurs aux XVIIe – XVIIIesiècles[réf.nonconforme][7];
Launay (l'Aunay), était un fief noble avec un manoir entouré de douves. Il abritait la famille de Clinchamp depuis 1380, en la personne de Guillaume de Clinchamp. En 1666, Louis de Clinchamp résidait sur sa terre de Launay lorsqu'il fut maintenu dans sa noblesse[réf.nonconforme][8].
Marie-Jeanne de Clinchamp (+1772), dame de Launay, épouse de Jean-Baptiste du Rosel, va donner naissance à un chef chouan, dit du Rosel de Courson, qui sera le dernier seigneur de Launay. Jean-Joseph du Rosel, écuyer, naquit à Saint-Fragaire (Beslon) en 1756. De retour d'émigration (1795), il rejoint le général des royalistes de la Basse-Normandie Louis de Frotté qui lui confie le commandement de Villedieu et Saint-Sever. De son nom de guerre du Hamel, il combattit héroïquement et tomba en 1796 à Vengeons, au hameau du Poncel[9]. En 1825, ses compagnons d'armes attestèrent qu'il avait été enterré «dans une pièce de terre située en la commune de Vengeons, près le lieu du champ de bataille»[10].
Le conseil municipal était composé de onze membres, dont le maire et deux adjoints[13].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15],[Note 2].
En 2018, la commune comptait 398habitants, en diminution de −7,87% par rapport à 2013 (Calvados: 1,56%, France hors Mayotte: 2,49%).
Courson a compté jusqu'à 1 504 habitants en 1821.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 434
1 333
1 449
1 504
1 502
1 358
1 409
1 431
1 385
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 337
1 256
1 220
1 111
1 118
1 035
1 016
946
953
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
890
871
843
750
742
753
775
797
757
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
662
591
529
490
420
484
437
435
422
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
398
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Église Notre-Dame (XVIesiècle) inscrite au titre des Monuments historiques; la voûte en bois, la charpente et la toiture sont classées[18]. Elle abrite une statue de la Vierge à l'Enfant en pierre (XIVesiècle), un tableau du maître-autel de l'assomption, attribué au peintre virois de La Vente, des pierres tombales et une statue en bois de Saint Louis. La voûte est en berceau.
Autour de l'église: if pluricentenaire, tombeaux et calvaire.
Moulins «de Quérité» et «de Courson».
Nombreuses fermes anciennes typiques de l'architecture bocaine du XVIIesiècle.
Calvaires.
Activités et manifestations
Fête patronale de la Saint-Louis en août.
Notes et références
Notes
Population municipale 2018.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
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