Cours-les-Barres est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (35,3%), terres arables (28,4%), prairies (23,7%), eaux continentales[Note 3] (5,1%), zones urbanisées (3,7%), zones agricoles hétérogènes (3,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1%)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cours-les-Barres est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal latéral à la Loire, la Loire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2016[9],[7].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cours-les-Barres.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 498 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 490 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98%, à comparer aux 83% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].
Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[13].
Histoire
Une voie antique aurait traversé le bourg d'est en ouest. Les quelques fondations de l'ancienne Curtis gallo-romaine, défendue par des fossés et le relief naturel du plateau, sont découvertes près de l'église. A La Motte-Pillée, une ancienne motte féodale existe, près de la Loire, dont la rive a reculé avec l'accumulation des alluvions.
La famille des Barres semble exercer des droits sur le territoire dès 1208, et la terre de Givry, que les Barres conservent ensuite, appartient à Eudes des Barres, seigneur de La Guerche, en 1208.
En 1697, Ignace Marion réunit les seigneuries de Givry et de La Môle à celle du Lieu, arrière-fief relevant de l'archevêché de Nevers. Elles sont séparées en 1819, à l'occasion d'une revente. L'immense forêt de Cours-les-Barres a été parcourue par les bûcherons, les charbonniers et les mineurs de fer. Les champs cultivés, de haut rendement, s'étendent près de la Loire.
Eugène Daguin, inventeur de la machine à oblitérer les timbres, naît au hameau de La Môle en 1849. Son invention est utilisée par l'administration des Postes en 1884.
Le Docteur Eugène Osty conduisit à Cours-les-Barres une enquête médiumnique à sensation à la demande de Louis Mirault en mars 1914 afin de retrouver Etienne Lerasle, 82 ans, qui avait disparu sans laisser de traces. L'affaire connut un fort retentissement dans la presse[14].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Cher.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 1 013 habitants[Note 4], en diminution de 5,42% par rapport à 2013 (Cher: −3%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
453
468
525
537
568
626
638
821
950
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
968
965
1 015
1 014
1 066
1 031
1 030
982
1 016
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
989
980
854
812
757
831
665
711
773
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
772
698
656
906
1 052
1 082
1 131
1 121
1 092
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 063
1 013
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Eglise Saint-Pantaléon (XIIIe s.)
Ecluse du Canal de Givry (1841)
Pont de Fourchambault-Givry, qui relie les 2 rives de la Loire, reconstruit en acier en 1950, à la suite de sa destruction au début de la Seconde Guerre mondiale (1940).
Pont de Fourchambault-Givry
Personnalités liées à la commune
Hippolyte François Jaubert (1798-1874), maire de Cours-les-Barres et auteur du Glossaire du centre de la France (1855).
Eugène Daguin (1849-1888), inventeur de la "machine Daguin", première machine à oblitérer.
Louis Boulé (1858-1909), romancier régionaliste berrichon.
Louis Mirault, dit Fanchy (1866-1938), poète et conteur patoisant, père du peintre Pierre Mirault
Roger Linet (Cours-les-Barres, le 7 mars 1914 - Chargé, le 15 mars 2003), député communiste, résistant, déporté et secrétaire du syndicat CGT de Renault Billancourt.
Voir aussi
Liste des communes du Cher
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
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