Coulonges est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
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Coulonges est une commune située à 21 km au nord d'Angoulême, entre la Charente et la forêt de Boixe, entre Mansle et Saint-Amant-de-Boixe.
Elle est à 8 km au sud-ouest de Mansle, 5 km au nord-ouest de Saint-Amant, chef-lieu de son canton, 6 km de Marcillac-Lanville et 9 km au sud d'Aigre[1].
À l'écart des grands axes routiers, cette petite commune est desservie par les D 32, D 88 et D 116 qui la relient aux communes voisines. La D 737, route d'Angoulême à Aigre, passe à 2,5 km au sud-ouest du bourg[2].
La gare la plus proche est celle de Luxé à 6 km, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.
La commune ne comporte aucun hameau. Tout l'habitat est concentré au bourg[2].
Ambérac | Villognon | |
La Chapelle | ![]() |
Xambes |
Vouharte |
Le sol de la commune, de nature karstique, est constitué de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). Il constitue le plateau de la Boixe. Au nord-ouest du bourg, au lieu-dit les Combes, on trouve des colluvions sous forme de grèzes datant du quaternaire[3],[4],[5].
Le point culminant de la commune est à une altitude de 124 m, situé à l'extrémité sud, en limite des communes de Xambes et Vouharte. Le point le plus bas est à 53 m, situé sur la limite nord-ouest. Le bourg, construit sur une légère avancée dominant une petite combe, est à 85 m d'altitude[2].
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune[7],[Carte 1]. La Charente la contourne à l'ouest.
On trouve deux fontaines au pied du bourg, ainsi qu'une source en limite nord-ouest, à la Malbâtie, qui donne un ruisseau se jetant dans la Charente au bout de 300 m[2].
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Coulonges est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Coulonges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Tardoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2021[16],[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 74 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 74 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Une forme ancienne est Colongiis en 1302[19]. On trouve aussi Collonga (non daté)[20].
Le nom Coulonges est dérivé du bas-latin colonica, employé par le poète latin et régional Ausone pour désigner des maisons de cultivateurs[21]. Colonica désigna d'abord la maison du colon agraire, puis une maison de paysan en général[22]. Une villa, à l'époque carolingienne, se divise en un certain nombre de fermes appelées colonies (colonica)[23].
Coulonges est orthographié Coulonge sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle).
Dans la paroisse de Coulonges se trouvait autrefois l'hébergement de la Cigogne, fief mouvant de Montignac à hommage lige, et tenu en 1474 par Aimar Prévost, par mariage avec Jeanne de Fougières[24].
Coulonges appartenait au territoire de Xambes et s'en est détaché en 1700 pour former une paroisse[25]. Le culte dépendait encore au XIXe siècle de l'église de Xambes[20].
La commanderie des Templiers de Coulonges a été donnée au XIVe siècle à l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe.
Il reste l'ancienne chapelle du XIIe siècle. C'est l'actuelle église paroissiale Notre-Dame.
La commune de Coullonge a été créée en 1793, elle est devenue Coulonge en 1801 puis Coulonges
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1989 | 2014 | Bruno Caffin | SE | Agriculteur |
2014 | En cours | Alain Blanchon | SE | Chef d'entreprise |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 131 habitants[Note 3], en diminution de 13,25 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
320 | 324 | 334 | 361 | 335 | 325 | 331 | 349 | 298 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
290 | 298 | 304 | 258 | 262 | 236 | 234 | 200 | 199 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
206 | 203 | 175 | 185 | 159 | 176 | 162 | 181 | 200 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
200 | 176 | 168 | 135 | 113 | 144 | 148 | 148 | 133 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
131 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 70 hommes pour 62 femmes, soit un taux de 53,03 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,6 |
11,3 | 75-89 ans | 14,5 |
15,5 | 60-74 ans | 21,0 |
21,1 | 45-59 ans | 17,7 |
19,7 | 30-44 ans | 21,0 |
9,9 | 15-29 ans | 14,5 |
22,5 | 0-14 ans | 9,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,5 |
8,9 | 75-89 ans | 11,8 |
20 | 60-74 ans | 20,3 |
21 | 45-59 ans | 20,8 |
16,9 | 30-44 ans | 16,2 |
15,6 | 15-29 ans | 13,7 |
16,6 | 0-14 ans | 14,7 |
L'agriculture est principalement céréalière. La viticulture est inexistante dans la commune. Celle-ci est cependant classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[32].
Il reste l'ancienne chapelle du XIIe siècle de la commanderie des Templiers de Coulonges. C'est l'actuelle église paroissiale Notre-Dame.
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