Coudres est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Coudres | |
L'église Saint-Martin. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Évreux Portes de Normandie |
Maire Mandat |
Isabelle Jaupitre 2020-2026 |
Code postal | 27220 |
Code commune | 27177 |
Démographie | |
Gentilé | Coudrais |
Population municipale |
549 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 51′ 46″ nord, 1° 14′ 42″ est |
Altitude | Min. 134 m Max. 150 m |
Superficie | 15,37 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-André-de-l'Eure |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Chavigny-Bailleul | Les Authieux | Saint-André-de-l'Eure |
Moisville | ![]() |
Champigny-la-Futelaye |
Marcilly-la-Campagne | Illiers-l'Évêque | Lignerolles |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guichainville », sur la commune de Guichainville, mise en service en 1951[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 654,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 20 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].
Coudres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (2,5 %), forêts (1,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Coldrie en 1157 (charte de Rotrou, évêque d’Évreux), Coudre en 1230 (cartulaire de l’Estrée), de Codris, de Coldres en 1215[23].
Du pluriel tardif, issu de la langue d'oïl *coldrie, « ensemble de noisetiers » .
Coudres est située sur la grande voie romaine de Dreux à Evreux à la frontière entre les anciens pagus de ces deux villes[24]. Le partage de 911, rattache le site à la Normandie.
Au Xe siècle, Coudres, Illiers-l’Evêque et Marcilly-la-Campagne faisaient partie de l’ancien douaire de Liutgarde de Vermandois lorsqu'elle épousa Guillaume Longue-Epée mais qui sera récupéré par la lignée de son second époux Thibaud le Tricheur qui voulait étendre son influence au nord de Chartres. L'église Saint-Martin de Coudres devint alors un prieuré de l’abbaye ligérienne de Bourgueil,
La région du Drouais au Nord de la rivière Avre (et donc appartenant au duché de Normandie) fut accordée vers 1004 par le duc Richard II de Normandie comme dot pour le mariage de sa sœur Mahaut (Mathilde) au comte Eudes de Chartres (Eudes II de Blois). Sa sœur mourut sans héritier quelques années après, et donc le duc rappela que la terre accordée en dot lui revenait de fait. Ce que contesta catégoriquement le comte Eudes[25].
La guerre qui s'ensuivit (1008-1014) prit fin par le traité de paix de Coudres. Ainsi, en 1014, un traité fut signé au prieuré de Saint-Martin de Coudres entre les protagonistes et sous la suzeraineté du roi de France Robert le Pieux. Eudes II conserva la forteresse de Dreux, mais le comté de Dreux, devait rester distinct de celui de Chartres dans sa dévolution. Richard II conserva le château[26] de Tillières-sur-Avre et la partie septentrionale de l'Avre, sans intervention ni médiation du comte de Dreux.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2014 | Bernard Lozier | ||
mars 2014 | En cours | Raymond Cissey | DVG | Agriculteur retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 549 habitants[Note 7], en augmentation de 1,67 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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645 | 749 | 603 | 649 | 607 | 570 | 564 | 596 | 589 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
576 | 547 | 494 | 491 | 475 | 468 | 457 | 468 | 454 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
444 | 434 | 436 | 411 | 392 | 394 | 377 | 393 | 427 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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409 | 363 | 330 | 359 | 447 | 454 | 502 | 509 | 538 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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552 | 549 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Martin, Inscrit MH (1999)[31].
![]() |
Blason | Écartelé en sautoir : au 1er de gueules à un léopard d'or armé et lampassé d'azur, au 2e d'argent à une coquerelle versée de gueules, les involucres de sinople, au 3e d'argent à deux clés de sable passées en sautoir, au 4e d'azur à une épée basse d'argent posée en barre et supportant un manteau d'or posé en bande[32]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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