Coteaux-sur-Loire est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
Cet article possède un paronyme, voir Coteaux-du-loir.
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La Loire Rigny-Ussé |
La Loire Bréhémont |
La commune est bordée sur son flanc sud-est par la Loire (2,059 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 24,14 km, comprend un autre cours d'eau notable, le Lane (5,127 km), et dix petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[3].
Le Lane, d'une longueur totale de 27,8 km, prend sa source dans la commune de Coteaux sur Loire et se jette dans l'Authion à Varennes-sur-Loire (Maine-et-Loire), après avoir traversé 10 communes[4]. Sur le plan piscicole, le Lane est également classé en deuxième catégorie piscicole[3].
La Roumer traverse le territoire de la commune.
Trois zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de Fouillé », « l'étang des Gâtés » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[5],[6].
Coteaux-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Le territoire de la commune de Coteaux-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, la rupture d'un barrage et le risque nucléaire[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lane, la Roumer et la Loire. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Angers-Authion-Saumur, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[14],[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1991, 1999 et 2008[16],[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 069 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 930 sont en en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2008[12].
Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[19].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de 5 km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[20].
Alors que, dans l'arrêté signé par le préfet, la graphie de la commune nouvelle est bien conforme aux règles d’orthographe (« Coteaux-sur-Loire » sans accent circonflexe sur le o), la commune se retrouve nommée « Côteaux-sur-Loire » dans l'édition du du Code officiel géographique avant de voir sa graphie corrigée en « Coteaux-sur-Loire » dans le courant de l’année 2017[21].
Catherine d'Avaugour épouse en 1530 Louis II Marafin, seigneur des Notz et de Rochecot ou Rochecotte, fils de Louis Ier de Marafin (mort après 1487 et avant 1513), seigneur de Rochecot, seigneur de Notz, conseiller et chambellan du roi, reconstructeur du château de Notz en 1467, seigneur du Roulet vers 1450, relevant de la baronnie de Preuilly, et Peronnelle de Liniers (morte en 1487), fille de Michel, seigneur de Liniers, La Meilleraye et Airvault, issu d’une famille chevaleresque du Poitou, et de Marie Rousseau, elle même fille de Jean, seigneur de la Motte-Rousseau et Yseult de La Jaille[22].
La commune nouvelle est créée par l'arrêté préfectoral du avec effet au [23]. Elle est issue du regroupement des trois communes Ingrandes-de-Touraine, Saint-Michel-sur-Loire et Saint-Patrice.
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Saint-Patrice (siège) | 37232 | CC Touraine Nord Ouest | 17,18 | 671 (2014) | 39
|
Ingrandes-de-Touraine | 37120 | CC du Pays de Bourgueil | 9,46 | 551 (2014) | 58 |
Saint-Michel-sur-Loire | 37227 | CC Touraine Nord Ouest | 17,51 | 679 (2014) | 39 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
9 janvier 2017 | mai 2020 | François Augé[24] | DVG | Retraité fonction publique |
mai 2020 | En cours | Daniel Sans-Chagrin. | DVG |
En 2013, la population totale des trois communes regroupées représentait 1 870 habitants[23].
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