La prononciation de Corenc se rapproche de Coren, et non comme on l'entend quelquefois, Corin ou Corinque (prononciation en API: [koʁɑ̃]). Ses habitants sont appelés les Corençais et Corençaises.
Géographie
Situation et description
Vue générale de Corenc prise du Chemin de l'Île d'Amour, Meylan.
Corenc a été une cité très agricole, viticole, couverte de pâturages, et boisée sur les flancs du mont Rachais et du mont Saint-Eynard qui la dominent. Le terrain est une zone marneuse, ou marno-calcaire, donc sujette aux glissements et éboulements. La commune est marquée par les rochers.
L'altitude de la commune va de 230 mètres (église Sainte-Thérèse) à 1 328 m (fort du Saint-Eynard), le village se situant à 530 m (église Saint-Pierre).
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Corenc
Quaix-en-Chartreuse
Le Sappey-en-Chartreuse
La Tronche
Meylan
Climat
Article connexe: Climat de l'Isère.
Le climat de Corenc est subocéanique à variantes continentale et méditerranéenne.
Une partie de la commune, appelée parfois le « petit Nice », jouit d'un microclimat. Ce sont des pentes extrêmement pierreuses et ensoleillées. Par exemple, il peut faire 20°C à Grenoble, ou Corenc le bas, ou Montfleury, alors que dans ces secteurs isolés, la température peut approcher les 30°C, même à la mi-février (cas de météo très printanière!). Ce sont des endroits situés principalement sous le fort du Saint-Eynard (entre le col de Vence et le fort), ce qui fait une différence surprenante entre le versant ubac (coté Le Sappey-en-Chartreuse), avec des conifères, où la neige subsiste au printemps, alors que le versant adret (côté Grésivaudan), est déjà sans neige. La végétation est méridionale avec une grande variété de pins, d'où le surnom de « petit Nice ». Ces terrains ont favorisé la culture du vignoble, longtemps oubliée, mais qui revient de nos jours à certains endroits, facilement chauffés par le soleil, dans les pierriers, où l'on trouve la vipère aspic, que tuent des prédateurs tels que rapaces, hérissons, et gallinacés.
Hydrographie
La Vence est le principal cours d'eau de la commune, elle délimite la commune au nord, au-delà du col de Vence. Le Charmeyran est un cours d'eau qui naît sur les pentes du Rachais, et qui délimite la commune à l'est (Vallon du Goutey) jusqu'à la Croix de Montfleury. Son principal affluent, le Goûtey, naît sur le territoire communal.
Géologie
Le territoire de Corenc est constitué d'une terre marno-calcaire, sujette aux éboulements ou aux glissements de terrain. La commune est classée en risque de sismité 1B.
Hameaux
Montfleury au XIXesiècle illustré par Alexandre Debelle (1805-1897).
La commune se compose de plusieurs hameaux: les Batteries (plus haut hameau de la commune à plus de 800 m d'altitude), Bouqueron (château et ancien couvent, actuellement collège privé le Rondeau de Montfleury), Corenc Village (Souberthaud, la Tour des Chiens et Malanot), Corenc Montfleury (de la Croix de Montfleury au Bachais), Vence (sur la route de La Frette, au pied des Ecoutoux, en bordure de la Vence) et le Bret (en contrebas de la route du Sappey).
Accès et transports
Voies routières
Le village est traversé par la D 512, qui relie Grenoble à Saint-Pierre-de-Chartreuse.
Les principales voies routières de la commune sont l'avenue de l'Eygala, l'avenue du Grésivaudan, la route de Chartreuse (D 512).
Pistes cyclables
Au bas de Corenc on trouve plusieurs aménagements de pistes cyclables, notamment le long des avenues de l'Eygala ou du Grésivaudan.
Le reste de la commune est dépourvu de voies cyclables.
Transports en commun
La commune est desservie par les Transports de l'agglomération grenobloise avec les lignes 16, 41 et 62, cette dernière ayant son terminus au musée de Grenoble.
Urbanisme
Typologie
Corenc est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[4] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (50%), zones urbanisées (33,5%), zones agricoles hétérogènes (16,1%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La commune de Corenc est divisée en deux parties: Corenc le Haut et Corenc le Bas.
En haut de Corenc (Corenc Village), l'agriculture est encore très présente, malgré une urbanisation toutefois relativement peu dense (contrairement au bas de Corenc) mais active, mais la vigne s'y fait rare alors qu'elle occupait une place importante jusque dans les années 1960 dans l'agriculture de la commune (flancs du Rachais en particulier).
En bas de Corenc, au contraire, ne connaît plus d'activité agricole et est assez urbanisé depuis les années 1950, 1960 et 1970, en particulier. Ici il y a surtout des pavillons ou des villas récents ou peu anciens malgré la présence d'anciennes fermes.
Corenc Village
Quartier ancien de Corenc, réuni autour d'une place que domine l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XIXesiècle.
On y trouve de vieilles fermes ou des petites maisons anciennes, mais aussi beaucoup de villas récentes. Surnommé « le domaine » par Sebastien Lord, ancien seigneur de la contrée au début du XVIIesiècle du fait de sa position dominante sur la vallée du Grésivaudan.
Corenc Montfleury
Ce quartier se compose principalement de petits pavillons construits dans les années 1950, 1960 ou 1970; mais aussi de villas cossues des années 1930.
Le Bachais
Il s'agit ici de villas récentes plus cossues comme celles qui bordent l'avenue de la Foy ou le chemin des Sayettes; ou bien de maisons bourgeoises du début du siècle ou des années 1930; ou encore des anciennes fermes.
Malanot
Ce quartier se compose de deux hameaux anciens: Bouquéron et Malanot, où se trouvent des maisons ou des fermes parfois anciennes; mais l'on trouve aussi des villas plus récentes, comme il y en a chemin de Malanot ou chemin Saint-Bruno, et parfois de lotissements.
Vence
Vence est un hameau se trouvant assez éloigné des quartiers urbanisés de Corenc, en milieu rural et agricole, au-delà du col de Vence.
On trouve ici des vieilles fermes et de rares villas récentes.
C'est l'endroit le moins urbanisé de Corenc.
Les Batteries
Les Batteries est le plus haut quartier de Corenc, bien qu'il s'agirait d'un hameau. Il est moyennement urbanisé. On y trouve des vieilles fermes ou les maisons du hameau, mais aussi de villas récentes.
Bâtonnière
Quartier à l'urbanisation tardive, Bâtonnière s'étire principalement le long du chemin du même nom, bordé par des villas récentes et quelques vieilles fermes.
Le milieu agricole et rural est assez présent.
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Isère.
L'ensemble du territoire de Corenc est situé en zone de sismicité no4, comme l'ensemble des communes de l'agglomération grenobloise[10].
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Toponymie
Dans des écrits anciens, on trouve Correnum, daté de l'an 732, et Corenes au XIesiècle, ainsi que plus récemment Coren, Corentz, et Courenc, comme cela est gravé sur une borne installée avenue de l'Eygala.
Corenc tire son nom de kor, mot pré-indo-européen[Quoi ?] dont le sens est incertain[évasif], auquel s'ajoute le suffixe ligure bien identifié -enc. Dans son livre sur L'origine du nom des communes du département de l'Isère[12], André Plank écrit que Corenc signifie «le lieu où la vue s'étend au loin».
Histoire
Article connexe: Histoire de l'Isère.
À la fin du XIXesiècle, sa position géographique (proximité de Grenoble, orientée au sud mais à l'abri des vents et en hauteur, bénéficiant d'un micro-climat, Le Petit Nice), a attiré les riches familles qui souhaitaient fuir la chaleur estivale de Grenoble. Les Bouchayer (turbines électriques), les Balthazar (chaux) ou les Cartier-Millon (pâtes Lustucru) ont ainsi acheté ou fait construire des résidences principales ou secondaires dans la commune[13].
Économie
Il y a peu d'industries à Corenc, hormis quelques entreprises, la commune étant essentiellement résidentielle. L'agriculture occupe une part faible de l'économie communale.
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du «Bois de Chartreuse», la première AOC de la filière Bois en France[14],[15].
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 57 137 €, ce qui plaçait Corenc au 65e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole.
Emplois
En 2006, 1461 actifs résidaient dans la commune de Corenc. Il y a 1077 emplois en 2006, contre 905 en 1999. 85% des actifs résidant à Corenc travaillent dans une autre commune. 220 personnes résident et travaillent dans la commune de Corenc.
Fiscalité
Le taux de propriétaires dans la commune de Corenc est de 70,9%[16].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Isère.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données antérieures à 1791 ne sont pas encore connues.
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, le candidat Sarkozy était arrivé en tête avec 62% des suffrages exprimés et la candidate Royal avait obtenu 38%.
Au premier tour de ces mêmes élections, les autres candidats avaient obtenu: Bayrou, 26% et Le Pen 3%.
Au second tout de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy obtient 58,9% des suffrages exprimés, contre 41,1% à François Hollande. Au premier tour, les autres candidats avaient obtenu: François Bayrou 12,9% et Jean-Luc Mélenchon 7,6%.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 4 075 habitants[Note 3], en augmentation de 2,64% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
479
498
552
586
568
575
709
779
807
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
591
739
864
701
941
927
1 010
901
888
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
895
583
806
767
971
1 156
1 518
1 738
2 508
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 510
2 850
3 029
3 138
3 356
3 856
3 784
3 773
3 944
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 013
4 075
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
La population de Corenc se compose de 52% de femmes et de 48% d'hommes.[Quand?]Corenc est la 2678e commune française par le nombre de ses habitants.[Quand?]
Enseignement
La commune de Corenc dépend de l'académie de Grenoble.
Groupe scolaire de Montfleury (public) maternelle, primaire
Groupe scolaire de Corenc Village (public) maternelle, primaire
Institut le Rondeau-de-Montfleury (privé) maternelle, primaire, collège
Lycée Philippine Duchesne Itec-Boisfleury (privé)
Internat scolaire Gerin (ville de Grenoble)
École maternelle des Tilleuls (public)
Collège Jules Flandrin (public)
Culture locale et Patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Pierre (1862).
Une église existe à Corenc Village dès le XIesiècle. L'ancienne église de Corenc, siège d'un prieuré du XIIIesiècle à la Révolution et qui comprenait l'église paroissiale et la chapelle de Bouquéron, en fort mauvais état, est remplacée par une nouvelle église, dédiée à saint Pierre et à saint Paul. La bénédiction de l'église a lieu en 1862. Le clocher n'est terminé, quant à lui, qu'en 1870.[réf.nécessaire] L'église de Corenc abrite plusieurs peintures de l'artiste local Jules Flandrin et le clocher romain[23].
Statue de la Vierge (1957)
Elle est édifiée en action de grâces à la Sainte Vierge pour la protection du village pendant la guerre.
Église Sainte-Thérèse (1930)
Ancien couvent de Montfleury (XIIIe – XVesiècles, remanié par la suite)
Le monastère royal de Montfleury fut à l'origine château des seigneurs de Bouquéron, notamment Siboud de Châteauneuf. Ce château, dominant la vallée du Grésivaudan et à proximité de Grenoble, attira bientôt la convoitise des dauphins, qui parvinrent à le faire entrer dans leur domaine. Le dauphin Humbert II, avant de partir en croisade, donna Montfleury aux dominicaines, qui y installèrent un couvent en 1342, qui fut directement rattaché au pouvoir royal après le transport du Dauphiné à la France. Les dominicaines y restèrent jusqu'à la Révolution: elles en furent chassées en 1790, le chœur de l'église du couvent fut détruit. Au XIXesiècle, les dames de Saint-Pierre y installèrent leur couvent, avant d'en être chassé lors de la séparation de l'Église et de l'État. En 1908, l'évêque de Grenoble racheta Montfleury pour en faire le petit séminaire du diocèse, expulsé en 1903 lui aussi du Rondeau, propriété sise au sud de Grenoble le long du Drac. Aujourd'hui, les bâtiments de Montfleury abritent l'école primaire et le collège catholique du Rondeau-Montfleury. Montfleury a reçu la visite (entre autres) de saint François de Salles, de Louis XII et du comte d'Artois, futur Charles X.
La Providence (ancien couvent, aujourd'hui maison de retraite)
La chapelle de la Providence a été détruite en 1990: ses boiseries et une statue de saint Pierre sont transférées à l'église du village.
Ancien Internat du Sacré-Cœur de Boisfleury (1930)
Chapelle Saint-Blaise du château de Bouquéron
Clocher de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Église Saint-Pierre-Saint-Paul (1862).
Intérieur de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul. Œuvre du peintre Jules Flandrin.
Selon la légende, Bouquéron fut à la base une redoute construite sur les ordres de Rolland - le fameux neveu de Charlemagne - de même que la tour sans Venin à Pariset pour surveiller la ville de Grenoble que dominent les deux édifices, assiégée par lui en 770. Sa première mention date de 1100 Castrum Bocoirun ou Bocoirone. Le domaine, qui a accueilli Louis XI, d'Alembert et d'autres personnages illustres, doit son aspect général actuel à Claude Coct (trésorier et receveur général du Dauphiné, décédé en 1473). Aux XVIIeetXVIIIesiècles, l'édifice est mis au goût du jour, notamment par la suppression des meneaux et des aménagements intérieurs (boiseries, cheminées…). À la Révolution, le château est vendu comme bien national.
En 1852, un centre d'hydrothérapie y fut installé. Revendu en 1908, il a été de nouveau vendu il y a quelques années.
Le château abrite également une chapelle, mentionnée dès le XIesiècle. Par endroits, il présente des murs larges de 2 mètres. La cour d'honneur conserve un puits.
Les façades, les toitures, la salle à manger, le petit salon et le grand salon du château de Bouquéron font l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments Historiques par arrêté du [24].
Il s'agit du «plus vieux château habité du Grésivaudan»[23].
Château d'Arvilliers dite La Tour-des-Chiens (maison forte des XIVeetXVIesiècles)
La maison forte, brûlée au début du XXesiècle, ne présente plus qu'une tour carrée, haute d'une vingtaine de mètres, aux murs épais de plus de 2 mètres qui conserve encore de belles baies géminées, mais a perdu tous ses planchers. Une ferme a été adossée à la tour au début du XIXesiècle. Une tradition orale prétend que le futur roi de France Louis XI, alors simple "Dauphin", aurait utilisé cette construction pour héberger ses chiens, alors qu'il pratiquait la chasse dans les environs. D'où le nom singulier de cette tour[25].
Château de la Condamine (actuelle mairie)
Ancienne propriété de la famille Bouchayer, édifié au pied de Montfleury au début du XXesiècle dans le style Louis XVI. Il abrita l'état-major allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, puis les Américains. Il conserve une chapelle intérieure.
Château de Bouquéron XVesiècle.
Château de Bouquéron sur son éperon.
La Tour-des-Chiens, du XIVesiècle.
Ancien château de la Condamine.
Ancienne mairie de Corenc.
Ancien château du Mollard (disparu)[23], aujourd'hui au même lieu on trouve le couvent de la Providence.
Corps de bâtiments rectangulaire éclairé par des fenêtres à meneaux ouvragées et flanqué de trois tourelles toutes différentes. Le château a vu le passage du duc de Lesdiguières.
Château Bonnet-Eymard, famille de gantier grenoblois, devenue la propriété de la famille Streiff.
Château du Cizerain, chemin de Saint-Bruno (XVIIesiècle?)
Probablement édifié au XVIIesiècle, le château se compose d'un corps de logis rectangulaire de trois niveaux plus un de comble, cantonné de deux tours: à l'est, une tour carrée coiffée d'une haute toiture dauphinoise, au sud, une tour ronde d'escalier. Le château est entouré de communs anciens.
Patrimoine militaire
Le fort du Bourcet.
Corenc abrite un des forts de la ceinture fortifiée de Grenoble: le fort du Bourcet.
Patrimoine naturel
La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse. On peut admirer le panorama sur la vallée du Grésivaudan et sur le massif de Belledonne.
Par très beau temps, depuis Corenc le Haut(le Mollard), en peu en dessus du Fort du Bourcet, on peut apercevoir le Mont Blanc, et le Grand ARC(entre les vallées de la Tarentaise, et de la Maurienne, sur la rive gauche de la Combe de Savoie)
Personnalités liées à la commune
Jules Flandrin: peintre et artiste français, né en 1871 et mort en 1947 à Corenc.
Jean-Baptiste Annibal Aubert du Bayet: avant d'être ministre de la Guerre, habita Corenc en sa maison du Bachais.
Mme de Tencin: salonnière et romancière fameuse. Elle fut cloîtrée de force à Montfleury de 1690 à 1708 avant d'être relevée de ses vœux en novembre 1712.
Jean Pilot-de-Thorey, historien, auteur notamment des Maisons fortes du Dauphiné, maire de Corenc de 1848 à 1870 (22 ans).
l'abbé Gervat, peintre et curé de la commune (1867-1930).
Françoise Sagan, romancière, fut élève des religieuses du Sacré-Coeur de Boisfleury.
Félix Germain (1904-1992), professeur, écrivain, alpiniste, a résidé dans la commune, et y est inhumé.
Jean Brian (1910-1990) caricaturiste, dessinateur, illustrateur, affichiste et peintre a résidé à Corenc et y est décédé.
Michel Albouy (1954-), professeur à l'Université Grenoble Alpes et à Grenoble école de management et ancien membre du Conseil scientifique de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) de 2004 à 2013[26], est maire-adjoint aux finances de Corenc[27].
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de l'Isère.
Les armes de Corenc se blasonnent ainsi: Equartelé: au premier d'or au dauphin d'azur crêté, barbé et oreillé de gueules, au second d'azur à tête de lion arrachée d'argent et lampassée de gueules, au troisième de gueules au château d'argent maçonné de sable, au quatrième d'or à l'aigle d'azur, becqué et couronné de gueules.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère: Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 248-255.
«Château de Bouquéron», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Le Chevalier Dauphinois, «La TOUR des CHIENS - Corenc», sur blog.net, Château féodal et ruine médiévale, (consulté le ).
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