Cordelle est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Cordellois.
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Cordelle | |
![]() Vue générale. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône |
Maire Mandat |
Philippe Chatre 2020-2026 |
Code postal | 42123 |
Code commune | 42070 |
Démographie | |
Gentilé | Cordellois [1] |
Population municipale |
916 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 56′ 41″ nord, 4° 03′ 43″ est |
Altitude | Min. 280 m Max. 556 m |
Superficie | 26,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Coteau |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Cordelle est une commune française située à environ 15 km au sud de Roanne, dans le nord du département de la Loire.
Commelle-Vernay | Saint-Cyr-de-Favières | |
Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire | ![]() |
|
Bully | Dancé, Vézelin-sur-Loire | Saint-Priest-la-Roche |
La superficie de la commune est de 2 664 hectares ; l'altitude varie entre 280 et 556 mètres[2].
Le bourg se situe à une altitude d'environ 500 mètres d'altitude. Le point le plus haut de la commune se situe à l'arrière du bourg, au lieu-dit Terrenoire.
Cordelle est située sur le plus grand méandre de la Loire.
Cordelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), forêts (11,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), eaux continentales[Note 3] (5,4 %), zones urbanisées (1,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 418, alors qu'il était de 394 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 81,7 % étaient des résidences principales, 10,6 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,8 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 80,1 %, en hausse importante par rapport à 1999 (68,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) a augmenté : 3,9 % contre 1,2 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 4 à 13[a 3].
L'origine du nom de la commune serait probablement le nom prélatin cord (hauteur) et le suffixe diminutif ella[9]. Au fil des années, le nom de la commune a évolué, passant de Cordella à l'époque romaine à Cordette et 1793 puis Cordelles en 1801 et enfin Cordelle (au XIXe siècle).
La récurrence en roannais des toponymes dérivé de SARMATAS (Sermaize, Sermaise, Sermizelles) et la mention d'un préfet des Sarmates[10] en Gaule indiquent, selon toute vraisemblance, l'installation sur des zones publiques du fisc romain de colonies militaro-agraires constituées de Lètes sarmates au IV-Ve siècles ap. J.-C. Ces unités d'élites de cavaliers-archers, regroupées autour d'un camp à Luré, fondèrent des villages (Sarmatiae) pour y installer leurs familles, cultivèrent la terre tout en assurant la surveillance du réseau routier[11].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[12].
Depuis 1978, quatre maires se sont succédé :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1978 | 1983 | Ernest Bonne | SE | |
1983 | 1989 | Georges Poussinge | SE | |
1989 | 1995 | Ernest Bonne | SE | |
Mars 1995 | Avril 2014 | Jean-Paul Capitan | SE | |
Avril 2014 | En cours | Philippe Chatre | SE |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 916 habitants[Note 4], en augmentation de 1,66 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 000 | 918 | 985 | 1 086 | 1 310 | 1 336 | 1 398 | 1 401 | 1 411 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 501 | 1 555 | 1 560 | 1 455 | 1 437 | 1 388 | 1 481 | 1 490 | 1 418 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 353 | 1 289 | 1 214 | 999 | 934 | 954 | 927 | 814 | 721 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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664 | 625 | 670 | 702 | 749 | 779 | 851 | 888 | 903 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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916 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales regroupant 96 élèves en 2012-2013[17].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 566 €, ce qui plaçait Cordelle au 18 512e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[18].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 590 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,1 % d'actifs dont 65,5 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs[a 4].
On comptait 120 emplois dans la zone d'emploi, contre 94 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 327, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 30,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour trois habitants actifs[a 5].
Au 31 décembre 2010, Cordelle comptait 47 établissements : 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, 7 dans la construction, 17 dans le commerce-transports-services divers et 19 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, quatre entreprises ont été créées à Cordelle[a 7].
La commune contient deux objets classés à l'inventaire des monuments historiques :
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Les armoiries de Cordelle se blasonnent ainsi :
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