Corbenay est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Corbenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (55,9%), zones agricoles hétérogènes (14%), prairies (13,1%), zones urbanisées (10,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1%), eaux continentales[Note 3] (2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le nom du village est mentionné pour la première fois en 1293 dans un acte de la Seigneurie de Faucogney.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le 14 juin 1940, bombardement de la Gare d'Aillevillers, causant 23 victimes.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle se trouve depuis 1801 dans le canton de Saint-Loup-sur-Semouse. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, son territoire s'est agrandi, passant de 13 à 23 communes[8].
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du val de Semouse, créée le 20 décembre 2001.
Dans le cadre des prescriptions du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé en décembre 2011 par le préfet de Haute-Saône, et qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des belles sources, de la communauté de communes Saône et Coney et de la communauté de communes du val de Semouse[9], la commune est membre depuis le de la communauté de communes de la Haute Comté.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Haute-Saône.
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Officier de carrière puis industriel. Secrétaire d’État aux Anciens Combattants (1977 → 1978) Député de la Haute-Saône (2e circ.) (1968 → 1981) Conseiller général de Faucogney-et-la-Mer (1976 → 1983)
mars 1983
mars 2001
Louis Bigey
mars 2001
mars 2008
Angel Damioli
mars 2008
mai 2020
Georges Bardot
Retraité du ministère des affaires étrangères Vice-président de la CC de la Haute Comté (2014 → ) Réélu pour le mandat 2014-2020[11],[12]
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
En 2019, la commune de Corbenay comptait 1263 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres «recensements» sont des estimations.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
714
772
855
912
1 015
1 021
1 019
1 113
1 125
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
951
1 045
1 092
1 056
1 111
1 094
1 110
1 114
1 162
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 111
1 134
1 150
1 040
1 035
1 049
1 007
954
1 037
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 075
1 157
1 241
1 418
1 377
1 392
1 342
1 327
1 300
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 275
1 263
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Société Métallurgique de Corbenay (SMC): fondée en 1870, elle est spécialisée dans les techniques de fabrication de pièces métalliques (découpage, emboutissage, pliage, soudures) et propose des produits propres destinés à la quincaillerie du bâtiment. Elle emploie une vingtaine de personnes environ[15].
Compagnie Française du Panneau (Groupe Parisot): créé en 1969, elle est spécialisée dans la fabrique de panneaux de bois, elle emploie 200 personnes[17].
Transports Clot: entreprise spécialisée dans le transport, affrettement, distribution et logistique qui s'est implanté sur la commune en 2016.
Eurocooler: fabrication de système de refroidissement pour transformateurs électriques.
Industrie du bois à Corbeney.
Lieux et monuments
L'église.
L'église
Consacrée le 21 octobre 1779, l'église est reconstruite au XIXesiècle et restaurée en 1995.
Saint Laurent, diacre martyrisé en 258 à Rome, est le patron de l'église, le vitrail central derrière le maître-autel le représente sur le gril où il a été brulé. De chaque côté du chœur se trouve une statue représentant à gauche saint Laurent, patron de l'église, et saint Étienne à droite, patron de l'église de Fougerolles.
L'église renferme:
la chaire sculptée style Louis XV;
le calvaire de pierre du XVesiècle dans la chapelle des fonts baptismaux;
une statue de la Vierge à l'enfant du XIVesiècle qui est la première statue à droite;
le nouvel autel et le lieu de parole datent de 2003.
L'église Saint-Laurent.
Vue extérieure.
Vue intérieure.
Chair.
Clalvaire du XVesiècle.
La chapelle
située « en bas du village » comme il est dit dans la commune, la rue Henri-Duhaut allant descendent de l'église à la chapelle;
Notre-Dame-d'Espérance;
elle fait partie des chapelles de l'unité pastorale de Fougerolles visitée lors du mois de mai lors des traditionnelles prières à Marie.
La mairie
reconstruite en 1913.
La salle d'asile
construite au XIXe siècle.
ancienne école maternelle.
Située à côté de l'église.
Les fontaines lavoirs
Dateraient d'un projet d'installation dans les années 1860.
Le monument aux morts
il fut inauguré le 21 août 1920.
Situé en face de la mairie, devant l'ancienne école primaire.
L'ancienne école primaire
Bâtiment situé face à la mairie, derrière l'église.
Réceptionnée le 25 juin 1860, le bâtiment actuel fut construit en lieu et place du précédent bâtiment faisant office d'école de 1825 à 1860.
Occupera sa fonction d'école primaire jusqu'en 2010, où le nouveau groupe scolaire de la commune sera inauguré.
Le monument aux morts.
La chapelle Notre-Dame-d'Espérance.
Vue intérieure.
Fontaine.
L'ancienne bibliothèque, ancienne salle d'asile.
Personnalités liées à la commune
Henri Duhaut (ébéniste, né le 28 juillet 1923), Gilbert Duhaut (facteur des postes, né le 17 juin 1914), résistants membres du FTPF, fusillés le 16 février 1944.
Georges Henry, Pierre Henry, résistants, fusillés le 16 février 1944.
Philippe Ballot, archevêque de Chambéry (ordonné le 15 janvier 2009), puis évêque de Metz (installé le 4 septembre 2022).
Héraldique
Blason
Parti de sinople et de pourpre, au cyclamor câblé sur lequel sont passants à l’intérieur trois lièvres réunis en abîme par les oreilles, chacun ayant une oreille en commun avec le précédent et le suivant, les trois oreilles formant un triangle renversé, le tout d’argent brochant sur la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
La devise de la commune est "Varius Sed Unus" (Divers mais unis).
Jumelages
Plaine-Haute, Côtes-d'Armor (France) depuis le 23 avril 2011.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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