Coolus (prononcé [kɔly]) est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Coolus | |
![]() L'église. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Pierre Charlet 2020-2026 |
Code postal | 51510 |
Code commune | 51168 |
Démographie | |
Gentilé | Cooluats, Cooluates |
Population municipale |
220 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 29″ nord, 4° 21′ 18″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 137 m |
Superficie | 13,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-1 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Villers-le-Château | Compertrix | |
![]() |
Sarry | |
Cheniers | Écury-sur-Coole |
La commune se trouve sur le cours de la rivière Coole.
Coolus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,7 %), forêts (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones urbanisées (4,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le lieu est attesté sous plusieurs formes anciennes : Coslus (869)[8] ; Coslud (1158) ; Cosluz (1180) ; Cooluz (1185) ; Corlus (1195) ; Collud (1253) ; Coullus (1308) ; Coulus (1383) ; Coelus (1384) ; Colux (1405) ; Colux (1405) ; Coolus (1508) ; Coulu (1636) ; Collus (1801). Le terme proviendrait du gaulois coslo- signifiant « coudrier, noisettier »[8].
On y a trouvé en 1873 le premier exemplaire d'un casque gaulois et romain, auquel le village a donné son nom. Il est depuis conservé au British Museum[9],[10],[11],[12],[13],[14].
Macaire, chevalier de Coolus, vivait en 1189 et avant lui en 1173, Helwide, dame de Coolus, figurent parmi les bienfaiteurs du prieuré de Vinetz.
La famille Mathé acquit ce village dès le XVIe siècle, puis le partagea avec les Morel de Vitry-le-François auxquels avait succédé, en 1724, M. de Sailly. Bientôt M. Mathé acquit la totalité et le domaine passa par mariage à une branche de la maison de Gauville, famille originaire de Normandie et qui existait encore au XIXe siècle. Le château fut démoli en 1722 et ses matériaux employés aux réparations qu'on faisait alors à Toussaint. On en a rebâtit un peu après (détruit en 2009 par la communauté d'agglomération), que posséda encore la famille Le Rebours jusqu'au XXe siècle. Le baron Henri d'Halloy, époux Le Rebours, acheta le château en 1911. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands et les Anglais qui occupaient le terrain d'aviation d'Ecury-sur-Coole s'y installèrent successivement. La Cense de Beauregard existait sur cette paroisse, appartenant à la famille Lallemand de L'Estrée puis par mariage à la famille de Mordant de Massiac. C’est aujourd'hui un petit château moderne. L'église ne remonte pas au-delà du XVe siècle, date du chœur et d'une partie des transepts. Les nefs sont de la Renaissance. Leurs voûtes sont soutenues par de grosses colonnes rondes, à larges basses, avec de beaux chapiteaux polygonaux. La tour du clocher est carrée, avec ouvertures ogivales. Le 17 juin 1956, monseigneur Pierrard[15] devait procéder au baptême des cloches de l'église. Classé aux monuments historiques, le vitrail (XVIe siècle) situé dans le bras nord du transept représente la charité de saint Martin. Le procès-verbal de la visite épiscopale de 1724 reproche, comme vice dominant des habitants du village, la danse[16],[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1793 | Nicolas Hotelin | ||
1793 | An III | Claude Rémy | officier public et curé | |
An III | An IV | Jean-Baptiste Dominé | officier public et maître d'école | |
An IV | An V | Nicolas Hotelin | officier public | |
An V | An VIII | Jean-Baptiste Dominé | officier public et maître d'école | |
An VIII | 1811 | Eustache de Gauville | ||
1811 | 1815 | Théodore Pein | ||
1815 | 1825 | Charles Noël | ||
1825 | 1831 | Alexandre de Mordant de Massiac[18] | Comte de Mordant, marquis de Massiac Chevalier du Saint-Sépulcre | |
1831 | 1833 | Barthélemy Blion | ||
1833 | 1837 | Charles Athanase Ollivier | ||
1837 | 1860 | Alexandre de Mordant de Massiac | ||
1860 | 1871 | Eugène Beuzard | ||
1871 | 1879 | Odoard Le Rebours | ||
1879 | 1884 | Alfred Dominé | ||
1884 | 1896 | Odoard Le Rebours | ||
1896 | 1900 | Auguste Noël | ||
1900 | 1908 | Charles Le Rebours | ||
1908 | 1912 | Térence Billot | ||
1912 | 1935 | Henri d’Halloy d’Hocquincourt | ||
1935 | 1977 | Gaston Debin | ||
1977 | 1995 | Robert Gérard | DVD | |
1995 | 2014 | Michel Flot | ||
2014[19] | En cours (au 4 juillet 2014) |
Pierre Charlet |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 220 habitants[Note 3], en augmentation de 3,29 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
97 | 104 | 125 | 105 | 131 | 159 | 139 | 149 | 156 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
141 | 136 | 150 | 144 | 165 | 143 | 131 | 135 | 128 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
133 | 132 | 138 | 117 | 147 | 138 | 155 | 152 | 171 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
199 | 189 | 230 | 223 | 200 | 226 | 223 | 223 | 201 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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222 | 220 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur à la colombe d'argent tenant en son bec un rameau d'olivier de sinople, à la champagne ondée de gueules sommée d'une divise ondée aussi d'argent, chargée de trois billettes d'or ordonnées 2 et 1.
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Le blason de Coolus rappelle les armoiries de la famille d'AOUST, ancienne famille seigneuriale de Coolus. L'ondée rappelle ici la Coole qui vient se jeter dans la Marne à Coolus.