Colroy-la-Roche est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Colroy-la-Roche | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de la Bruche |
Maire Mandat |
Émile Fluck 2020-2026 |
Code postal | 67420 |
Code commune | 67076 |
Démographie | |
Gentilé | Colirégiens [1] |
Population municipale |
476 hab. (2019 ![]() |
Densité | 58 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 23′ 28″ nord, 7° 10′ 57″ est |
Altitude | Min. 422 m Max. 730 m |
Superficie | 8,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mutzig |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | colroy-la-roche.valleedelabruche.fr |
modifier ![]() |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Altitude : 475 m.
Saint-Blaise-la-Roche | Blancherupt | |
Saulxures | ![]() |
Bellefosse |
Bourg-Bruche | Ranrupt |
Colroy-la-Roche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (83,9 %), prairies (9 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le village est mentionné pour la première fois en 607-608 sous le nom de Collerinse. Il semble que cette appellation provienne d'un droit de diriger et aider les portages lourds réclamés par les autorités sur la voie des Saulniers entre Saales et Steige[9]. En 1360, le village est appelé pour la première fois Colroy et au XVIIe siècle, son nom alsacien Koenigsberg signifie « la colline du roi ». Après avoir été détruit et en partie décimé pendant la guerre de Trente ans, le village se repeuple avec les nombreux survivants ayant fui dans les bois, bientôt par les réfugiés des zones trop dévastées, avant d'accueillir des revenants vosgiens des contrées voisines, mais aussi des Suisses et autres réfugiés du pays de Montbéliard après 1660.
En 1790, la commune est rattachée au canton de Saâles. Elle a ajouté le toponyme La Roche qui la surplombait avec ses ruines pour se distinguer de Colroy-La-Grande dans le même canton. Nous ne conclurons pas à l'ironie de ce choix, le lieu-dit la Roche a désigné l'ancienne seigneurie voisine du ban de La Roche, devenue luthérienne, une ancienne famille féodale et surtout son château-repaire autrefois remarquable.
Vers 1800 la scierie Haut-Fer se trouvait dans le territoire communal de Ranrupt. Cependant elle appartenait à Colroy-la-Roche. Les édiles de l'époque décidèrent donc d'échanger la possession de la scierie contre celle de 50 hectares de forêt au Climont.
Colroy-la-Roche devient allemand en 1871, puis français après 1918. Le village redevient allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.
![]() |
Les armes de Colroy-la-Roche se blasonnent ainsi : |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
? | ? | Albert Isselé | ||
1989 | 2008 | Émile Fluck | ||
mars 2008 | En cours (au 31 mai 2020) |
Émile Fluck[11],[12] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
- | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 476 habitants[Note 3], en diminution de 2,86 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
404 | 417 | 521 | 511 | 618 | 685 | 676 | 656 | 663 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
638 | 621 | 630 | 601 | 515 | 477 | 467 | 478 | 445 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
439 | 434 | 405 | 379 | 457 | 401 | 389 | 322 | 317 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 274 | 307 | 431 | 435 | 455 | 474 | 480 | 490 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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485 | 476 | - | - | - | - | - | - | - |
Habitat typique : maison de type Haute-Vallée de la Bruche, ancienne ferme de type monobloc.
Église Saint-Nicolas (1779) : les autels baroques proviendraient du mont Sainte-Odile.
Joseph Fréchard, prêtre catholique réfractaire, a été nommé curé de la paroisse de Colroy-la-Roche entre 1802 et 1821. Il a pu y accomplir une première partie de son œuvre pédagogique.
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