Colombier-le-Cardinal est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Colombier-le-Cardinal | |
![]() Le château des Célestins. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Tournon-sur-Rhône |
Intercommunalité | Annonay Rhône Agglo |
Maire Mandat |
Olivier De Lagarde 2020-2026 |
Code postal | 07430 |
Code commune | 07067 |
Démographie | |
Population municipale |
318 hab. (2019 ![]() |
Densité | 127 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 16′ 04″ nord, 4° 44′ 36″ est |
Altitude | Min. 311 m Max. 392 m |
Superficie | 2,5 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Annonay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarras |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune étend ses 2,5 km2 sur une partie fertile du plateau nord-ardéchois. Son nom lui vient du château construit, à l'ouest du village, par le cardinal Bertrand de Colombier. Sa population se partage sur deux sites : au village, près de l'église et de la mairie ; et plus à l'est dans le groupe de hameaux Barlet, les Perrines, Gagnère, les Rivattes[1].
![]() |
Peaugres | Bogy | ![]() | |
N | Saint-Désirat | |||
O Colombier-le-Cardinal E | ||||
S | ||||
Saint-Cyr |
Colombier-le-Cardinal est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,7 %), forêts (23,6 %), prairies (16,6 %), zones urbanisées (9,3 %), terres arables (3,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Faute de textes écrits et de traces archéologiques particulières, les origines de Colombier-le-Cardinal restent mystérieuses. Le village et ses hameaux ont dû peu à peu se former au gré des défrichements agricoles du plateau.
Le nom de Colombier est entré dans l'histoire écrite en même temps que la famille Bertrand de Colombier dont deux membres sont devenus de riches cardinaux. Le second, né en 1299, s'était fait construire un château à Colombier à partir de 1339, mais, en 1361, il l'a fait transformer en couvent pour des religieux Célestins. Le monastère a eu l'avantage de pouvoir gérer les paroisses environnantes, jusqu'à sa fermeture pour cause de décadence en 1778.
L'histoire de la commune commence par sa création en 1790. Celle de la paroisse débute en 1872 par la construction de son église et d'un presbytère, après avoir été dépendante de Saint-Cyr puis de Peaugres. Une population de près de 300 habitants était recensée après la Révolution. Elle a diminué ensuite jusqu'à un minimum de 140 en 1975. L'installation de villas l'a fait remonter en 2015 à 300 habitants[1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1983 | 1995 | Marc Cherpin | ||
mars 1995 | juillet 2005 | Gilles Allemand | ||
juillet 2005 | mars 2008 | Françoise Coillet | ||
mars 2008 | En cours (au ) |
Olivier De Lagarde[9],[10] | DVD | Agent immobilier |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 318 habitants[Note 3], en augmentation de 15,64 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
272 | 312 | 325 | 327 | 336 | 387 | 340 | 360 | 359 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
312 | 299 | 287 | 255 | 256 | 238 | 247 | 237 | 215 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
200 | 210 | 185 | 165 | 166 | 164 | 178 | 167 | 176 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
160 | 150 | 140 | 146 | 201 | 229 | 252 | 251 | 269 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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271 | 318 | - | - | - | - | - | - | - |
Au XIXe et au XXe siècle, la commune a subi fortement le dépeuplement des campagnes. La population a à nouveau augmenté à partir des années 1980, avec l'installation de villas. La plupart des habitants travaillent à l'extérieur, beaucoup à Annonay ou à Davézieux, mais quelques-uns aussi jusqu'à Saint-Étienne, Valence ou Lyon. La commune bénéficie en effet de la proximité des routes de la Vallée. Mais la limitation des périmètres constructibles devrait sans doute freiner ce développement[1].
Classe unique CE1-CM2 en partenariat avec la commune voisine de Bogy, qui accueille les maternelles et CP.
L'« Association Animation Village »
Depuis 22 ans, l'« Association Animation Village » organise des rendez-vous festifs réguliers au long de l'année. En janvier, c'est une soirée spectacle autour de la galette. En février, c'est le carnaval des écoliers de Colombier et de Bogy. En mars, c'est la March'à pied, qui rassemble entre 600 et 1 000 marcheurs. Fin mai, c'est la Fête des classes de l'année : les classards font le tour de la commune sur un char décoré au thème qu'ils ont choisi, avant de s'attabler pour un grand dîner dans la salle communale. En juin, l'accueil de l'Ardéchoise a été primé par deux fois. En septembre, l'association organise un vide-greniers dans le parc du château, et parfois aussi une sortie dans la région[1].
Le château de Colombier-le-Cardinal est lié à la famille Bertrand de Colombier dont deux membres sont devenus de riches cardinaux. Le second, né en 1299, s'était fait construire un château à Colombier à partir de 1339, mais, en 1361, il l'a fait transformer en couvent pour des religieux célestins. Le monastère a eu l'avantage de pouvoir gérer les paroisses environnantes, jusqu'à sa fermeture pour cause de décadence en 1778.
La partie la plus ancienne est la tour carrée qui date du XIVe siècle. Les autres bâtiments de cette époque ont été remplacés en 1675 par trois grands bâtiments disposés en U. L'aile sud est la plus remarquable, avec ses 100 mètres de long sur quatre niveaux. Côté terrasse, on peut y découvrir un immense sous-sol voûté sans cloison ni piliers. Le rez-de-chaussée compte deux pièces classées Monuments Historiques : une « salle du Conseil » de plus de 150 m2 dotée d'un remarquable plafond à la française à 5 mètres de hauteur, et l'ancien « Salon à manger » décoré de peintures murales. Le premier étage abritait des chambres de 4 mètres de hauteur. Le deuxième étage abrite des combles mansardés. L'aile Est, tout aussi longue, a été réaménagée en locaux modernes plus fonctionnels: cuisine, réfectoire, salles de réunions, bureaux, chambres… Au nord-ouest, la partie restante de la troisième aile va être réaménagée[1],[15]. Classé MH (1963)[16]
Un site qui cherche repreneur
Depuis sa fermeture en 1778, le monastère des célestins a connu diverses vicissitudes. Racheté aux enchères en 1790, il a été rapidement revendu, puis une filature de coton s’y est installée en 1798. La filature ayant brûlé en 1820, le site a connu un nouveau rachat puis, en 1859, une situation plus durable avec la famille Barou de la Lombardière de Canson qui a restauré notamment l'aile sud. Puis, à partir de 1961, la société Saint-Gobain y a fait un centre de vacances. En 1982, le Département a racheté et en a confié la gestion aux Familles Rurales, mais en 1998, un lourd déficit met fin à l'expérience. Le site est fermé depuis 2008. Sur les 8 000 m2 bâtis, seule la partie « ferme » (au nord-ouest) a été rachetée, par la communauté Vivarhône. En 2015, des ventes de terrain étaient en projet pour la création d'hébergements pour les visiteurs du Safari Parc[1].
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, construite vers 1872, offre un intérieur recueilli avec comme décoration originale une grande croix en bois d'inspiration africaine. Actuellement, elle dépend de la paroisse catholique « Bienheureux Gabriel Longueville » [17],[18].
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