Colomars (en niçois: Couloumas) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Colomarsois. Colomars fait partie du Pays niçois. La langue locale de Colomars est le niçois.
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Colomars
L’église Notre-Dame-de-la-Nativité de Colomars sur fond de Mercantour enneigé.
Jusqu'en 1860, le nom officiel était en italien: Colomarte.
Géographie
Localisation
La commune de Colomars fait partie du "moyen pays niçois". Elle est située entre la vallée du Var à l'ouest et le flanc du Mont-Chauve à l'est. L'habitat est distribué en plusieurs hameaux:
La Manda et La Valade, situés géographique sur le bas de la commune, dans la plaine du Var,
Le Golfan, occupant une position intermédiaire,
Les Cabanes, la Madone, les Vallières Supérieures, la Colle-Germaineles Freghières, plus haut encore,
La Sirole, dominant les autres quartiers, sur les hauteurs de la commune.
Flore
La flore locale est typiquement méditerranéenne (à l'exception notable des "vallons obscurs[1]") et se compose notamment de forêts de pins et de chênes (verts ou pubescents), de genêts, et d'oliveraies dans les zones agricoles.
Géologie et relief
Parmi ses richesses touristiques, des vallons, dits "vallons obscurs[1]" abritent des réserves géologiques et botaniques[2] agrémentés de cascades et de viaducs ayant alimenté d’anciens moulins à huile.
Catastrophes naturelles - Sismicité
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[3]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Colomars , au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[4].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[5].
c'est à Colomars que naît la source du Magnan, petit cours d'eau qui vient se jeter dans la Méditerranée au niveau du quartier Magnan, quartier situé dans la ville de Nice;
la commune est bordée par le fleuve Var, sur sa limite ouest.
La commune a effectué des opérations de forage en 1903, pour améliorer le captage du Magnan, lequel restera l'unique source d'eau de la commune jusqu'à ce qu'elle soit reliée au réseau général[7].
Colomars dispose de la station d'épuration (STEP) intercommunale de Nice d'une capacité de 650 000 équivalent-habitants[8]. Depuis , la commune dispose d'une seconde STEP située dans le quartier des Vallières[9].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[10].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Pont de la Manda.
Commune desservie depuis la Route nationale 202 ou par la départementale 914.
Gare des Chemins de fer de Provence de Colomars La Manda. Ligne de Nice à Digne[12].
Gare de Nice-Ville.
Intercommunalité
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
Urbanisme
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[13].
Typologie
Colomars est une commune urbaine[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[17] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[22].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (45,5%), zones urbanisées (41,6%), zones agricoles hétérogènes (6,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8%), eaux continentales[Note 3] (1,5%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Colomaris ("...et medietatem de Colomaris...") est mentionné dans une charte datée de 1075[25], son nom viendrait du latin colombarium, c’est-à-dire «pigeonnier».
Histoire
Colomars a été fondé en 1070 lors de la garantie de biens au monastère de Saint-Pons de Nice par les enfants de Rambaud de Nice et Rostaing Laugier de Gréolières[26], puis il devient une dépendance d’Aspremont.
Le décret daté du 2 juin 1874 et signé par le maréchal Patrice de Mac Mahon, président de la République française, sépare Colomars, Aspremont et Castagniers en trois communes distinctes. La municipalité a célébré avec faste les 125 ans de la commune le 19 septembre 1999.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes.
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Liste des maires
La commune de Colomars étant devenue indépendante d'Aspremont le , il n'existe pas d'historique des maires avant l'année . Il est à noter que Henri-Paul Girard est décédé dans le courant de son quatrième mandat, juste avant le premier tour des élections municipales[27]. La mandature d'Emmanuel Arthus a fait l'objet d'une délégation spéciale[7].
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[30]:
total des produits de fonctionnement: 2 880 000 €, soit 831 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 2 504 000 €, soit 723 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 944 000 €, soit 272 € par habitant;
total des dépenses d'investissement: 741 000 €, soit 214 € par habitant;
endettement: 2 242 000 €, soit 647 € par habitant.
Avec (en 2020 toujours) les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 11,79%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 13,60%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 89,22%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés issue des statistiques INSEE "Revenus et pauvreté des ménages en 2019"[31]:
nombre de ménages fiscaux: 1263;
nombre de personnes dans les ménages fiscaux: 3176;
médiane du revenu disponible par unité de consommation: 26 990 €;
part des ménages fiscaux imposés: 71%.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 3 482 habitants[Note 4], en augmentation de 4,82% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
572
567
547
586
581
546
567
533
483
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
515
503
514
432
535
679
979
1 241
1 714
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
-
-
2 307
2 876
3 129
3 161
3 253
3 325
3 482
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune de Colomars est située dans l'Académie de Nice. Elle dépend de la zone B pour les vacances scolaires.
Les établissements d'enseignements présents sur la commune sont les suivants[36],[37]:
école maternelle publique Les Serraires;
école primaire publique H.P. Girard - Les Serraires;
école primaire publique de La Manda;
école primaire publique de La Sirole.
Les autres établissement dont dépendent les administrés de Colomars sont:
Culte catholique, Paroisse Saint-Vincent Diacre[39], Diocèse de Nice.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Autrefois, on vivait de la culture de la vigne et de l’olivier, supplantée partiellement par celle de l’œillet au XXesiècle. Les cailletiers produisent encore une huile à la saveur citronnée et anisée[40].
Plusieurs ouvrages militaires faisant partie du système Séré de Rivières sont présents sur la commune de Colomars:
L'ouvrage principal, dit Fort Casal, construit en -, soit postérieurement à la crise de l'obus torpille. Etabli avec sa batterie au lieu-dit Les Cabanes, sa position stratégique lui permettait de défendre la basse Vallée du Var. L'armement d'origine était constitué de pièces de 120 mm[43]. Entre et , le Fort Casal a fait l'objet de travaux d'aménagement pour répondre aux besoins sportifs, culturels et associatif de la commune de Colomars[44],[45].
Une batterie ouverte, ouvrage annexe de l'ouvrage principal. Dite batterie de la Bégude, elle est construite en - et située à environ 1 kilomètre au nord-est de l'ouvrage principal[46].
Patrimoine religieux
Église Saint Pierre de La Manda[47],[48], édifiée à l'aide de préfabriqué, en 1969, au sein d'un parc clôturé.
Église Notre-Dame-de-la-Nativité, achevée en (mais réalisée en différentes tranches), sur l'emplacement d'une "capella della Santisssima Virgine" (mentionnée dans les archives dès )[49]. D'un style néo-classique, elle a été rénovée en à l'occasion d'un chantier école, la cérémonie de bénédiction ayant eut lieu le par le Chancelier de l’Evêché, l’Abbé Stéphane DRILLON[50]. Elle possède une nef et deux collatéraux de deux travées avec voûte en berceau, ainsi que deux chapelles latérales, et un chœur à chevet plat. Le maître-autel de marbre blanc installé en , a été détruit. Différentes œuvres y sont visibles: Antoine l'Ermite de Cuggia (tableau, ), la mort de Joseph et les âmes du Purgatoire de Carolus Ichardi (tableau, ), Saint Erige ressuscitant un enfant mort-né (tableau anonyme, non daté) et le chemin de croix, réalisé par des artistes de Colomars d'après l'œuvre de Eugène Kazimirowski[49].
Chapelle Saint-Roch[51], située dans le quartier de la Sirole[52] et dont la construction démarre en . L'édifice est béni le . Elle fut érigée à la demande des habitants du quartier, du fait de l'éloignement de ce dernier d'avec l'édifice religieux principal de la commune, Notre-Dame-de-la-Nativité. Elle possède une nef unique de deux travées, prolongée d'un cœur en abside. Elle fut entièrement restaurée en , pour les 125 ans de sa construction[49].
Autres lieux et monuments
La mairie de Colomars, installée depuis 1928 au sein d'une ancienne propriété agricole, laquelle fut léguée par l'ancien maire Étienne Curti. Elle fit l'objet d'un réaménagement en 1993[49].
Le site Natura 2000 des "vallons obscurs"[55]. Les "vallons obscurs" se trouvent être des canyons, sculptés par l'eau dans un terrain particulier appelé poundingue. Ces vallons, du fait de leur profondeur, conservent fraicheur et humidité si bien qu'une végétation particulière (montagnarde et subtropicale) s'y maintien toute l'année, et contraste avec la flore méditerranéenne alentour.
Sentier de grande randonnée 52 (Parc du Mercantour).
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Héraldique
Blason
D’or au mont de gueules sommé d’un coq du même[57].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Galerie
Hôtel de ville.
Église Notre-Dame-de-la-Nativité.
Place de la Madonne.
Monument aux morts.
Batterie de la Bégude.
Mur de poudingue.
Voir aussi
Bibliographie
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.I: Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 1077p. (ISBN2-84234-071-X)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Service du patrimoine culturel du Conseil Général des Alpes-Maritimes, Passeurs de Mémoire - Patrimoine des Alpes-Maritimes: entre Var et Paillon, Conseil Général des Alpes-Maritimes, , 192p. (ISBN978-2-9519981-3-1)
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