Codolet est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
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Codolet | |
L'église. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Sébastien Bayart 2020-2026 |
Code postal | 30200 |
Code commune | 30084 |
Démographie | |
Population municipale |
618 hab. (2019 ![]() |
Densité | 120 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 07′ 37″ nord, 4° 42′ 10″ est |
Altitude | Min. 27 m Max. 50 m |
Superficie | 5,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bagnols-sur-Cèze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Roquemaure |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | codolet.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges » et « le Rhône aval ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Codolet est une commune rurale qui compte 618 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Codolétiens ou Codolétiennes.
La commune de Codolet est située près des communes d'Orsan et de Chusclan.
La commune possède un lac sur l'ilon de Codolet, très prisé par les locaux durant la saison estivale.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chusclan », sur la commune de Chusclan, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de précipitations de 757 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 42 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Un arrêt de bus y est implanté, utilisé uniquement à des fins scolaires.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[17] :
Codolet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Le site nucléaire de Marcoule est en partie implanté sur la commune.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (68,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,5 %), eaux continentales[Note 8] (10 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (1,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Codolet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage et le risque nucléaire[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[26]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27],[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 1996, 1998, 2002 et 2003[29],[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 262 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 262 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[34].
La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour du site nucléaire de Marcoule, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés d'iode[35].
Le , une explosion dans un four de retraitement des déchets nucléaires de Centraco de Marcoule tue un employé et en blesse quatre autres, provoquant un incendie et une fuite. L'exploitant a déclaré que le four contenait 63 kBq, mais il s’avérait qu'il contenait 30 MBq (500 fois plus). Cet accident a été classé niveau 1 INES par l'ASN le 29 septembre[36].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1989 | 1993 | Gabriel Bouillard | ||
1993 | 2014 | Serge Boissin | DVG | Président de la communauté de communes |
2014 | En cours | Sebastien Bayart | REG | Employé |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 618 habitants[Note 10], en diminution de 10,82 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
590 | 577 | 699 | 806 | 874 | 837 | 794 | 817 | 806 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
788 | 809 | 764 | 697 | 686 | 678 | 640 | 614 | 611 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
556 | 510 | 536 | 462 | 395 | 399 | 327 | 335 | 344 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
381 | 393 | 386 | 433 | 458 | 558 | 639 | 673 | 700 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
685 | 618 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village possède une école maternelle et primaire.
Un feu d'artifice,assez réputé aux alentours, est donné le jour de la fête nationale. La commune organise beaucoup d'autre festivités, telles que la fête médiévale ou encore la fête de la musique.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 260 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 613 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 650 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10 % | 11 % | 9,9 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 429 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (68,4 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 934 emplois en 2018, contre 974 en 2013 et 753 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 297, soit un indicateur de concentration d'emploi de 314,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,4 %[I 10].
Sur ces 297 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 51 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 6,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et[I 12].
50 établissements[Note 13] sont implantés à Codolet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 50 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 9 | 18 % | (7,9 %) |
Construction | 9 | 18 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 26 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 2 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 10 % | (3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 12 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 6 | 12 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 50 entreprises implantées à Codolet), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 33 | 27 | 14 | 8 |
SAU[Note 15] (ha) | 274 | 307 | 210 | 107 |
La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (33 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 107 ha[44],[Carte 5],[Carte 6].
Il y a une église catholique, où est donnée une messe mensuelle.
![]() |
Blason | D'argent à la fasce losangée d'or et de gueules[45]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |