Cobonne est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cobonne | |
![]() Eglise Saint-Pierre de Cobonne | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Die |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Drôme |
Maire Mandat |
Philippe Ribière 2020-2026 |
Code postal | 26400 |
Code commune | 26098 |
Démographie | |
Gentilé | Cobonnois |
Population municipale |
167 hab. (2019 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 45′ 37″ nord, 5° 04′ 32″ est |
Altitude | Min. 231 m Max. 750 m |
Superficie | 11,2 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Crest (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Crest |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont dénommés les Cobonnois[1].
Cobonne est située dans la vallée de la Sye, elle-même située à l'ouest de la vallée de la Gervanne.
La mairie se situe à 8 km au nord-est de Crest et à 33 km à l'est de Valence, préfecture de la Drôme, ainsi qu'à 140 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Vaunaveys-la-Rochette | Vaunaveys-la-Rochette Gigors-et-Lozeron |
Suze | ![]() |
Vaunaveys-la-Rochette Crest |
N | Suze | ||
O Cobonne E | ||||
S | ||||
Crest Aouste-sur-Sye |
Aouste-sur-Sye | Aouste-sur-Sye |
Sites particuliers :
Le territoire communal est traversé, selon un axe nord-sud (légèrement orienté vers le sud-ouest) par le torrent de la Sye, affluent de la Drôme, d'une longueur totale de 12 km.
La source de cette rivière est estimée à une altitude de 706 m[2], au pied du plateau de Savel sur le territoire de la commune de Gigors-et-Lozeron.
Pour un article plus général, voir Climat de la Drôme.
Cobonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), prairies (16 %), terres arables (3,3 %), zones urbanisées (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Situé au sud du massif préalpin du Vercors, le bourg ancien se présente sous la forme d'un village perché dominant la vallée de la Sye.
La plus grande partie du territoire de la commune est située dans la vallée de la Sye, tandis que le vieux village de Cobonne, situé au nord du territoire, est répertorié comme un village perché du Val-de-Drôme[9], lieu d'une ancienne fortification.
Il s'agit d'un village à vocation rurale dont la grande majorité des habitations sont situées le long d'une unique route départementale remontant un torrent qui s'écoule depuis les contreforts du massif du Vercors. L'ancien bourg a été restauré et attire de nombreux touristes durant la période estivale[10].
Site Géoportail (carte IGN)[11] :
La commune de Cobonne est situé hors des grands axes de communinication. Elle est cependant traversée par un axe secondaire, la route départementale No 731 (RD 731) qui relie la commune d'Aouste-sur-Sye et la commune de Gigors-et-Lozeron.
Cette route se raccorde au sud à la RD 93 qui relie Crest à Aspres-sur-Buëch et au nord à la RD 732 qui relie Beaufort-sur-Gervanne à Combovin.
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :
Le toponyme est peut-être issu du gaulois cumba signifiant « combe » et décrivant une petite vallée entourée de montagnes[réf. nécessaire].
Pour un article plus général, voir Histoire de la Drôme.
Période celtique : le territoire fait partie de la tribu gauloise des Voconces.
À la suite de la conquête romaine de la Gaule, un village gallo-romain est créé[13]. Il est situé non loin de l'ancienne agglomération nommée Augusta Vocontiorum (ville actuelle d'Aouste-sur-Sye).
Vers l'an 1000, le territoire est rattaché au royaume de Bourgogne[réf. nécessaire].
La seigneurie[12] :
Avant 1790, Cobonne fait partie de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église était dédiée à saint Pierre et dont les dîmes appartenaient au prieur de Gigors qui présentait à la cure[12].
En 1790, la commune est comprise dans le canton d'Aouste. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Crest-Nord[12].
Pendant la Seconde guerre mondiale, des combats se déroulèrent dans les vallées de la Gervanne et de la Sye. Le village, situé dans une zone de maquis, a subi un bombardement intensif de la part des Allemands. Il fut quasiment abandonné par la suite[réf. nécessaire].
Depuis, la commune s'est peu à peu repeuplée et, dans les années 1970, des citadins ont restauré certaines maisons.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire | ||||
1790 | 1871 | ? | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | 1874 | ? | ||
1874 | 1878 | ? | ||
1878 | 1884 | ? | ||
1884 | 1888 | ? | ||
1888 | 1892 | ? | ||
1892 | 1896 | ? | ||
1896 | 1900 | ? | ||
1900 | 1904 | ? | ||
1904 | 1908 | Antoine Lombard | conseiller d'arrondissement (Canton de Crest-Nord) | |
1908 | 1912 | ? | ||
1912 | 1919 | ? | ||
1919 | 1925 | ? | ||
1925 | 1929 | ? | ||
1929 | 1935 | ? | ||
1935 | 1945 | ? | ||
1945 | 1947 | ? | ||
1947 | 1953 | ? | ||
1953 | 1959 | ? | ||
1959 | 1965 | ? | ||
1965 | 1971 | ? | ||
1971 | 1977 | ? | ||
1977 | 1983 | ? | ||
1983 | 1989 | ? | ||
1989 | 1995 | ? | ||
1995 | 2001 | Michèle Gascoin | ||
2001 | 2008 | Michèle Gascoin | maire sortante | |
2008 | 2014 | Michèle Gascoin | maire sortante | |
2014 | 2020 | José Lothe | (sans étiquette) | retraité de l'enseignement |
2020 | En cours (au 26 novembre 2020) |
Philippe Ribiere[14][source insuffisante] |
Administrativement la commune est comprise dans l'arrondissement de Die, dans le canton de Crest.
Elle est également une commune adhérente de la communauté de communes du Val de Drôme qui comprend trente communes et dont le siège est situé à Eurre.
En 2020, la commune n'est pas répertoriée sur les annuaires de jumelage.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 167 habitants[Note 3], en augmentation de 0,6 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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260 | 141 | 241 | 253 | 244 | 246 | 245 | 251 | 263 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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255 | 256 | 249 | 211 | 205 | 206 | 272 | 214 | 219 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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208 | 214 | 181 | 157 | 133 | 154 | 142 | 120 | 115 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
124 | 116 | 96 | 117 | 119 | 130 | 156 | 158 | 165 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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164 | 167 | - | - | - | - | - | - | - |
Début XXIe siècle : il reste encore quelques paysans originaires de la commune et des environs mais il y a une importante population de néoruraux, notamment dans la partie basse de la vallée de la Sye, en grande partie due au fait que l'agglomération valentinoise, bassin principal d'emplois de la région, est située à moins de 35 km du centre de la commune[réf. nécessaire].
Deux écoles accueillent les enfants de la commune qui est rattachée à l'académie de Grenoble[19] :
La fête locale est célébrée le 15 août[20].
La communauté catholique et l'église paroissiale (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte Famille du Crestois, elle même dépendante du diocèse de Valence[21].
En 1992 : céréales, ovins, élevage de faisans[20].
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Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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