Coaraze (Coarasa en occitan alpin) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Coaraziens et les Coaraziennes.
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Coaraze | |
![]() Vue du village depuis le chemin du Calempaou Supérieur. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Alpes-Maritimes |
Arrondissement | Nice |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays des Paillons |
Maire Mandat |
Monique Giraud-Lazzari 2020-2026 |
Code postal | 06390 |
Code commune | 06043 |
Démographie | |
Gentilé | Coaraziens |
Population municipale |
822 hab. (2019 ![]() |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 51′ 54″ nord, 7° 17′ 45″ est |
Altitude | Min. 313 m Max. 1 414 m |
Superficie | 17,14 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nice (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Contes |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est situé à 667 m d'altitude sur un piton gréseux qui domine la vallée du Paillon de Contes, au pied du mont Férion (1 412 m). La commune est traversée du sud au nord par la D 15, qui communique, par le col Saint-Roch, avec Lucéram.
Le finage est essentiellement forestier (conifères, mimosas). Près du village médiéval sont situés des oliviers en terrasse.
Duranus | Duranus | Lucéram |
Levens | ![]() |
Lucéram |
Levens | Bendejun, Contes, Berre-les-Alpes | Berre-les-Alpes |
Coaraze est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (77,3 %), forêts (20,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), zones urbanisées (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Ce toponyme est attestée sous les formes castellum Caude rase en 1108, Coarasa en 1235, Cosarasa en 1240 et Cauda Rasa en 1256[8]. En occitan coa rasa se traduit par « queue rasée » ; cependant il est plus probable que ce nom est une déformation du latin quadrata (villa), « ferme carrée », avec l'attraction du latin cauda, qui devient l'occitan coa (queue).
En occitan nissart le nom de la commune est Coarasa.
Ligures, Celtes et Romains s'y sont succédé.
À l'emplacement de la chapelle Saint-Michel se trouve le site primitif de Rocasparviera. Il a été acquis par Robert le Sage en 1325. Daniel Marquesani fut un familier du roi Robert ; il connut une ascension rapide puisque de simple notaire immigré à Nice à la fin du XIIIe siècle[9], il devint coseigneur de La Turbie (1329-1331) puis seigneur de Coaraze et Castellan à vie de Villefranche[10]. Raymond Marquesani succéda à son père comme castellan de Villefranche et son frère, Louis, hérita de la seigneurie de Coaraze. Le 14 septembre 1346, il acheta tout ce que le damoiseau Boniface Chabaudi, seigneur de Roquebrune possédait dans les territoires de Roquebrune, Palayson et Villepey[11].
Le Coaraze est érigé en baronnie. De 1744 à 1748, après avoir prêté serment à l’Infant d’Espagne, il a une administration espagnole. La route de Nice parvient au village, ce qui lui permet d’être desservi en 4 heures de diligence.
En 1793 y a eu lieu la bataille de Coaraze, dans laquelle le chef de bataillon Claude-Victor Perrin, le futur Maréchal Victor, a repoussé une force de 3 000 Piémontais et un régiment d'émigrés avec son bataillon de 600 hommes, un fait d'armes mis à l'ordre de l'armée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1953 | 1970 | Paul Mari d'Antoine | ||
1970 | 1983 | Paul Mari de Liou | SE | |
1983 | 1989 | Jean-Claude Mari | ||
1989 | 2001 | Eliane Mari-Fontana | UDF | |
mars 2001 | 2003 | Gérard Galéano | ||
2003 | mars 2008 | Michel Peglion | DVD[12] | |
mars 2008 | En cours | Monique Giraud-Lazzari[13] | SE | Retraitée de l'enseignement |
En 2012, Coaraze fait partie de la métropole Nice Côte d'Azur. En novembre 2012, le conseil municipal de la commune vote à l'unanimité pour son départ de la métropole et son intégration à la communauté de communes du pays des Paillons, suivant en cela les orientations fixées en 2011 par le schéma départemental de coopération intercommunale[14]. Le changement est effectif le 1er janvier 2014[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 822 habitants[Note 3], en augmentation de 1,86 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
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489 | 845 | 536 | 558 | 737 | 795 | 829 | 769 | 770 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
695 | 655 | 642 | 628 | 572 | 623 | 619 | 572 | 568 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
495 | 477 | 461 | 473 | 331 | 317 | 421 | 513 | 327 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - |
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463 | 540 | 654 | 712 | 729 | 807 | 825 | 822 | - |
Un des plus beaux villages de France[19] avec ses ruelles et ses passages voûtés. En 1960, le maire de l'époque demanda à plusieurs artistes célèbres de réaliser des cadrans solaires, instrument traditionnel des pays méditerranéens. Jean Cocteau, notamment, réalisa Les Lézards en collaboration avec le céramiste Gilbert Valentin. Huit cadrans furent posés puis le projet fut abandonné avant d'être repris par la nouvelle municipalité en 2008. Ils ornent désormais la mairie, la place de l'église, l'école, etc.
Fait à Coaraze, court métrage réalisé par Gérard Belkin et récompensé par le Prix Jean-Vigo en 1965
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D’or au lézard montant d'azur à la queue rompue en pointe |
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