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ClionÉcouter est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Clion

L'église Saint-André.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Isabelle Tardy
2020-2026
Code postal 17240
Code commune 17111
Démographie
Gentilé Clionnais
Population
municipale
820 hab. (2019 )
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 49″ nord, 0° 30′ 00″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 43 m
Superficie 15,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Jonzac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Clion
Géolocalisation sur la carte : France
Clion
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Clion
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Clion
Liens
Site web www.clion-sur-seugne.fr

    Ses habitants sont appelés les Clionnais et les Clionnaises[1].


    Géographie



    Urbanisme



    Typologie


    Clion est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,5 %), forêts (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), cultures permanentes (5,2 %), prairies (2,1 %), zones urbanisées (1,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Clion est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Rochette et la Seugne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1999 et 2010[10],[8].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Clion.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Clion.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[11]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 50,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 493 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 245 sont en en aléa moyen ou fort, soit 50 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[8].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].


    Localisation et accès


    La ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean traverse la commune qui y possède une gare desservie par des TER entre Saintes et Bordeaux.

    Gare de Clion-sur-Seugne.
    Gare de Clion-sur-Seugne.

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Clion-sur-Seugne
    Mosnac Saint-Georges-Antignac
    Saint-Genis-de-Saintonge Lussac
    Saint-Sigismond-de-Clermont Guitinières Saint-Germain-de-Lusignan,
    Saint-Hilaire-du-Bois

    Hydrographie


    La commune est traversée par la Seugne, affluent en rive gauche de la Charente.


    Toponymie


    Les étymologistes ont fait plusieurs hypothèses sur Clion.

    Certains y voient un ancien Claudiomagus ou « village-marché de Claudius », tel son homonyme de Clion, en Berry. Le terme gaulois de -magos était souvent employé dans les noms de villages agricoles peuplés de cerfs, qui servaient aussi souvent de lieux d’échanges. Signifiant littéralement marché, le mot pris ensuite progressivement le sens de ville. On le retrouve, par exemple, dans le nom antique de la ville d'Argenton-sur-Creuse, Argantomagos.

    D’autres étymologistes affirment que le toponyme constitue un diminutif de clie, un terme saintongeais dérivé du gaulois cleta (ou clita) et équivalent de l’ancien français claye (ou claie). Le mot désignait une grande plaque fabriquée à partir de brins d’osier que l’on tressait finement, qui pouvait servir de porte.

    Enfin, il est possible que le toponyme vienne du mot gaulois glen (= vallée comportant un cours d’eau) voire du gaulois glasto (vert).

    Au XVe siècle, on retrouve l’orthographe de Clyons sur un parchemin du 21 Juin 1484 : hommage fait à l’abbé de St Germain des Prés par Regnault de Sainte-Maure, seigneur de Jonzac, pour sa châtellenie de Jonzac. L’origine de ce terme pourrait se retrouver dans le latin Clyens « protégé ». On remarque, par exemple, cette orthographe[15].

    Le village a parfois été connu jadis sous le nom de Saint André-de-Clion[16].


    Histoire


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    Administration


    La mairie.
    La mairie.
    Article connexe : Administration de la Charente-Maritime.

    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1835 1848 Jean Eveillé    
    1848 1852 Etienne Nauzais    
    1852 1871 Jean Eveillé    
    1871 1891 Jacques Martin    
    1891 1908 François Couillau    
    1908 1919 Amédé Couillau    
    1919 1923 Ferdinand Perinaud    
    1923 1930 Achille Forsant    
    1930 1943 Léopold Drillaud    
    1943 1945 Constant Betard    
    1945 1959 Maurice Trebuchet    
    1959 1995 René Lanoue    
    1995 2001 Serge Baudry    
    2001 2008 Philippe Lanoue    
    2008 2014 Josette Mauroy SE Gérante d'entreprise

    Région


    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.


    Démographie


    Article détaillé : Démographie de la Charente-Maritime.

    Évolution démographique


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

    En 2019, la commune comptait 820 habitants[Note 3], en diminution de 1,68 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9909511 0931 0831 0851 0311 0321 0111 014
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0299941 014950983963936877819
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    802830790807731713731716675
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    701679596715743723750819813
    2019 - - - - - - - -
    820--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie


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    Équipements, services et vie locale


    L'école communale est située près de la mairie.


    Culture


    Un musée artisanal et rural est situé au bourg. La bibliothèque municipale est près de la mairie.


    Lieux et monuments



    Patrimoine religieux



    Patrimoine civil



    Personnalités liées à la commune



    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Les risques près de chez moi - commune de Clion », sur Géorisques (consulté le )
    9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    12. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Clion », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    15. M. l’Abbé Bertrand de Cugnac, Jonzac et Ozillac,
    16. « Histoire », sur www.clion-sur-seugne.fr (consulté le )
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    21. « Église Saint-André », notice no PA00104654, base Mérimée, ministère français de la Culture
    22. Thomas Brosset, « Treize villages unis pour le meilleur et pour le pire », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le )
    23. Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294), p. 188

    На других языках


    [de] Clion (Charente-Maritime)

    Clion ist eine französische Gemeinde mit 820 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Charente-Maritime in der Region Nouvelle-Aquitaine; sie gehört zum Arrondissement Jonzac und zum Kanton Jonzac.

    [en] Clion, Charente-Maritime

    Clion (French pronunciation: [klijɔ̃] (listen)) is a commune in the Charente-Maritime department in southwestern France.
    - [fr] Clion (Charente-Maritime)

    [ru] Клион (Приморская Шаранта)

    Клио́н (фр. Clion) — коммуна во Франции, находится в регионе Пуату — Шаранта. Департамент коммуны — Приморская Шаранта. Входит в состав кантона Сен-Жени-де-Сантонж. Округ коммуны — Жонзак.



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