Clessé est une commune française située en Haut-Mâconnais dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Clessé | |
![]() L'église Notre-Dame. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Mâcon |
Intercommunalité | Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Chervier 2020-2026 |
Code postal | 71260 |
Code commune | 71135 |
Démographie | |
Gentilé | Clesséens[1], Clessois[2], Ch’liess’roux[2] |
Population municipale |
891 hab. (2019 ![]() |
Densité | 89 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 25′ 02″ nord, 4° 48′ 56″ est |
Altitude | Min. 200 m Max. 326 m |
Superficie | 10,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Hurigny |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | clesse71.fr |
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Elle fait désormais partie du canton d'Hurigny, après avoir appartenu au canton de Lugny de 1790 à 2015.
Clessé est un village viticole du Mâconnais, situé à 15km de Mâcon, et à 20km de Tournus.
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![]() |
Péronne | Viré | ![]() | |
Saint-Maurice-de-Satonnay | N | Saint-Albain La Salle | ||
O Clessé E | ||||
S | ||||
Laizé | Charbonnières |
Clessé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (29,4 %), forêts (22,6 %), terres arables (20,5 %), prairies (18,1 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
À l’ère tertiaire, le village de Clessé et sa région étaient submergés par les eaux du lac bressan formé par le barrage glaciaire du glacier du Rhône dans la Dombes qui refoula longtemps la Saône et l’Ain.
L’eau atteignait la cote de 270 m, de sorte que les hauts de Clessé et de sa voisine Quintaine qui en émergeaient formaient une presqu’île. Les parties basses qui abritent aujourd’hui, notamment Belange, Vesvre, Longeret, Charbonnières, Laizé, Saint-Maurice et Senozan étaient sous les eaux.
La découverte aux confins de la commune de silex taillés ainsi que les restes d’un atelier, rend certaine la présence à Clessé d’hommes préhistoriques contemporains de ceux de Solutré. Selon Emile Violet, les hommes de Solutré venaient s’y approvisionner car la qualité était incomparable pour les armes et les outils.
Émile Violet lui-même découvrit à Vesvre et « sur le Mont » lames et nucléus ou bloc de silex dont des lames furent détachées par percussion par les hommes préhistoriques.
En « Bélange » se trouve une source, dite « petite fontaine » recouverte d’une pierre qui semble être un mégalithe, pierre funéraire préhistorique et dont on pense qu’elle a servi par la suite aux cérémonies druidiques qui généralement se pratiquaient près des sources.
Cette pierre, aujourd’hui tombée, compte neuf traits, très nets, tracés par frottement, sans que l’on en sache la raison.
Il a aussi été prétendu que l’appellation dérivée du lieudit « les Fonderies » viendrait de « fons druidarium » ou fontaine des druides. Toutefois cette étymologie n’est pas certaine.
L’origine de Clessé est sans nul doute gallo-romaine comme l’indique son appellation latine « Classiacus » qui dérive elle-même du nom du premier possédant du lieu, à savoir Classius, suivi du suffixe gallo-roman -acum.
De nombreux vestiges retrouvés témoignent de l’importance de cette époque.
Ainsi de beaux fragments de tuiles romaines à rebords ont été recueillis aux « Sandines » dans le mur Claude Berthoud.
Dans les vignes « Lacroze » des vestiges d’un puits existent encore et des fondations en demi-cercle y ont été retrouvées ; dans la vigne Violet, un autre puits semble exister en « Sous Mont ».
Tout près de là, à la crête de « Berthoud », en deux endroits, des sépultures en caisson ont été découvertes en 1927, orientées à l’est, recouvertes de dalles, avec ossements en bon état.
D’autres sépultures en caissons ont été trouvés à Clessé : en 1899, à « La Croix » (à l’angle des chemins de Breillonde et de la Troupe où on voit encore la tranche des dalles[10], et à la « Rosande » vers 1898.
Enfin des crânes et ossements ont été mis au jour aux Teppes–Malmont, près de la voie romaine. On a supposé qu’il s’agissait des restes d’ouvriers occupés à la construction de ce chemin et inhumés sur place.
Les romains établirent de nombreuses routes, dites voies romaines. À Clessé, elle est très apparente encore au lieudit « les Justices » où ses pavés sont intacts. On l’appelle toujours le « chemin romain ».
Fin juillet 1789 : épisode de la Grande Peur en Mâconnais. Parmi d'autres brigands arrêtés, le Clessséen Benoît Bonnet, marchand, est pendu à Tournus[11].
1790 : à la création des cantons, la commune de Clessé est rattachée au canton de Lugny, alors composé de douze communes[12].
1876 : première infestation phylloxérique repérée sur le territoire de la commune[13].
Début 1927 : fondation de la coopérative vinicole de Clessé, avec Joanny Huet, maire, pour président.
8 janvier 1934 : fondation du Syndicat intercommunal des eaux du Haut-Mâconnais, auquel appartiennent Clessé et neuf autres communes (Lugny, Burgy, Cruzille, Viré, Saint-Maurice-de-Satonnay, Vérizet, Bissy-la-Mâconnaise, Péronne et Montbellet), rejointes le 16 août 1934 par Plottes, Chardonnay et Uchizy (puis par Farges et Grevilly en 1938 et par Saint-Gengoux-de-Scissé, Azé et Igé après-guerre).
1972 : création du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny (siège en mairie de Lugny), auquel adhèrent Clessé et treize autres communes du Haut-Mâconnais, avec pour objet : la couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du collège de Lugny, la réalisation d'une maison de retraite, la création et le fonctionnement de tous services sociaux (tels que dispensaire, aide à domicile par exemple), la réalisation de travaux d'assainissement, le ramassage d'ordures ménagères et l'entretien de la voirie communale[14].
1993 : fondation de la communauté de communes de la Haute-Mouge (avec Saint-Maurice-de-Satonnay, Péronne et Azé), ayant Azé pour siège. À cette première communauté de communes a succédé, le 1er janvier 2003, la Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2014 | Gilbert Mornand | PS | |
mars 2014 | en cours | Jean-Pierre Chervier | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 891 habitants[Note 3], en augmentation de 8,79 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 184 | 1 241 | 1 297 | 1 071 | 1 078 | 1 138 | 1 151 | 1 105 | 1 096 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 041 | 1 012 | 1 004 | 991 | 1 007 | 964 | 885 | 745 | 770 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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773 | 768 | 790 | 671 | 612 | 600 | 580 | 549 | 539 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
462 | 410 | 443 | 625 | 671 | 700 | 808 | 830 | 863 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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891 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Une école primaire et maternelle est en activité existent à Clessé.
Clessé est un village qui a un club de football, le FC Clessé (FCC) qui évolue en 2018-2019 pour ces deux équipes séniors en Départementale 2 (équipe 1) et Départementale 4 (équipe 2)[19].
Clessé appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
C'est un peu avant la dernière guerre que la paroisse de Clessé, en même temps que Péronne, fut définitivement rattachée à celle de Lugny pour le culte (à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l'initiative de monseigneur Joseph Robert)[20].
Sont à voir à Clessé :
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Blason | Coupé : au 1er parti au I d’azur à l'église d'argent sur une colline du même chargée d’un vignoble de sinople, au II d'argent à la grappe de raison d’or feuillée de sinople, au 2e de gueules à trois annelets d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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