Clans (prononcer le "s" final, [klɑ̃s]) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Clans
Vue du village dominé par la collégiale Sainte-Marie.
Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Clans
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Ses habitants sont appelés les Clansois.
Géographie
Localisation
Clans est une commune de moyenne altitude (690 m), située au-dessus de la vallée de la Tinée, à 60 km de Nice.
Géologie et relief
La commune est vaste, et comporte une grande partie de forêt; elle s'étend du lit de la Tinée, les hameaux de Pont-de-Clans et du Bancairon faisant partie de la commune, aux sommets du mont Tournairet.
Catastrophes naturelles - Sismicité
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[1]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Clans, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[2].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].
vallons d'ullion, de la serre, du monar, de lambertisse, de la nouguière, de l'adoucet, de la chaudane, des bouis, de bassacros, de cavier, du cougné, de bairols, de figgiette, de la chalanche, de pèlegrin,
la vallière obscure,
ravin de la médecine,
Clans dispose de deux stations d'épuration:
Clans Le Périer d'une capacité de 700 équivalent-habitants[5],
Clans St Jean d'une capacité de 250 équivalent-habitants[6].
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[7],[8].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Intercommunalité
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
Urbanisme
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[9].
Typologie
Clans est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Village desservi par la départementale 55 depuis la D 2205.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune desservie par le réseau Lignes d'Azur.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Clans
Marie
Marie
Venanson
Bairols
Venanson
Tournefort
La Tour
Utelle
Toponymie
«Le chef-lieu (des Vellauni)» s’appela Clan c'est-à-dire centre des réunions[16]. (?)
Histoire
Le peuplement de la région est très ancien; en attestent le «pont dit romain» en dessous de Clans, situé sur une ancienne voie romaine[17], ainsi que les vestiges de l'âge du bronze trouvés dans la commune. Sans doute la situation de Clans, sur un promontoire offrant à la fois terres cultivables, eau et facilité de défense, sont-ils des facteurs expliquant ce choix.
Jusqu'au XIVesiècle, le village était situé plus bas, au lieu-dit le Poet, près de la chapelle Saint-Sébastien. Des vestiges de cet ancien village subsistent, et son abandon semble être dû à l'épidémie de peste de 1348, au profit du site actuel, qui devait être un hameau d'alpage à l'époque.
Clans, faisant partie du comté de Nice dépendant du royaume de Sardaigne ou de Piémont-Sardaigne, a voté son rattachement à la France en 1860.
Le 23 février 1887 à 5h43, le village a subi un tremblement de terre, dont l'épicentre se trouvait au large d'Impéria (Italie), de magnitude comprise entre 6,5 et 6,8 et qui s'est ressenti sur un rayon de 300 km. À Clans, plusieurs dizaines de maisons furent endommagées, certaines furent démolies, toutes ne furent pas reconstruites[18].
Plaque commémorative.
Dans une époque plus récente, de nombreuses familles et enfants juifs ont trouvé refuge à Clans pendant le deuxième guerre mondiale. Les villageois tentent de les protéger contre les rafles en mettant en place un service d’alerte:
Plusieurs personnes s’étaient organisées pour prévenir les «juifs» afin qu’ils aient le temps de se cacher avant l’arrivée des Allemands. Paul Isoart, affilié à la Résistance surveille la route qui passe devant l’usine EDF de Bancairon. En cas de danger, il prévient le cafetier du Pont de Clans qui avertit à son tour Edwige Isoart, receveuse des PTT. Le message transmis par téléphone, très simple «le lait monte», signifie qu’il y a une visite de la Gestapo. Ce stratagème permettait aux juifs de se mettre à l’abri avec la complicité active des habitants. Malheureusement, il y eut quelques fausses alertes, ce qui les rendit moins vigilants. Le lundi 25 octobre 1943, les Allemands arrivent brusquement à Clans, sans que personne n’ait pu être averti. Lors de cette rafle organisée par Aloïs Brünner, 27 réfugiés juifs sont arrêtés, mais une trentaine d’autres ont pu être sauvés. La police allemande, rendue furieuse par son échec partiel, traîne Edwige Isoart sur la place du village, sous la menace d’un revolver, mais elle parvient à se disculper et n’est pas arrêtée.
Paul Isoart, maire de Clans pendant de nombreuses années et son épouse Edwige, ont obtenu la médaille des Justes. En 1993, une plaque commémorant le cinquantième anniversaire de la rafle a été apposée sur le mur de la mairie[19].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1966
mars 2001
Raymond Santucci
DVD
Conseiller général du canton de Saint-Sauveur-sur-Tinée
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[21]:
total des produits de fonctionnement: 696 000 €, soit 1 109 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 642 000 €, soit 1 022 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 1 390 000 €, soit 2 213 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 1 016 000 €, soit 1 617 € par habitant;
endettement: 1 370 000 €, soit 2 182 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 4,79%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 12,87%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 29,98%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 21 220 €[22].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 665 habitants[Note 4], en augmentation de 14,26% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
681
634
648
666
766
760
858
814
855
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
814
749
771
702
736
706
692
605
528
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
505
793
641
623
471
530
446
472
400
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
2019
-
367
496
532
551
557
582
662
665
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Médecins à Villars-sur-Var, Saint-Sauveur-sur-Tinée,
Pharmacies à Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière, Lantosque, Levens,
Hôpitaux à Villars-sur-Var, Saint-Martin-Vésubie.
Cultes
Culte catholique, Paroisse Notre-Dame de la Tinée[29], Diocèse de Nice.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Les principales sources de «richesse» étaient l'agriculture: légumes, oliviers (dont 800 m constitue la limite d'altitude supérieure), élevage et produits en découlant (fromage, salaisons, viande), l'exploitation des bois de la forêt, et les ressources hydrauliques, avec captage de sources pour alimenter l'usine hydro-électrique du Bancairon, en complément du cours de la Tinée.
Tourisme
Le village accueillait, et accueille toujours, nombre de familles niçoises l'été, le climat estival de Clans étant agréable, et l'altitude ne constituant pas un problème pour les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque; nombre de «villas» attestent de cette présence estivale.
Commerces
L'économie de Clans a profondément changé au fil de l'histoire.
De nos jours, l'économie strictement locale est plus réduite, et passablement de personnes habitent à Clans et travaillent dans la vallée, jusqu'à Nice.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chapelle Saint-Michel.
Chapelle Saint-Antoine-Ermite.
Chapelle Saint-Antoine-Ermite.
La commune compte trois monuments[30] et 34 objets[31] répertoriés à l'inventaire des monuments historiques:
La chapelle Saint-Michel, classée depuis le 3 janvier 2000[32];
la chapelle Saint-Antoine-Ermite, classée depuis le 8 octobre 1942[33];
la collégiale Sainte-Marie, classée depuis le 3 janvier 2000[34].
La chapelle Saint-Michel est située sur la route de la forêt.
Chapelle Saint-Antoine-Ermite
La chapelle Saint-Antoine-Ermite[35] est située près de la mairie. Elle a été construite pour protéger le village de la peste de 1467. Des fresques représentant l'ermite ont été peintes en trente tableaux, dont douze disparus à la fin du XVesiècle[36],[37].
Collégiale Sainte-Marie
La collégiale Sainte-Marie actuelle, a été reconstruite à partir de 1680, jusqu'à la Révolution. Elle a été reconstruite sur des églises plus anciennes, les églises Saint-Pierre et Sainte-Marie qui étaient placées l'une contre l'autre. L'église Saint-Pierre a été construite avant l'an mille. Il reste de cette église le chœur et des fragments de fresque. L'église Sainte Marie est citée en 1066 dont il reste l'abside et une partie du clocher. La grande porte de la collégiale porte la date de 1684. La collégiale est consacrée le 26 décembre 1784. L'orgue Grinda, de 1791, a été restauré en 1982 par Yves Cabourdin en conservant le plus possible les pièces d'origine[38].
Collégiale Sainte-Marie.
Collégiale Sainte-Marie (chevet roman et clocher de style lombard).
Collégiale Sainte-Marie.
Vue de l'intérieur de la collégiale Sainte-Marie.
Orgue des Frères Grinda dans la collégiale.
Peinture murale dans l'abside de l'ancienne église Sainte-Marie.
Autres lieux et monuments
On peut également citer:
La chapelle des Pénitents Noirs ou Saint-Roch ou de la Miséricorde, est située derrière la collégiale. Elle est antérieure au XVIIesiècle[39],[40].
La chapelle Saint-Jean, située sur le chemin du village de Marie, a été reconstruite en 1728, avec un très beau cadran solaire sur la façade. Cette chapelle a été mise à la disposition de l'artiste Patrick Moya qui a entrepris de retracer sur les murs intérieurs la vie de saint Jean Baptiste[41].
La chapelle Sainte-Anne a été édifiée à partir de 1655, elle est consacrée à saint Antoine de Padoue. On y accède après une randonnée d’une heure et demie par la piste du Raous, en allant vers la forêt. Elle est l'objet d'un pèlerinage fervent le dernier dimanche de juillet.
La chapelle Saint-Sébastien date du Vesiècle et fut reconstruite en 1575. Elle est située sur la route qui mène de Pont-de-Clans à Clans[42].
La chapelle Saint-Roch est située à l'entrée du vieux cimetière; l’ancienne chapelle fut démolie en 1875, et la nouvelle reconstruite au même emplacement et dédiée à saint Roch comme la précédente.
La Maison claustrale, située près de la collégiale: sa grande porte est sculptée d'un blason, encadré du nom de l'archiprêtre Louis Serre qui l'a fait construire en 1515[43].
La maison dite de la Reine-Jeanne est une maison de style Renaissance avec fenêtres à meneaux. Son nom rappelle celui de la reine Jeanne qui a installé à Clans un juge et un bailli ainsi que le droit d'approvisionnement en sel[44].
Le Monument aux morts pacifiste où il est inscrit « Maudits soient les responsables de la guerre et honneur à ceux qui ont travaillé pour la paix »[45],[46].
Chapelle des Pénitents-Noirs.
Collégiale Sainte-Marie et maison claustrale.
Porte de la maison claustrale.
Maison dite de la reine Jeanne.
Chapelle Saint-Sébastien.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
Blason
D'argent à l'ours passant d'azur, lampassé de gueules; chapé d'azur.
L’ours que l’on retrouve sur le blason bleu et blanc de la commune (donné, par la famille Orsier, maîtresse du fief) est l’emblème officiel de Clans et sa devise inscrite en latin sous le blason signifie
"Toujours courageux dans l’adversité".
Toutefois l’emblème revendiqué est celui du loup. D’ailleurs, beaucoup de familles clansoises avaient des patronymes dérivés du latin lupus (loup), lubonis, lobo, lubo.
Ce blason figure aujourd'hui sur le fronton de la salle des fêtes[47].
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
James Dauphiné, maire, démissionne pour raisons de santé.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Alex: Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
Delphine Pred'homme, Clans entre les deux guerres, mémoire de maîtrise, Nice, 1999
Luc F. Thevenon, L'Art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, p.47–48, Éditions Serre, Nice, 1983 (ISBN2-86410-047-9)
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.II: Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 1077p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Saint-Sauveur-sur-Tinée: pp. 851 à 855: Clans
Clans: jhs avec entrelacement; le Comté de Nice en 1850; mythe des têtes de bélier; Linteaux et murs
Coordination générale: René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices: CRMH: Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP): Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH): Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide - Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198p. (ISBN2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Valdeblore, p. 80
Association Saint Jean le Vieux, Peintures murales décors peints, Vallée de la Tinée, Alpes-Maritimes, Association Saint Jean le Vieux, 18p.
*La Tour-sur-Tiné; *Clans; *Valdeblore Saint-Dalmas; *Roure; *Roubion; *Saint-Étienne-de-Tinée; *Quelques saints représentés dans les vallées de la Tinée; *Les chapelles peintes de la Vallée de la Tinée
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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