Cizay-la-Madeleine est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
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Cizay-la-Madeleine | |
![]() Abbaye d'Asnière. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Arrondissement | Saumur |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire |
Maire Mandat |
Isabelle Grandhomme 2020-2026 |
Code postal | 49700 |
Code commune | 49100 |
Démographie | |
Gentilé | Cizéens |
Population municipale |
469 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 11′ 22″ nord, 0° 11′ 10″ ouest |
Altitude | 74 m Min. 39 m Max. 109 m |
Superficie | 19,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saumur (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Doué-en-Anjou |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Commune angevine du Saumurois, Cizay-la-Madeleine se situe au nord de Brossay, sur la route D 163[1]. Doué-la-Fontaine se trouve à 7 km à l'ouest de Cizay, et Saumur à 11 km au nord-est[2].
L'altitude de la commune varie de 39 à 109 mètres[3], et son territoire s'étend sur plus de 19 km2 (1 929 hectares)[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont.-Bellay », sur la commune de Montreuil-Bellay, mise en service en 1986[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 599,5 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tours - Parcay-Meslay », sur la commune de Parçay-Meslay, dans le département d'Indre-et-Loire, mise en service en 1959 et à 76 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[14], à 11,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[16].
Cizay-la-Madeleine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saumur, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,1 %), forêts (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), cultures permanentes (4,5 %), zones urbanisées (2,2 %), prairies (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
À l'Antiquité, la communauté présente sur le territoire prend le nom de Sitiacum ou Villa Sitii. Ainsi, le village se serait développé à partir du domaine d'un propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine, un certain Sitius. La toponymie évolue au Moyen-Âge pour consacrer le village sous le nom de Siciacus (VIIe siècle), puis Siziacus (XIe siècle). Le développement du village autour d'une chapelle consacrée à Marie-Madeleine, dont le culte se répand dans la région au XIIe siècle, explique l'apparition de « Madeleine » dans le gentilé du village[24].
Les habitants de Cizay-la-Madeleine se nomment les Cizéens et Cizéennes[25].
La vie de la paroisse de Cizay et de ses habitants durant l'époque moderne peut-être connue grâce aux registres paroissiaux établis dès 1596 par le desservant[26]. Ceux-ci ne comprennent pas les mentions des habitants non-catholiques (protestants et juifs).
L'Abbaye d'Asnières est dévastée durant les guerres de religions : ne subsistent que le mur nord de la nef romane et du chœur gothique. Rachetée au début du XIXe siècle par la Société artistique des Monuments de la vallée de la Loire, elle évite ainsi la démolition[27].
La paroisse de la Madeleine est rattachée à celle de Cizay en 1770[28].
À la suite de la Révolution française, la paroisse de Cizay devient, par le décret de l'Assemblée constituante du 14 décembre 1789, une municipalité qui prend le nom de commune en 1793. Depuis cette date, le conseil municipal retranscrit les délibérations dans des registres[26].
L'administration de la commune nécessitant un édifice public reconnaissable, le conseil municipal décide d'acquérir l'ancien presbytère dès 1823. Cependant, les négociations entre le curé et les conseils municipaux successifs retardent son acquisition, qui deviendra effectif en 1848. Des travaux d'entretien sont alors menés pour transformer la vocation religieuse de l'édifice vers une finalité administrative[26]. Composé d'un logis central et de deux ailes, le pavillon central devint une école de garçons[29].
Pendant la Première Guerre mondiale, 14 habitants perdent la vie. L'après-guerre est marqué par les demandes de titres d'alimentation par les Cizéens et par la cession d'obus comme trophée de guerre pour récompenser les efforts de la commune[26]. Le monument aux morts est construit en 1923[26].
L'épisode de la Seconde Guerre mondiale fait deux victimes parmi les habitants[30]. Pour autant, la commune est mise à contribution par les troupes d'occupation allemandes : les habitants sont soumis au ravitaillement mis en place par le Régime de Vichy. À ce titre, ils doivent fournir chevaux, bétail, bois, céréales, métaux et nourriture[26].
Entre 1992 et 2013, l'Abbaye d'Asnières, propriété du département mise à disposition de la commune, est ouverte aux visites. Le monument était le lieu de manifestations culturelles régulières : représentations théâtrales, spectacles de danse et concerts de musique. La vente de l'édifice et son passage du domaine public au privé entérine ces manifestations[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Jean-Paul Potier | ||
1992 | mars 2014 | Louis Beaumont | Agriculteur | |
mars 2014 | mars 2015 | Jean-Claude Laroche[31] | ||
27 mars 2015 | mai 2020 | Laurence Delaunay[32],[33] | ||
mai 2020 | En cours (au 3 juin 2020) |
Isabelle Grandhomme[34] |
La commune est membre de la communauté d'agglomération Saumur Val de Loire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 469 habitants[Note 7], en diminution de 6,39 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
840 | 479 | 589 | 620 | 580 | 554 | 553 | 596 | 557 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
505 | 533 | 574 | 559 | 547 | 543 | 536 | 508 | 508 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
500 | 509 | 516 | 450 | 472 | 437 | 439 | 421 | 440 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
467 | 445 | 406 | 400 | 400 | 412 | 424 | 431 | 498 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
476 | 469 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 225 hommes pour 244 femmes, soit un taux de 52,03 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 2,4 |
4,0 | 75-89 ans | 4,9 |
22,7 | 60-74 ans | 19,2 |
21,3 | 45-59 ans | 21,2 |
17,8 | 30-44 ans | 18,8 |
12,4 | 15-29 ans | 16,3 |
21,8 | 0-14 ans | 17,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
6,9 | 75-89 ans | 9,5 |
15,5 | 60-74 ans | 16,3 |
19,4 | 45-59 ans | 18,8 |
18,6 | 30-44 ans | 17,7 |
18,6 | 15-29 ans | 17,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,2 |
Sur 45 établissements présents sur la commune à fin 2010, 44 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 33 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[41].
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