Châtenay-en-France est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
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Ses habitants sont appelés les Francs-Chatenaisiens.
Géographie
Description
Ancienne plaque Michelin d'entrée du village, du temps de la Seine-et-Oise.
Châtenay-en-France est située dans le nord-est du Val-d'Oise, à une distance orthodromique de 4 km au nord-nord-ouest de Goussainville, et de 25 km au nord-nord-est de Paris. Le village se situe sur une butte-témoin boisée culminant à 172 m au-dessus du niveau de la mer, à une altitude de 162 m, dominant ainsi la plaine de France. Le village voisin de Fontenay-en-Parisis est situé 50 m plus bas. Des terres agricoles entourent la butte de tous les côtés. Les cours d'eau sont complètement absents sur la commune, qui compte quand même quelques sources et une mare forestière. Châtenay est membre à part entière du Parc naturel régional Oise-Pays de France créé par décret du 13 janvier 2004[1].
Châtenay est desservi par la RD 9, axe est-ouest reliant l'ancienne RN 16 (actuelle RD 316), à l'ancienne RN 17 (actuelle RD 317). La rue vers Fontenay-en-Parisis au sud est fermée à la circulation automobile.
Châtenay n'est pas desservi par les transports en commun autres que scolaires. La station de train la plus proche est la gare de Louvres, sur le RER D, à 5,7 km.
Le GR de Pays «de la Plaine de France» traverse la commune du nord au sud, venant de Fontenay-en-Parisis et continuant vers Bellefontaine et la vallée de l'Ysieux. À l'extrémité nord du territoire communal, ce sentier se croise avec un autre itinéraire de randonnée, venant de Louvres et Puiseux-en-France, et continuant vers Jagny-sous-Bois et Luzarches.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont au nombre de cinq, toutes reliées à Châtenay par des sentiers de randonnée, à l'exception de Mareil-en-France. Par contre, aucune route directe ne relie Châtenay à Bellefontaine. Parmi les cinq communes voisines, seul Fontenay-en-Parisis est un petit bourg, mais le nouveau quartier de Puiseux-en-France dispose également de quelques commerces de proximité. Ce quartier, proche de la gare de Louvres, est à ne pas confondre avec le vieux village de Puiseux, à 1,5 km à l'est de Châtenay.
Châtenay-en-France est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Toponymie
Castanetum en 1097, Castanetum in Francia, Castanedum, Castaneum en 1119, Chatenay-en-France[7].
Histoire
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Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[8], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1806 à 1967 du canton d'Écouen de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Luzarches[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Châtenay-en-France fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[10]), et du tribunal judiciaire ainsi que de commerce de Pontoise[11],[12].
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Fosses
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Châtenay-en-France était membre de la communauté de communes du pays de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette petite intercommunalité a fusionné au sein de la communauté de communes Carnelle Pays de France dont est désormais membre la commune.
Responsable de société Président (2001[14] → 2014) puis vice-président (2014[15] → 2016) de la CC du pays de France Vice-président de la CC Carnelle Pays de France (2017 → 2020) Réélu pour le mandat 2020-2026[16],[17]
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2019, la commune comptait 76 habitants[Note 3], en augmentation de 1,33% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
118
89
89
76
77
70
81
84
72
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
78
56
51
69
71
53
76
74
82
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
72
62
67
51
46
60
60
61
78
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
69
53
69
75
60
61
64
65
75
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
76
76
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église, vue depuis le sud-est.Château de Châtenay.Orangerie du château de Châtenay.
Châtenay-en-France compte un monument historique sur son territoire:
Église Saint-Martin, rue de l'Église (classée monument historique en 1990[21]): une église à Châtenay est mentionnée dès 1097 dans une bulle d'Urbain II, quand l'évêque de Paris la donne au prieuré Saint-Martin-des-Champs, dont elle dépend jusqu'à la Révolution. L'église initiale a bénéficié d'une réfection du chœur au XVIIIesiècle, mais a finalement été complètement démolie en raison de son mauvais état. Pour la remplacer, une nouvelle église est construite entre 1784 et 1786 dans le style néoclassique, selon le plan du célèbre architecte Jacques Cellerier. Le portail est encadré par deux colonnes et surmonté d'un fronton en segment de cercle. La nef est précédée d'un narthex et comporte cinq travées, et se termine par un chevet plat. La sacristie y est accolée. Le petit clocher est bâti sur le narthex. La totalité des façades est agrémentée de bossages, tout en restant sobre. Les ouvertures sont en demi-lune, y inclus la fenêtre du chevet. Le plafond est une voûte en berceau continue[22],[23],[24].
Article détaillé: Église Saint-Martin de Châtenay-en-France.
L'église Saint-Martin
Façade principale
Chœur
Narthex et fonts baptismaux
On peut également signaler:
Château et orangerie de Châtenay
Le château de Chatenay, au milieu de son parc: construit en 1880 par l'architecte Dainville, ce petit manoir à un étage présente cinq fenêtres sur la façade principale, avec un corps central faisant saillie au centre. La façade est conçue autour de chaînages d'angle en pierre de taille claire et de trumeaux en brique rouge[24]. La haute toiture à la Mansart abrite un second étage et des combles. Le château ainsi que ses bâtiments annexes dispersés dans le parc et le village ont été convertis en centre de séminaires[25].
L'ancienne orangerie, rue Honoré-de-Mirabeau: transformée en salle de réunion, elle reste un magnifique témoin de l'architecture industrielle du dernier quart du XIXesiècle, avec sa charpente en acier rivé et ses façades nord et sud entièrement vitrées. Ainsi, l'orangerie n'est pas sans rappeler les pavillons Baltard[25].
Article détaillé: Église Saint-Martin de Châtenay-en-France.
La maison de campagne d'un notaire parisien, rue Honoré-de-Mirabeau, au carrefour du centre du village: construit en 1802 pour Desysnard de Moiret, elle reproduit le schéma des hôtels particuliers parisiens de la fin du XVIIIesiècle, où les communs délimitent une cour donnant sur la rue, avec la résidence construite en retrait. La façade est très sobre, agrémentée seulement par l'entablement de la porte, les pilastres d'angles faits de plâtre et le bandeau courant horizontalement sous les fenêtres de l'étage[26].
Le monument pour Ambroise Jacquin, au carrefour de la rue Honoré-de-Mirabeau avec l'allée des Joncs: de la forme de beaucoup de monuments aux morts, il commémore l'assassinat du résistant Ambroise Jacquin par la Gestapo, le 26 août 1944, à l'âge de quarante-six ans.
Le lavoir «fontaine des Joncs», allée des Joncs, au nord du parc du château sur le chemin rural menant vers Bellefontaine: bassin en pierre subdivisé en deux parties, avec un abri en charpente et toit en appentis à l'est, l'ensemble à l'état d'abandon. La source est aujourd'hui à peu près asséchée.
Maison de campagne d'un notaire parisien, 1802.
Parc du château
Château de Châtenay, ancienne ferme.
Château de Châtenay, ancienne ferme.
Monument pour Ambroise Jacquin, assassiné par la Gestapo.
Lavoir de la fontaine des Joncs, au nord du parc.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Pierre Steinmetz, «Au milieu du Val-d’Oise, un îlot frontiste», Le Monde, (lire en ligne).
Da.D., «Le maire de Châtenay succède à Bernard Messéant», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Jacques Renaud, maire de Châtenay-en-France (61 habitants), la plus petite des dix communes du Cœur-du-Pays-de-France, est le nouveau président de cette communauté de communes lancée en 1993 autour de Luzarches. Élu lundi soir à l'immense majorité des suffrages (20 votes pour et 3 votes blancs), ce responsable de société âgé de 54 ans succède à Bernard Messéant (RPR), ancien maire de Luzarches, président de la communauté depuis sa création et contraint de se retirer puisqu'il n'a plus de mandat municipal».
«Le château prépare sa métamorphose», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
Réélu pour le mandat 2014-2020: «Les maires du Val-d'Oise»[PDF], Les élus du Val-d'Oise, (consulté le ).
Cf. Catherine Crnokrak, Isabelle Lhomel, Christian Olivereau, Agnès Somers et Jean-Yves Lacôte (photographies), En pays de France: Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville. Images du patrimoine, Cergy-Pontoise, Association pour le patrimoine d'Ile-de-France et Conseil général du Val d'Oise, , 104p. (ISBN2-905913-23-1), p.29.
Dominique Foussard, «Châtenay-en-France - Saint-Martin», Églises du Val-d’Oise: Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p.70-71 (ISBN9782953155402).
Yann Audino et Christian Garcia, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Châtenay-en-France», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.I, , p.451-453 (ISBN2-84234-056-6).
Cf. «L'orangerie», sur Château de Châtenay (consulté le ).
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