Châteauneuf-les-Martigues est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Cavités connues sur la commune
Le trou Fifou no1 est situé au sud de l'échangeur de la Mède E, dans le front de taille d' une carrière désaffectée, à 10 m. de hauteur dans l'angle E de la carrière. La cavité s'ouvre avec une lucarne donnant sur un puits incliné de 8 m; elle se termine par un court boyau colmaté de sable[2].
Le trou Fifou no2 est situé sur une petite ligne de crête environ 200 m au sud-sud-ouest du pont de l'échangeur de la Mède-E. Son ouverture étroite collecte une rigole creusée dans la dalle rocheuse. C'est une ancienne conduite forcée, en partie obstruée par les apports extérieurs[2].
La baume du Figuier est située à 200 m au sud de l'A55, et à une centaine de mètres à l'ouest du dernier réservoir d'eau, et de l'abri préhistorique de Châteauneuf. Cette conduite forcée de 3 m de diamètre et de 55 m de long, se termine avec un colmatage de pierres. L'amont de la cavité se prolonge en extérieur par un petit canyon[2].
Urbanisme
Typologie
Châteauneuf-les-Martigues est une commune urbaine[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[6] et 1 614 501 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12],[13].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (40,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (19,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16%), zones agricoles hétérogènes (14,8%), zones urbanisées (12,1%), eaux maritimes (11,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1%), mines, décharges et chantiers (8,4%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9%), zones humides intérieures (1,9%), prairies (1,4%), cultures permanentes (0,9%), terres arables (0,8%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Histoire
Préhistoire et protohistoire
Dès le VIIe millénaire av. J.-C., des hommes de la période du Mésolithique s’étaient installés dans les abris sous roche et notamment celui aujourd'hui dénommé le Grand Abri de la Font-aux-Pigeons[16] (Mésolithique tardif - ~6460–6200 cal BC - et culture cardiale - ~5260–4860 cal BC -, la rupture dans la séquence stratigraphique étant due à l'érosion vers le milieu du VIe millénaire[17]), découvert en 1899[18],[19].
La grotte Sicard, une grotte sépulcrale, date de la culture cardiale (Néolithique ancien)[20],[19].
La commune possède également plusieurs sites protohistoriques, ainsi le site du Fortin-du-Saut (campaniforme[21]), celui du Camp de Laure (sur Le Rove[22]; perduration du campaniforme rhodano-provençal[23]) et l'oppidum des Fourques (IIIeetIIesiècles av. J.-C.)[19],[24],[25],[26].
Moyen-Âge
À l’époque féodale, Châteauneuf est connu par son château, le Castrum Novum, mentionné dès le XIesiècle. Le village s'est développé à son pied. Son nom occitan, Castèunòu dau Martegue, rappelle son appartenance à la catégorie des Castelnaus médiévaux.
Propriété des comtes des Baux à la fin du XIIIesiècle, la terre et seigneurie de Châteauneuf-les-Martigues passa à la Reine Jeanne, comtesse de Provence, en 1373, à Charles d’Anjou en 1452, à François de Luxembourg en 1481.
Temps modernes
Au XVIIIesiècle, les derniers seigneurs de Châteauneuf appartenaient à la famille de Seytres-Vaucluse-Caumont.
XXesiècle
L’ingénieur marseillais Henri Fabre a réalisé le 28 mars 1910 le premier vol en hydravion: 6 kilomètres au-dessus l’étang de Berre entre La Mède et Martigues[27].
Politique et administration
L'hôtel de ville.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Bouches-du-Rhône.
La commune, traditionnellement située à gauche, a élu en 2014 un maire de droite, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. La liste « divers droite » de Roland Mouren a obtenu la majorité absolue dès le premier tour, tandis que la liste du maire sortant, Vincent Burroni, député PS, soutenue par le PCF et EELV, ne recueillait que 35% des voix[28].
La ville est sujette, depuis les années 1990, à une poussée du vote Front National analogue à celle des communes voisines. Ainsi à l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen arrivait en tête au 1er tour avec 41,12% des voix, remportant la commune au second tour avec 59% des voix[29].
Cadre retraité de l'Aérospatiale Député de la 12e circonscription des Bouches-du-Rhône (1988 → 1998) Sénateur des Bouches-du-Rhône (1998 → 2004) Conseiller général du canton de Châteauneuf-Côte-Bleue (1992 → 2004)
Vincent Burroni
PS
Chimiste Député de la 12e circonscription des Bouches-du-Rhône (1998 → 2002 puis 2012 → 2017) Conseiller général du canton de Châteauneuf-Côte-Bleue (2004 → 2012)
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[35].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 17 606 habitants[Note 4], en augmentation de 27,65% par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône: +2,51%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
571
527
483
477
714
957
991
984
1 033
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 150
1 220
1 227
1 241
1 205
1 013
1 084
1 100
1 125
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 073
1 164
1 488
1 371
1 523
1 603
2 325
2 536
3 611
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
4 822
6 781
8 600
10 173
10 911
11 375
11 829
12 266
16 349
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
17 606
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
« Festival sous les pins » (musique, voix et humour), chaque année en juillet depuis 28 ans. En 2014, Roland Magdane, Michel Jonasz, Pascal Obispo, entre autres[39].
Le cross des gazelles: un cross organisé tous les ans, au mois d'octobre, pour les jeunes scolarisés en élémentaire et en grande section de maternelle.
Le week-end du sport en famille, au centre équestre du Jaï, en liaison avec le comité départemental olympique sportif des Bouches-du-Rhône.
Expo-concours « Arts en fête », en octobre, ouverte à toutes les techniques artistiques.
Americain Fair: Festival de la culture américaine qui est organisé chaque année au mois de juin.
Festival des Food Trucks.
Économie
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La raffinerie de pétrole de la Mède est à cheval sur les communes de Martigues et de Châteauneuf. De la Mède une liaison ferroviaire est assurée sur voie départementale par la Régie départementale des transports des Bouches-du-Rhône (RDT 13) vers la gare de Pas-des-Lanciers, à l'est de Marignane, où s'effectue la jonction avec le réseau ferroviaire national.
Chateauneuf-les-Martigues est une petite ville mais très dynamique pour ces diverses commerces. L'economie est bien maintenue dans la cité.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Sur la commune se trouve l'abri-sous-roche de la Font-des-Pigeons, site occupé depuis le Mésolithique (6000 av. J.-C.) jusqu'à l'âge du bronze (v. 1800 av. J.-C.), et éponyme d'un faciès culturel de la préhistoire appelé le Castelnovien. L'association qui gère le site a créé un musée dans l'ancienne demeure des Seytres-Caumont[40].
La moitié ouest de l'étang de Bolmon et du lido du Jaï se trouvent sur la commune, séparés du reste du territoire par le canal de Marseille au Rhône. Le site du Bolmon et du Jaï est protégé par le Conservatoire du littoral et le Syndicat intercommunal du Bolmon et du Jaï (SIBOJAI) depuis 20 ans. Il inclut les marais situés au sud du canal, et notamment la réserve ornithologique de Barlatier[41].
Monument commémoratif en l'honneur de Henri Fabre, qui fit voler le premier hydravion au monde.
La chapelle Sainte-Cécile est le plus ancien édifice religieux du territoire de la commune. Probablement construite sur l’emplacement d’un monument païen, elle remonterait au VIIIesiècle.
L’église paroissiale Sainte-Cécile, de style néo-gothique, consacrée en 1853. Campanile en fer forgé; à l’intérieur une chaire en bois sculpté, deux tableaux: martyre de saint Denis (anonyme, XVIIIesiècle), sainte Cécile musicienne.
L'église Notre-Dame-de-l’Étang, à la Mède, moderne.
La statue de la Vierge Noire, sur son promontoire (table d'orientation).
Les « Trois frères », groupe de rochers émergeant de l’eau de l’étang de Berre, près de l’anse de La Mède.
Les vallons du Saut et le Valtrède, dans la chaîne de la Nerthe, au sud de la commune. Paysages calcaires présentant des curiosités (grotte, parois rocheuses, roche percée, aiguilles), mais aussi des traces de l’activité agricole, sylvestre et pastorale passée.
Au-dessus de l'actuelle commune de Châteauneuf-les-Martigues se trouve une grande roche calcaire formée au crétacé inférieur (146 ma à 100 ma de notre ère) de 100 mètres de long et de 17 mètres de haut. Cette roche abritait entre 6500 et 2500 avant notre ère (Castelnovien) les premiers habitants de la commune. Ce site est le plus ancien du pourtour de l'étang de Berre, il a été découvert en 1899 par J. Repelin (géologue). Les peuples vivaient de la chasse des animaux ainsi que de la pêche et des récoltes de fruits.[42] Les archéologues ont effectué de nombreuses fouilles. Parmi les vestiges, ont été trouvés des restes d'outils de pêche (notamment les restes carbonisés de nasse). Il y a peu de restes d'outils en os car ceux-ci sont rares à cette époque, ce sont principalement les pierres qui sont utilisées [43].
Personnalités liées à la commune
Rostaing de Sabran, viguier de Marseille de 1323 à 1324, fut seigneur de Châteauneuf[44].
« D'azur, à un château d'argent, fermé et maçonné de sable, flanqué à dextre d'une grosse tour quarrée aussi d'argent, maçonnée de sable, sur une terrasse d'argent.»
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
[Binder et al. 2017] (en) Didier Binder, Janet Battentier, Claire Delhon et Ingrid Sénépart, «In pursuit of a missing transition: the Mesolithic and Neolithic radiocarbon chronology at La Font-aux-Pigeons rockshelter», Antiquity, vol.91, no357, , p.605-620 (lire en ligne[PDF] sur pdfs.semanticscholar.org, consulté le ).
[Beyneix 1997] Alain Beyneix, «Les sépultures cardiales et épicardiales de France méridionale», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.94, no2, , p.191-197 (lire en ligne[sur persee]), p.194.
[Furestier et al. 2007] Robin Furestier, Jessie Cauliez, Nathalie Lazard, Olivier Lemercier, Muriel Pellissier et Jean Courtin, «1974-2004: le site du Fortin-du-Saut (Châteauneuf-les-Martigues, Bouches-du-Rhône) et le Campaniforme 30 ans après», dans J. Evin (dir.), Un siècle de construction du discours scientifique en Préhistoire (Compte-rendu du Congrès du centenaire), (www.academia.edu/download/32485119/Furestier_et_al._2007.pdf [PDF] sur academia.edu), p.21-25.
[Gasco 2001] Jean Gasco, «La datation absolue de la Protohistoire du XXIIe au VIIIesiècle avant notre ère dans le sud de la France», Documents d'archéologie méridionale, no24, (lire en ligne[sur journals.openedition.org], consulté le ), paragr. 24.
[Chausserie-Laprée & Rétif 2002] Jean Chausserie-Laprée et Michel Rétif, «Villa et vicus sur le territoire de Martigues durant le Haut Empire», Revue archéologique de Narbonnaise, no35, , p.163-194 (lire en ligne[sur persee], consulté le ), p.165.
Toomaï Boucherat, Le grand abri: la vie d'un clan il y a 9000 ans en Basse-Provence, Chateauneuf les Martigues, Actilia Multimedia, , 57p. (ISBN978-2-915097-29-0), La Font des Pigeons
Toomaï Boucherat, Le grand abris, Font aux pigeons, actilia multimedia, , !57 (ISBN978-2-915097-29-0), p.10 à 12
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