Château-Garnier est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Château (homonymie) et Garnier.
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Château-Garnier | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou |
Maire Mandat |
François Audoux 2020-2026 |
Code postal | 86350 |
Code commune | 86064 |
Démographie | |
Gentilé | Castelgarnerois |
Population municipale |
613 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 15′ 35″ nord, 0° 25′ 36″ est |
Altitude | Min. 117 m Max. 159 m |
Superficie | 35,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Civray |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Castelgarnerois[1].
Château-Garnier est situé à 6,5 km, à l'est de Sommières-du-Clain, par la route départementale D25. Le bourg fait partie de pays civraisien qui se caractérise par un paysage de collines.
La Ferrière-Airoux | Saint-Secondin | |
Sommières-du-Clain | ![]() |
Usson-du-Poitou |
Saint-Romain | La Chapelle-Bâton | Payroux
Joussé |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Ferrière Airoux_sapc », sur la commune de La Ferrière-Airoux, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 771,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 37 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Château-Garnier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), prairies (6,9 %), forêts (4 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %), zones urbanisées (1,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Château-Garnier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Clain et le Drion. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[24]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1037 sous la forme latinisée Castello Garnerii[28]. Le nom est formé du terme d’oïl château, et d’un nom propre d’origine germanique, Garnerius[28], ancien prénom Garnier devenu par la suite le patronyme Garnier (quand celui-ci ne représente pas Warnhari).
En 1944, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté (un acacia)[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001[30] | En cours | François Audoux |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 613 habitants[Note 8], en diminution de 3,01 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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805 | 736 | 748 | 899 | 1 002 | 1 029 | 974 | 1 021 | 1 076 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 142 | 1 153 | 1 188 | 1 193 | 1 259 | 1 267 | 1 255 | 1 286 | 1 220 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 232 | 1 281 | 1 234 | 1 062 | 1 066 | 1 062 | 1 035 | 1 061 | 1 006 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 016 | 856 | 771 | 712 | 660 | 600 | 632 | 631 | 631 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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620 | 613 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, la densité de population de la commune était de 18 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département de la Vienne, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 en France.
Selon la Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 27 exploitations agricoles en 2010 contre 32 en 2000[36].
38 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 20 % pour les oléagineux (50 % en colza et 50 % en tournesol), 25 % pour le fourrage et 13 % reste en herbes. En 2000,2 hectares (0 en 2010) répartis sur 10 fermes sont consacrés à la vigne[36].
7 exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage de bovins (730 têtes en 2010 contre 547 têtes en 2000). C’est un des troupeaux de bovins importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[37].
13 exploitations en 2010 (contre 17 en 2000) abritent un élevage important d'ovins (4 541 têtes en 2010 contre 4 560 têtes en 2000). Le troupeau d’ovins est exclusivement destiné à la production de viande. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de 214 300[38].
L'élevage de volailles a connu une baisse importante : 663 têtes en 2000 répartis sur 13 fermes contre 55 têtes en 2010 répartis sur quatre fermes.
L'élevage de chèvres a aussi connu une forte diminution: 1 049 têtes en 2010 sur 3 fermes contre 5 382 têtes en 2000 partagés par 5 fermes)[36]. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtesen 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[37]. Cette forte baisse est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou- Charente, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution des structures de production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite et encouragé l’adaptation structurelle des élevages restant[39]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[38]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « Chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[39].
Le manoir de Monchandy s'élève sur une petite île artificielle entourée par les eaux du Clain. Le château est austère avec son pavillon d'entrée à pont-levis et ses tours rondes.
Le site des bois et des landes des Grandes Forges est situé entre les vallées de la Clouère et du Clain. C’est un ensemble de bois et de landes. Il occupe un plateau d’altitude modérée, marqué seulement à l’ouest par le modeste thalweg d’un ruisselet temporaire qui, plus au nord, se transforme en petit cours d’eau permanent - le Drion - avant de se jeter dans la Clouère au nord-est de Saint-Secondin.
Comme dans toute cette région du sud du département de la Vienne, les sols sont composés d’argilo-calcaires moyennement profonds alternant avec des sols limoneux, riches en cailloux et blocs de meulières. Ces terres à tendance acide et hydromorphe, sont connues sous le nom de "terres fortes". Sur le site des bois et des landes des Grandes Forges, ce sont les sols argilo-calcaires qui dominent, ce qui explique la nature de la végétation présente : un boisement de chêne pubescent qui est plus ou moins mélangés avec des Pins sylvestres. Ce boisement est interrompu par des pelouses sèches et par quelques mares.
Le site a été classé et protégé dès 1985 (ZNIEFF)[40] du fait de sa remarquable richesse en Orchidées, dont 15 espèces différentes ont pu être inventoriées. Si certaines sont encore assez communes dans des biotopes similaires poitevins, d’autres présentent une abondance exceptionnelle et tout à fait remarquable. C’est le cas pour deux espèces d’ophrys (les ophrys sont des orchidées qui ont développé une ressemblance étonnante avec les femelles de divers types d’insectes afin d’attirer les mâles de ces espèces pour assurer leur pollinisation) comme l’Ophrys mouche ou l’ Ophrys araignée. Le nombre d’individus se compte par centaines. Mais l’orchidée la plus abondante du site des Grandes Forges est sans conteste l’Orchis pyramidal qui peut totaliser, lors de certaines années climatiquement favorables, le millier d’individus. L’espèce la plus précieuse du site reste toutefois le rare Orchis militaire, une espèce très localisée dans le département de la Vienne.
Les pelouses sèches du site des bois et des landes des Grandes Forges abritent aussi un nombre important de plantes thermophiles comme le Cytise couché ou le Fumana couché, deux espèces très exigences en chaleur et en sécheresse, ce qui les cantonnent aux biotopes les plus favorables.
De nos jours, le site des bois et des landes des Grandes Forges connait une évolution défavorable depuis son classement. Cette évolution est due tant à des causes naturelles (régression des pelouses sèches au profit de la chênaie) qu’aux activités humaines notamment avec la présence de deux carrières de marnes dont l’une est encore en exploitation.
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Blason | D'azur à la foi d'argent parée de sable, surmontée d'un château de trois tours d'or reliées par deux entre-murs du même, ajourées et couvertes de sable, soutenue d'une gerbe de sept épis de blés d'argent posés en éventail ; le tout enfermé dans une bordure de gueules chargée de dix étoiles d'argent[41]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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