Choqueuse-les-Bénards est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
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Choqueuse-les-Bénards | |
La mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Oise Picarde |
Maire Mandat |
Brigitte Flament 2020-2026 |
Code postal | 60360 |
Code commune | 60153 |
Démographie | |
Gentilé | Chocquois |
Population municipale |
102 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 39′ 10″ nord, 2° 04′ 59″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 174 m |
Superficie | 4,16 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.choqueuse-les-benards.fr/ |
modifier ![]() |
Choqueuse les-Bénards est un village rural picard située entre les communes de Catheux, Conteville et Hétomesnil,
Il est situé à 24 km au nord de Beauvais et à 31 km au sud-ouest d'Amiens
De nombreux sentiers permettent de rejoindre la Coulée Verte qui réutilise l'emprise de l'ancienne ligne Beauvais - Amiens.
Au début du XIXe siècle, Louis Graves indiquait de Choqueuse-les-Bénard qu'elle avait un « petit territoire allongé , traversé par un ravin courant de l'ouest à l'est, limité au, nord par un autre ravin. Le chef-lieu, qui consiste en une rue principale et une place assez vaste, est assis sur le plateau intermédiaire; il est entouré de haies; le sol, est aride et médiocre[1] »
![]() |
Le Mesnil-Conteville | Catheux | ![]() | |
Conteville | N | Catheux | ||
O Choqueuse-les-Bénards E | ||||
S | ||||
Hétomesnil | Catheux | Catheux |
Choqueuse-les-Bénards se situe juste en amont de la naissance du cours d'eau "la Celle" , qui se transforme dans la Somme en rivière "la Selle" et remonte vers Amiens.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Arnoult », sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001[8] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 766,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 21 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].
Choqueuse-les-Bénards est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), forêts (11,9 %), prairies (0,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 54, alors qu'il était de 57 en 2013 et de 49 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 79,1 % étaient des résidences principales, 5,7 % des résidences secondaires et 15,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,7 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Choqueuse-les-Bénards en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,7 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,4 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Choqueuse-les-Bénards[I 1] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 79,1 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,7 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 15,2 | 7,1 | 8,2 |
La localité a été dénommée Choqueuses, Chauqueuse, Sauqueuse les Benards, Chauqueuses, Sauqueuse les Benars[1].
En 1836, Louis Graves indiquait que le village avait disposé d'un moulin à vent, alors déjà disparu, et était propriétaire du presbytère ainsi que d'un puits, le seul creusé sur son territoire. La population vivait essentiellement de la fabrication de bonneterie et du tissage d'étoffes en laine[1].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Crèvecœur-le-Grand[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.
La commune faisait partie de la communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[24], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[25].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[26], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Jean-François Benjamin Lévêque | Maire pendant 50 ans, décédé en 1842 | |||
Léopold Babeur[28] | Maire pendant 40 ans | |||
Jules Decaux[28] | Fils du précédent Maire pendant 48 ans | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959[29] | 2008 | Maurice Smessaert | ||
mars 2008[30] | 2014 | Muguette Verbeke | ||
2014[31] | En cours (au 27 janvier 2022) |
Brigitte Flament | Retraitée Réélue pour le mandat 2020-2026[32] |
La commune est membre d'un regroupement scolaire intercommunal, avec Grez, Hétomesnil, Conteville, Le Hamel.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 102 habitants[Note 8], en diminution de 5,56 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 290 | 273 | 296 | 327 | 338 | 316 | 313 | 320 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
291 | 273 | 255 | 241 | 221 | 175 | 156 | 152 | 143 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
137 | 122 | 117 | 109 | 110 | 108 | 106 | 116 | 101 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
91 | 73 | 45 | 58 | 62 | 60 | 73 | 70 | 104 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
104 | 102 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 48 hommes pour 54 femmes, soit un taux de 52,94 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
2,1 | 90 ou + | 3,7 |
4,2 | 75-89 ans | 3,7 |
20,8 | 60-74 ans | 25,9 |
25,0 | 45-59 ans | 20,4 |
14,6 | 30-44 ans | 11,1 |
16,7 | 15-29 ans | 16,7 |
16,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Selon Louis Graves, « Josse de Paillart, écuyer, possédait la terre,de Choqueuse en 1507; elle fut acquise par J. B. Lecatnin , conseiller au bailliage d'Amiens,. qui en prit le surnom en 1665[1] »
![]() |
Blason | D’argent au chevron de gueules, accompagné en pointe d’un trèfle de sinople, au chef de gueules chargé de trois croissants d’or[41]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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