Chezelles est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Chezelles | |
![]() Panorama général. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Val de Vienne |
Maire Mandat |
Christian Pimbert 2020-2026 |
Code postal | 37220 |
Code commune | 37071 |
Démographie | |
Population municipale |
132 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 03′ 32″ nord, 0° 26′ 34″ est |
Altitude | Min. 45 m Max. 122 m |
Superficie | 15,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Sainte-Maure-de-Touraine |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Theneuil | Parçay-sur-Vienne | |
La Tour-Saint-Gelin | ![]() |
Rilly-sur-Vienne |
Courcoué | Verneuil-le-Château |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 11,59 km, comprend un cours d'eau notable, la Bourouse (4,459 km), et trois petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
La Bourouse, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de Braslou et se jette dans la Vienne à Theneuil, après avoir traversé d'ouest en est 7 communes[3]. Sur le plan piscicole, la Bourouse est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau de la Rivière Marteau de la Rivière Marteau à Chézelles » et « la vallée de la Bourouse »[5],[6].
Chezelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73 %), forêts (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (6,6 %), zones urbanisées (0,4 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Le territoire de la commune de Chezelles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 65,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 93 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 67 sont en en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[17].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1807 | 1816 | Benoît-Jean-Gabriel-Armand de Ruzé d'Effiat | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | juin 1995 | Lucien Minier[18] | Maire honoraire | |
juin 1995 | En cours | Christian Pimbert | SE-DVG | Retraité Président de la CC du Bouchardais (? → 2016) Président de la CC Touraine Val de Vienne (2017 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 132 habitants[Note 2], en augmentation de 3,13 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
140 | 125 | 167 | 148 | 157 | 436 | 427 | 436 | 433 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
396 | 403 | 403 | 389 | 398 | 410 | 393 | 358 | 363 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
359 | 349 | 351 | 335 | 310 | 306 | 296 | 325 | 304 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
311 | 263 | 197 | 146 | 144 | 130 | 140 | 134 | 135 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
132 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Édifice élevé sur le plan de la croix latine, avec nef, transept et chœur. Le mur nord de la nef est le vestige d'une église du XIe siècle donnée à l'abbaye de Beaumont. Le mur sud fut remplacé au XVIe siècle par trois arcades qui devaient relier la nef à un collatéral resté à l'état de projet. La façade ouest fut refaite au XIIe siècle, avec une porte cintrée à deux rouleaux, sans tympan. Le carré du transept date également du XIIe siècle, limité par quatre arcades cintrées, et sous-jacent à un clocher dont il ne reste plus que le soubassement. Le croisillon nord est constitué par une chapelle du XVe siècle, voûtée d'ogives prismatiques. Le croisillon sud a été construit au XVIe siècle. Le chœur rectangulaire est angevin.