Cheffes est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
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Cheffes | |
L'église Notre-Dame de Cheffes | |
![]() Logo | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Arrondissement | Angers |
Intercommunalité | Communauté de communes Anjou Loir et Sarthe |
Maire Mandat |
Marc Dutruel 2020-2026 |
Code postal | 49125 |
Code commune | 49090 |
Démographie | |
Gentilé | Cheffois |
Population municipale |
974 hab. (2019 ![]() |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 37′ 18″ nord, 0° 30′ 23″ ouest |
Altitude | 21 m Min. 14 m Max. 53 m |
Superficie | 17,35 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Angers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tiercé |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.cheffes.net/ |
modifier ![]() |
Commune angevine de la partie orientale du Segréen, Cheffes se situe sur la rive droite de la Sarthe (rivière), sur les routes D 74, Écuillé - Tiercé, D 108, Juvardeil, et D 190, Champigné[1].
La rivière la Sarthe traverse son territoire.
Les Hauts d'Anjou | Juvardeil | Étriché |
Écuillé | ![]() |
Tiercé |
Soulaire-et-Bourg | Briollay |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montreuil Sur Loir », sur la commune de Montreuil-sur-Loir, mise en service en 1978[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 706,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 68 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 12 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[14].
Cheffes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,5 %), zones agricoles hétérogènes (29,3 %), forêts (15,3 %), terres arables (6,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 7] (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones humides intérieures (0,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le village est de fondation ancienne, une motte féodale dominait sur le coteau au dessus du vivier seigneurial. L'église de Cheffes[22] et des terrains sont donnés aux moines de l'Abbaye Saint-Nicolas d'Angers au XIe siècle, accompagnés de droits de pêche dans la Sarthe au profit des moines. Les premiers seigneurs sont des vicomtes du Lude, fidèles des comtes d'Anjou.
Le prieuré dépend de la châtellenie du Plessis-Bourré au XVe siècle. Le château de Teildras est propriété de Nicolas Cupif, maire d'Angers en 1671.
Au XVIIIe siècle, le domaine de Soudon voit naître et vivre Urbain René Pilastre de la Brardière, député d'Anjou qui participera au serment du Jeu de Paume et à la Constituante.
Le manoir de Grandines, longtemps propriété de magistrats et notaires, est la demeure de Pierre Morain, peintre qui y fait construire son atelier.
Pendant la Première Guerre mondiale, 44 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, cinq habitants sont tués[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | 2001 | Bernard Perdreau | Agriculteur | |
2001 | 2008 | Pierre Vergneau | Instituteur retraité | |
mars 2008 | mars 2014 | Christian Ancelle | Retraité de l’Éducation nationale | |
mars 2014 | En cours (au 26 mai 2020) |
Marc Dutruel[24],[25] |
La commune est membre de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe depuis le , après avoir été membre de la communauté de communes de Loir-et-Sarthe[26], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 974 habitants[Note 8], en diminution de 0,61 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 173 | 1 107 | 1 217 | 1 288 | 1 311 | 1 301 | 1 354 | 1 331 | 1 372 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 397 | 1 372 | 1 363 | 1 314 | 1 360 | 1 325 | 1 316 | 1 141 | 1 119 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 076 | 1 043 | 1 031 | 966 | 927 | 816 | 750 | 712 | 790 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
748 | 680 | 632 | 811 | 857 | 822 | 879 | 922 | 977 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
974 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 500 hommes pour 473 femmes, soit un taux de 51,39 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
4,6 | 75-89 ans | 7,0 |
16,3 | 60-74 ans | 14,3 |
19,6 | 45-59 ans | 20,1 |
20,7 | 30-44 ans | 21,8 |
13,3 | 15-29 ans | 14,5 |
24,9 | 0-14 ans | 20,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
6,9 | 75-89 ans | 9,5 |
15,5 | 60-74 ans | 16,3 |
19,4 | 45-59 ans | 18,8 |
18,6 | 30-44 ans | 17,7 |
18,6 | 15-29 ans | 17,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,2 |
Une école maternelle et primaire accueille les enfants dans un bâtiment rénové en 2016.
Sur 75 établissements présents sur la commune à fin 2010, 25 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 11 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 36 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santé[33].
Le village possède deux monuments :