Chazay-d'Azergues est une commune située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chazay-d’Azergues | |
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![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Pascale Bay 2020-2026 |
Code postal | 69380 |
Code commune | 69052 |
Démographie | |
Gentilé | Chazéens |
Population municipale |
4 132 hab. (2019 ![]() |
Densité | 696 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 52′ 01″ nord, 4° 43′ 01″ est |
Altitude | Min. 179 m Max. 311 m |
Superficie | 5,94 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Anse |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.chazaydazergues.fr |
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Située dans une dépression séparant les monts du Lyonnais de ceux du Beaujolais, Chazay se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Lyon et douze kilomètres au sud de Villefranche-sur-Saône. Bordée à l'est par l'Azergues, affluent de la Saône, la commune est limitrophe de celles de Morancé, Les Chères, Marcilly-d'Azergues, Civrieux-d'Azergues, Lozanne, et Saint-Jean-des-Vignes.
Morancé | Les Chères | |
Saint-Jean-des-Vignes | ![]() |
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Lozanne | Civrieux-d'Azergues | Marcilly-d'Azergues |
Chazay-d'Azergues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[4] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,3 %), zones urbanisées (39,1 %), forêts (6,5 %), prairies (5,8 %), cultures permanentes (3,3 %), terres arables (0,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Chazay tire son nom du latin Casetus, Casetum désignant un petit châtelet.
Le fief et la seigneurie de Chazay appartiennent à l'abbaye d'Ainay à partir du Xe siècle.
Entre les XIIe et XIIIe siècles, Chazay était défendue par trois enceintes. La tour tronquée est un vestige de la muraille qui comprenait 4 portes et 4 tours, détruite à la demande du cardinal de Richelieu.
À l'époque féodale et jusqu'en 1789, Chazay dépendait de l'abbaye d'Ainay à Lyon - son abbé étant le seigneur ecclésiastique de droit banal-, qui avait fait construire un château dont il subsiste quelques vestiges.
Le dicton de Chazay est : "Filles qui n'ont vu le baboin oncques mari ne trouvent point".
En 2010, la commune installe 37 caméras de surveillance, ce qui constitue un record en France (environ une caméra pour 100 habitants) [11] à la suite des dégradations subies par la commune lors de l'année 2009, chiffrées à 30 000 €.[réf. souhaitée]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | 1795 | Pierre Duvoulduy | ||
1795 | 1799 | Philibert Bost | délégué à la municipalité de canton | |
1799 | 1800 | Louis Gambet | Maire provisoire | |
1800 | 1801 | Georges Vachet | ||
1801 | 1802 | Louis Gambet | ||
1802 | 1803 | Georges Vachet | ||
1803 | 1804 | Pierre Marie Cornaton | ||
1805 | 1808 | Claude Marie Perret | ||
1808 | 1809 | Jean Philibert Rimbourg | ||
1809 | 1810 | Claude Marie Perret | ||
1810 | 1815 | Jean Philibert Rimbourg | ||
1816 | 1830 | Benoit Lassalle | ||
1831 | 1840 | Jean Baptiste Rimbourg | ||
1841 | 1845 | Claude Piérou | ||
1846 | 1847 | Jean Pierre Thève | ||
1848 | 1857 | Jean Baptiste Rimbourg | ||
1858 | 1860 | Michel Péchet | ||
1861 | 1868 | Claude Laviolette | ||
1868 | 1870 | Michel Péchet | ||
1870 | 1871 | Claude Piérou | ||
1871 | 1873 | Joseph Colomb | ||
1874 | 1875 | Pierre Rebut | ||
1875 | 1876 | Antoine Dugelay | ||
1876 | 1881 | Claude Piérou | ||
1881 | 1884 | Pierre Rebut | ||
1884 | 1891 | Joseph Marie Tabard | ||
1892 | 1896 | Jean Pierre Guillard | ||
1896 | 1900 | Pierre Rebut | ||
1900 | 1903 | Auguste Cotel | ||
1903 | 1912 | Jean Guillaume Gros | ||
1913 | 1917 | Benoît Magot | ||
1918 | 1925 | Jean Tabard | ||
1925 | 1929 | Alexandre Voisin | ||
1929 | 1944 | Charles Allaigre |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1944 | 1945 | Jean Berthaud | Nommé par le comité départemental de Libération | |
1945 | Alexis Kandelaft | Rad. puis DVD | Conseiller général du canton d'Anse (1960-1979) | |
Pierre Doucet-Bon | ||||
Georges Deleuze[12] | DVD | |||
Alain Martinet | UMP-LR | Ancien banquier retraité | ||
En cours | Pascale Bay | DVD | Conseillère départementale du canton d'Anse depuis 2015 et enseignante retraitée |
La commune fait partie de la communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 4 132 habitants[Note 3], en augmentation de 3,12 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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605 | 386 | 634 | 621 | 717 | 776 | 830 | 846 | 849 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 027 | 1 043 | 1 104 | 994 | 992 | 959 | 956 | 860 | 923 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
934 | 821 | 821 | 727 | 690 | 624 | 629 | 600 | 877 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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1 267 | 1 479 | 2 054 | 2 712 | 3 314 | 3 903 | 3 936 | 3 896 | 3 926 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 071 | 4 132 | - | - | - | - | - | - | - |
Chazay Football Club, créé en 2010, a atteint le 6e tour de la Coupe de France lors de la saison 2011-2012[17] alors qu'il évoluait en 3e division de district. Ce club était le Petit Poucet de toute la région Rhône-Alpes.
La commune de Chazay-d'Azergues est un bourg situé dans la lointaine banlieue de Lyon, hors du Grand Lyon, qui offre encore une vue attrayante sur les coteaux du Beaujolais. Son urbanisme s'est développé surtout en zones pavillonnaires. Le milieu rural côtoie ici une population qui travaille à 85 % en ville. En 2008, la commune est épinglée par la fondation Abbé-Pierre pour être l'une des communes de moins de 5 000 habitants ayant le moins construit de logements sociaux en 5 ans[18].
La porte du Baboin, originellement « porte des Balmes », rend hommage à une légende : en 1364 un acrobate déguisé en ours aurait sauvé la femme et la fille du Sire de Châtillon lors de l'incendie de sa maison. Il est alors anobli et épouse la fille du seigneur. En 1839, le conseil municipal de Chazay décide de remplacer sa statue : les deux conseillers envoyés à Lyon ont ramené ce personnage en fonte ressemblant à un centurion.
L'église Saint-Pierre, construite en 930 par les moines d'Ainay, était dans l'enceinte du château, avec le prieuré construit autour des Xe et XIe siècles et la citadelle détruite au XIIe siècle. Mesurant 29 mètres par 14 mètres, elle avait une nef divisée en trois travées et deux tours. Elle sert au culte jusqu'en 1685 ; vers la Révolution, elle est divisée en deux lots séparés par un mur ; en 1816, le chœur et la tour nord qui portait la cloche d'alarme sont détruits ; en 1825, elle est rachetée par un particulier qui lui apporte de nombreuses modifications. La vierge en fonte, copie de celle Joseph-Hugues Fabisch présente sur la chapelle Saint-Thomas de Lyon, est installée en 1871.
Le musée de Chazay, rouvert en , propose plusieurs éléments de l'histoire du village, avec un accès à la tour du beffroi de l'église Saint-Pierre pour une vue à 360°.
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