Chassiecq est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Charente.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Ses habitants sont les Chassiecquois et les Chassiecquoises[1].
Chassiecq est une commune du Nord Charente située à 5 km au sud-ouest de Champagne-Mouton.
Située à l'extrémité du canton de Champagne-Mouton, le bourg de Chassiecq est aussi à 7 km de Nanteuil-en-Vallée, 9 km de Saint-Claud, 16 km de Ruffec, 18 km de Mansle, 24 km de Confolens, 38 km d'Angoulême[2].
À l'écart des grandes routes, la commune est desservie par la D 102 et la D 36 qui mènent à Champagne-Mouton, ainsi que par une route communale qui passe au bourg, et la D 172 qui va de Nanteuil-en-Vallée au nord-ouest au Grand-Madieu au sud-est. La D 341 au sud de la commune va de Biarge à Beaulieu[3].
La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER et TGV à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.
Biarge constitue le plus gros village de la commune, situé à l'ouest du bourg sur la route de Saint-Gourson, mais n'est pas le chef-lieu.
La commune comporte de nombreux hameaux et fermes, comme Chez Jean de Beaulieu au nord-est, le Marmon, la Gellevraud, Chez Basset au sud, etc. Le bourg lui-même n'est pas plus gros qu'un hameau[3].
Nanteuil-en-Vallée | Champagne-Mouton | |
Saint-Gourson | ![]() |
Turgon |
Beaulieu-sur-Sonnette |
Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Plus particulièrement, le Bajocien (Dogger) apparaît au centre de la commune, sur les flancs de vallée. Cependant, d'importants épandages d'altérites et dépôts du Tertiaire en provenance du Massif central sous forme d'argile rouge à silex et à pisolithes de fer (au nord-ouest) couvrent le plateau sur le reste de la commune[4],[5],[6],[7].
Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 150 m, traversé du nord au sud par une vallée centrale qui prend naissance au nord du territoire, et des combes y convergeant, au sud.
Le point culminant est à une altitude de 175 m, situé sur la limite orientale, au château d'eau de Chez Jean de Beaulieu. Le point le plus bas est à 100 m, situé sur la limite sud. Le bourg, dominant cette vallée sur sa rive orientale, est à 160 m d'altitude[3].
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par des petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Un ruisseau naît au pied du bourg et se dirige vers le sud, où il se jette dans la Sonnette au pied du château de Sansac.
Les combes sont parfois parcourues par des ruisseaux intermittents, qui convergent vers ce ruisseau au sud de la commune.
On trouve aussi quelques fontaines, comme celle au pied du bourg et aussi chez Fradin, le long du ruisseau, et aussi sur la limite de commune à l'est au pied du Bouchaud, ainsi qu'à Biarge (puits de Charlemagne)[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Chassiecq est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,4 %), forêts (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), prairies (14,9 %), zones urbanisées (2,2 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Chassiecq est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 137 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 137 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Les formes anciennes sont Capciaco (non daté, antérieur au XIVe siècle)[22], Sapchiec au XIIIe siècle (lire probablement Chapsiec)[23], Chassiaco en 1523, Chassiers en 1597[24], Chassier en 1801[25].
L'origine du nom de Chassiecq remonterait à un personnage gallo-romain Capicius (dérivant du gaulois Capius) auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Capiciacum, le « domaine de Capicius »[26]. Talbert y voyait Sappius comme nom d'homme gallo-romain, donnant ainsi Sappiecum[27].
Linguistiquement, la commune est à la limite du domaine d'oc marchois au sud-est, et de la langue d'oïl au nord-ouest[28],[29].
Son nom en occitan est Chapciec[30].
La commune appartenait à la baronnie de Champagne-Mouton, province du Poitou, et était constituée de deux paroisses : Chassiecq et Biarge. Cette dernière fut rattachée à Chassiecq après la Révolution pour former la commune.
Le bourg de Chassiecq était le siège d'une petite seigneurie, qui, dans la seconde moitié du XVIe siècle, avait pour possesseur François Pastoureau, conseiller au parlement de Paris.
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant d'Angoulême à Confolens, appelée le Petit Mairat, et qui passait par Saint-Angeau. La gare était située à 1,5 km du bourg[31].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1988 | ? | Michel Maitre | ||
depuis 1999 | En cours | Yvonne Debord | SE | Employée Sécurité sociale |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 142 habitants[Note 2], en diminution de 15,98 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
660 | 554 | 601 | 758 | 644 | 665 | 633 | 642 | 650 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
594 | 607 | 580 | 621 | 637 | 591 | 544 | 530 | 505 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
461 | 481 | 423 | 402 | 346 | 361 | 349 | 314 | 299 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
262 | 222 | 193 | 172 | 168 | 168 | 165 | 144 | 142 |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,2 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 73 hommes pour 69 femmes, soit un taux de 51,41 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 7,1 |
4,1 | 75-89 ans | 17,1 |
28,4 | 60-74 ans | 20,0 |
28,4 | 45-59 ans | 25,7 |
10,8 | 30-44 ans | 12,9 |
14,9 | 15-29 ans | 5,7 |
13,5 | 0-14 ans | 11,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,5 |
8,9 | 75-89 ans | 11,8 |
20 | 60-74 ans | 20,3 |
21 | 45-59 ans | 20,8 |
16,9 | 30-44 ans | 16,2 |
15,6 | 15-29 ans | 13,7 |
16,6 | 0-14 ans | 14,7 |
Sur les autres projets Wikimedia :