Charmensac est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Charmensac | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Saint-Flour |
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté |
Maire Mandat |
Christophe Soulier 2020-2026 |
Code postal | 15500 |
Code commune | 15043 |
Démographie | |
Population municipale |
87 hab. (2019 ![]() |
Densité | 5,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 13′ 03″ nord, 3° 05′ 20″ est |
Altitude | Min. 649 m Max. 1 104 m |
Superficie | 15,17 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Murat |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Molèdes | Auriac-l'Église | |
![]() |
||
Peyrusse | Molompize |
Charmensac est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,9 %), forêts (26,4 %), prairies (26 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 71, alors qu'il était de 65 en 2013 et de 61 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 54,9 % étaient des résidences principales, 24 % des résidences secondaires et 21,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Charmensac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (24 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 92,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Charmensac[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 54,9 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 24 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 21,2 | 11,9 | 8,2 |
Charmensac nom par altération de carmentius
commune aux 13 villages : Charmensac, La Richard, La Pironnet, Maintaire, Le Vaux, Le Bru, Le Mas, Le Pouzat, La Tuilière, Le Maigre, La Sagne, Zouet, Le Cuze (cf Deribier 1852)
préhistoire : Grotte du Cuze et abris sous roche
protohistoire : tumulus du Couderc du Mort, habitats de l'âge du fer
antiquité : villas gallo-romaines :La Sagne Suc de Bourret, Le Maigre Noubia, Le Bru Les Clauzes, Maintaire champ du Lac, Pré de Charmensac...
Moyen Âge :
Les seigneurs de Charmensac sont la famille De Léotoing-Charmensac à partir d'environ 1230 date à laquelle Béraud Ier de Léotoing épouse Isabeau de Charmensac : ils le resteront jusqu'en 1755: où ils vendront le château et ce qui reste de la propriété ; entre-temps certains seront aussi seigneurs de La Pironnée .Ils fondent 2 chapelles dans l'église de Charmensac . En 1674 Gabriel se marie avec Gabrielle d'Anjony et fonde la famille De Léotoing D'Anjony .Par mariages les De Léotoing feront alliance avec les Saunier du Pouzat et les De La Vernède d'Auriac puis d'Aurouze et Bégoule
Jacques de Mercoeur bat "les Anglais" au Bru et y fait édifier une chapelle commémoratrice
Révolution française :épisode de la messe interdite au Maigre et de la déportation du curé Gleize
Guerre de 14-18 : Des familles gravement endeuillées (3 ou 4 enfants dans la même famille)
Guerre de 39-45 : les parachutages alliés autour du Bru
La commune de Charmensac est membre de l'intercommunalité Hautes Terres Communauté[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Murat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[5].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Murat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[6].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
[1797] | 1821 | Jacques Reynaud[7] | Prêtre et maire | |
1821 | 1830 | Pierre Escalin[7] | ||
1830 | 1857 | Bertrand Louis Morinot[7] | ||
1857 | 1881 | Jean Baptiste Louis Édouard Morinot[7] | ||
1882 | 1884 | Antoine Ribeyre[7] | ||
1884 | 1886 | Théodore de Gayffier[7] | ||
1887 | 1888 | Jean Rouby[7] | ||
1888 | 1902 | Édouard Morinot[7] | ||
1902 | 1912 | Pierre Passelaigue[7] | ||
1912 | 1929 | Auguste Ribeyre | ||
1929 | 1937 | Pierre Sabatier | ||
1937 | 1959 | Louis Rochette | ||
1959 | 1971 | Eugène Mazin | ||
1971 | 2008 | Roger Merle | ||
2008 | 2020 | Bernard Raynaud | DVD | Agriculteur |
2020 | En cours | Christophe Soulier[8] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2019, la commune comptait 87 habitants[Note 2], en augmentation de 6,1 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
481 | 476 | 617 | 556 | 552 | 621 | 601 | 607 | 600 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
602 | 530 | 529 | 492 | 505 | 502 | 463 | 455 | 412 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
414 | 374 | 433 | 298 | 256 | 253 | 232 | 227 | 213 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
198 | 164 | 140 | 118 | 118 | 130 | 99 | 83 | 84 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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87 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Jacques de Mercoeur (vers 1389)
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