Chargey-lès-Port est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Franche-Comté.
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Chargey-lès-Port | |
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![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Vesoul |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres de Saône |
Maire Mandat |
Antoni Magnin 2020-2026 |
Code postal | 70170 |
Code commune | 70133 |
Démographie | |
Population municipale |
235 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 44′ 18″ nord, 5° 59′ 59″ est |
Altitude | Min. 212 m Max. 376 m |
Superficie | 13,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Jussey |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Chargey-lès-Port est abritée dans un pli de terrain sur la rive droite de la Saône, à un bon kilomètre de la rivière. Le village est situé sur une rangée de collines calcaires assez élevées. Le hasard l'avait rattaché à l'ex-canton de Combeaufontaine mais il appartient depuis 2014 au canton de Jussey, commune située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest. Pourtant Chargey-les-Port n'est situé qu'à 7 km de Port-sur-Saône, et à 20 km de Vesoul.
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Purgerot | ![]() | ||
Purgerot | N | Conflandey | ||
O Chargey-lès-Port E | ||||
S | ||||
Arbecey | Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin | Port-sur-Saône |
Chargey-lès-Port est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,3 %), prairies (33,8 %), terres arables (6,8 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Chargey-lès-Port fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Combeaufontaine[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Jussey.
La commune était membre de la communauté de communes de la Saône jolie, créée en 1992.
L'article 35 de la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010[9] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyant d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, les communautés de communes :
- Agir ensemble ;
- de la Saône jolie ;
- des six villages ;
et les communes isolées de Bourguignon-lès-Conflans, Breurey-lès-Faverney et Vilory ont été regroupées pour former le la communauté de communes Terres de Saône, dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1795 | Antoine Poutot | ||
1796 | 1798 | B. Decreuse | Agent municipal | |
1799 | 1800 | Jean Rousselet | ||
1800 | 1807 | Antoine Poutot | ||
1807 | 1815 | Bressan de Raze | ||
1816 | 1817 | Antoine Poutot | ||
1817 | 1836 | Charles Jolyet | ||
1837 | 1838 | François Darosey | ||
1839 | 1849 | Charles Jolyet | ||
1850 | 1857 | Antoine Lansart | ||
1857 | 1875 | Rousselet | ||
1876 | 1884 | Lafontaine | ||
1884 | 1893 | Antoine Prétot | ||
1893 | 1899 | Frédéric Jolyet | ||
1899 | 1902 | Auguste Maillard | ||
1902 | 1912 | Victor Darosey | ||
1912 | 1913 | Joseph Boudot | ||
1913 | 1914 | Auguste Dériot | ||
1914 | 1919 | Auguste Maillard | ||
1919 | 1935 | Eugène Duvernois | ||
1935 | 1944 | Henry Darosey |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1945 | Joseph Bleuchot | ||
1945 | 1959 | Paul Poutot | ||
1959 | 1968 | Georges Gauchey | ||
1968 | mars 1989 | Pierre Darosey | ||
mars 1989 | juin 1995 | Yvette Berthod | ||
juin 1995 | mars 2008 | Bernard Pirat | ||
mars 2008 | mai 2020 | Xavier Darosey | DVD | |
mai 2020 | en cours | Antoni Magnin | RN | Suppléant du député Antoine Villedieu |
On dénombrait 110 ménages en 1614 et 32 en 1640.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 235 habitants[Note 3], en diminution de 1,26 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
565 | 596 | 685 | 662 | 731 | 736 | 720 | 680 | 697 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
557 | 543 | 550 | 532 | 510 | 471 | 486 | 443 | 409 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
387 | 385 | 388 | 345 | 353 | 359 | 346 | 310 | 268 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
277 | 265 | 212 | 206 | 198 | 219 | 241 | 250 | 242 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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239 | 235 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village compte plusieurs bâtiments et monuments notables :
L’église actuelle fut bâtie au centre du village dans les années 1780 et la cloche baptisée en 1784[13]. La Chapelle de la Vierge, ancien oratoire des seigneurs locaux est située en direction du village voisin de Purgerot par le chemin dit « de la Roche ». Six croix sont encore aujourd’hui parsemées sur le village. La plus ancienne date de 1530[14] et quatre autres datent du XVIIe siècle.
On compte 4 fontaines sur la commune. La fontaine de la grande rue date de 1822, la construction de celle de la rue du Cornot s’étale entre 1832 et 1839. La fontaine de la place fut construite quant à elle en deux temps avec une borne d’eau en 1860 et le lavoir abrité en 1880[13].
Il existe également plusieurs maisons de maître dans un style caractéristiques de la région. De nombreux lieux-dits et curiosités sont à l'origines de dictons et histoires locales : les cabanes de Coucou, le tilleul bénit, le cerisier bénit, l'homme de Pierre...
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Blason | D'azur au chevron pignonné de cinq rangs et de neuf pièces d'or, maçonné de sable, surmonté de quatre ailes de moulin en sautoir, accosté de deux serpes affrontées et soutenu d'un annelet, le tout d'argent[15].
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Détails | L’anneau évoque les fontaines, le chevron pignonné et maçonné, la présence de la pierre, notamment dans les murgers et les cabanes de coucous ; les serpettes, les coteaux autrefois couverts de vignes ; les ailes, le moulin à vent présent au Moyen Âge sur les hauteurs ; les deux branches qui forment une croix figurent le tilleul et le cerisier bénis, encore présents. Enfin la devise rappelle le surnom des habitants : les saute-murots[16]. adopté le . |
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Alias | ![]() Ancien blason, utilisé des années 1990 à 2014 par la commune, mais qui correspondait en fait à Chargey-lès-Gray, siège en 1384 d'un receveur local des finances. |
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