Charbonnières-les-Vieilles (Charboneiras las Vielhas en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.
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Charbonnières-les-Vieilles | |
Le gour de Tazenat. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Riom |
Intercommunalité | Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge |
Maire Mandat |
Michaël Baré 2020-2026 |
Code postal | 63410 |
Code commune | 63093 |
Démographie | |
Population municipale |
1 122 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 59′ 44″ nord, 2° 59′ 57″ est |
Altitude | Min. 472 m Max. 755 m |
Superficie | 32,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Georges-de-Mons |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Commune située au nord de la chaîne des Puys, Charbonnières-les-Vieilles porte une trace impressionnante de l'activité volcanique passée de la région : le gour de Tazenat, lac presque parfaitement circulaire et qui n'est autre qu'un maar.
Le territoire de la commune, composé de 42 hameaux, s'étend sur une superficie totale de 3 262 hectares.
Ses communes limitrophes sont[1] :
Blot-l'Église | Saint-Hilaire-la-Croix Montcel | |
Saint-Angel | ![]() |
Combronde |
Manzat | Loubeyrat | Teilhède |
La route départementale 19 (reliant Manzat à Combronde) traverse la commune, en passant à proximité du site du gour de Tazenat[1].
La commune est également traversée par les routes départementales 16 (reliant Blot-l'Église au nord-ouest et Loubeyrat au sud, en passant par le bourg et le hameau de la Brousse), 17 (reliant La Prade, à la limite avec Manzat sur la D 19, à Teilhède en desservant les hameaux des Forges et de Chanteloup), 408 (du bourg vers Montcel) et 409[1].
Charbonnières-les-Vieilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,2 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), forêts (23 %), zones urbanisées (1,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Ce village tire son nom de la production de charbon, comme l'atteste encore la présence à l'entrée de la ville d'un chaudron qui servait à le fabriquer.
En 2010, un habitant de la commune a découvert un souterrain-refuge d'époque médiévale au lieu-dit Chauviat. Des fouilles ont eu lieu sous l'égide de la direction régionale des Affaires culturelles d'Auvergne (sous la responsabilité de Frédéric Surmely). La cavité, creusée dans les tufs friables, faisait une quarantaine de mètres de long et comportait trois accès. De nombreux objets (céramique, étrier, ossements d'animaux, bulle papale) ont été découverts, permettant de dater la structure de la période fin XIIIe-début XIVe siècle[8].
![]() |
Blason | D'azur à trois bandes d'argent chargées de sept charbons de sable enflammés de gueules 2, 3 et 2. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La commune de Charbonnières-les-Vieilles est membre de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge[9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Manzat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Manzat communauté[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Manzat[12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Georges-de-Mons pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[12].
Le conseil municipal de Charbonnières-les-Vieilles, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[13], pour un mandat de six ans renouvelable[14]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[15]. Les quinze conseillers municipaux, issus d'une liste unique, sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 55,91 %[16].
Deux sièges sont attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
maire en 1958 | Pierre-Lucien Dumas | SFIO | Cultivateur exploitant | |
2001 | Jacques Jarlier | |||
Jacques-Bernard Magner[17] | PS | Professeur des écoles, sénateur depuis 2011 | ||
[Note 4] | En cours (au ) |
Michaël Baré[20] | PS | Attaché territorial[21] Suppléant de la députée Christine Pirès-Beaune |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 1 122 habitants[Note 5], en augmentation de 9,04 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 694 | 1 796 | 1 831 | 2 028 | 2 159 | 2 151 | 2 284 | 2 344 | 2 393 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 332 | 2 396 | 2 345 | 2 212 | 2 262 | 2 320 | 2 216 | 2 184 | 2 071 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 039 | 2 050 | 2 040 | 1 726 | 1 537 | 1 382 | 1 273 | 1 042 | 970 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
876 | 838 | 730 | 866 | 880 | 864 | 903 | 899 | 988 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 076 | 1 122 | - | - | - | - | - | - | - |
Village | Population en 2005 |
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le Bourg | 120 |
les Sagnettes | 121 |
les Baisles | 11 |
le Soupt | 21 |
la Brousse | 58 |
Chanteloup | 33 |
les Mazeaux | 43 |
les Falvards | 38 |
les Chartres | 29 |
Laisle | 36 |
Tazenat | 17 |
Pery | 37 |
Puy Gilbert | 10 |
les Forges | 30 |
Chauviat | 17 |
Joinsattes | 25 |
Laligier | 17 |
Chalusset | 26 |
Sagne Vieille | 6 |
Bogros | 16 |
Rochegude | 10 |
les Suchets | 30 |
les Sattes | 8 |
les Etremailles | 14 |
Bort | 13 |
les Petits Mazeaux | 13 |
les Gannes | 9 |
les Reures | 6 |
la Tour Serviat | 3 |
le Moulin des Desniers | 4 |
les Peytoux | 2 |
Pont de Pery | 5 |
la Rivière | 1 |
les Berthes | 7 |
les Eydieux | 0 |
les Desniers | 4 |
les Palles | 7 |
Moulin des Palles | 4 |
le Puy Saint Bonnet | 0 |
les Incas | 2 |
la Prade | 2 |
la Potence | 11 |
les Prés de Morge | 0 |
le Moulin de Montpied | 2 |
Un souterrain médiéval a été découvert en 2010 dans le hameau de Chauviat. Il s'agit d'un souterrain-refuge, creusé dans le tuf et doté d'entrées multiples et de goulots d'étranglement. Il était associé à un habitat de surface. La cavité est remarquablement conservée. Les vestiges découverts par une équipe d'archéologues de la DRAC Auvergne permettent de le dater de la période fin XIIIe - début XIVe siècle.
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