Chamery est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.
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Chamery | |
![]() Vue du village de Chamery, dans la montagne de Reims. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Jean-Marie Allouchery 2020-2026 |
Code postal | 51500 |
Code commune | 51112 |
Démographie | |
Gentilé | Chamayot |
Population municipale |
430 hab. (2019 ![]() |
Densité | 82 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 21″ nord, 3° 57′ 20″ est |
Altitude | Min. 114 m Max. 268 m |
Superficie | 5,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fismes-Montagne de Reims |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Elle est traversée par la route touristique du Champagne de la montagne de Reims et fait partie du parc naturel régional de la Montagne de Reims.
Le nom des habitants est Chamayots et Chamayotes.
Écueil | Villers-aux-Nœuds | |
Écueil | ![]() |
Sermiers |
Nanteuil-la-Forêt | Courtagnon |
Le Rouillat prend sa source sur la commune.
Chamery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,7 %), terres arables (27,8 %), forêts (22,6 %), zones urbanisées (5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom du village tire son origine du nom d'un gallo-romain Camarius, plus le suffixe -acum. En 1067 on trouve le nom sous la forme Camerai, puis au XIIe siècle Chammeré, en 1209 Chemery, en 1303 Chameri, en 1384 Chammery-en-la-Montaingne-de-Reins, en 1443 Chanmery, pour arriver à son orthographe contemporaine à partir du XVIIe siècle.[réf. nécessaire]
Chamery fut érigé en paroisse en 1419[8].
Jusque 1788 les curés furent nommés par l’abbaye Saint-Martin d'Épernay, puis par l'abbaye Saint-Denis de Reims qui reprit la nomination pour une courte période, la Révolution française mettant un terme à ces prérogatives. Après le Concordat les évêques seuls nommèrent les curés.
Sous l'Ancien Régime de nombreux seigneurs ecclésiastiques se partageaient la seigneurie de Chamery. Le principal seigneur fut l'archevêque de Reims, suivi des abbayes de Saint-Remy de Reims, de Saint-Nicaise de Reims, du chapitre de la cathédrale de Reims, le prieur-curé était seigneur en partie lui aussi et enfin une toute petite seigneurie laïque qui appartint au XVIIIe siècle à la famille Lepoivre (vicomte de Chamery[9], au XVIIe siècle aux Godet et dans les siècles précédents à des familles de la noblesse champenoise de Châlons-en-Champagne[8].
La mairie est occupée par un maire en 1790 pour la première fois en la personne de Michel Maillart-Denizet, ce dernier remplace désormais les syndics institués par Louis XIV en 1702 pour être à la tête des communautés villageoises. Le dernier syndic de Chamery fut Ponce Lacuisse. Pendant la période révolutionnaire, Chamery fut chef-lieu de canton. Au XIXe siècle, on équipe la commune de fontaines d’eau potable, en 1907 c’est un lavoir qui est créé au bord de l’ancienne Gloye (mare communale) aujourd’hui disparue. En 1927 c’est le confort de l’électricité qui illumine le village[10].
Le village a subi des destructions pendant la guerre[11] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [12]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Reims du département de la Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Verzy[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Chamery est désormais rattachée au canton de Fismes-Montagne de Reims.
La commune avait adhéré à la communauté de communes Champagne Vesle qui avait été créée fin 2000.
Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le la communauté urbaine du Grand Reims, dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1792 | Michel Maillart | ||
1792 | 1793 | Jean-Baptiste Bailly | ||
1793 | 1794 | Nicolas Sauvage | officier public | |
1794 | 1795 | Michel Lacuisse | officier public | |
1795 | 1796 | Pierre Lecointre | officier public | |
1796 | 1797 | Jacques-Michel Carré | officier public | |
1797 | 1799 | Jean-Baptiste Perseval Demaire | officier public | |
1799 | 1800 | Pierre Lecointre | président de l'administration municipale | |
1800 | 1804 | Michel Lacuisse | ||
1804 | 1806 | Pierre Bertillieux | ||
1806 | 1808 | Nicolas Julien Lecointre | ||
1808 | 1810 | Jacques-Michel Carré | ||
1810 | 1812 | Jean-Baptiste Perseval Demaire | ||
1812 | 1816 | Ponce Perseval Lacuisse | ||
1816 | 1837 | Jacques Ponce Lacuisse | ||
1837 | 1840 | Jacques-Paul Bailly | ||
1840 | 1849 | Jean-Baptiste Perseval Lemaire | ||
1849 | 1852 | Ponce Perseval Bailly | ||
1852 | 1865 | Jean-Baptiste Perseval Lacuisse | ||
1865 | 1881 | Jean-Baptiste Perseval Lemaire | ||
1881 | 1891 | Pierre-Alexis Perseval | ||
1891 | 1892 | Alexis Perseval Lapinte | ||
1892 | 1894 | Pierre-Alexis Perseval | ||
1894 | 1898 | Alexandre Legrand | ||
1898 | 1905 | Paul-Emile Richard | ||
1905 | 1919 | Louis-Alphonse Maillart | ||
1919 | 1922 | René Perseval | ||
1922 | 1925 | André Perseval | ||
1925 | 1929 | Aristide Malétrez | ||
1929 | 1935 | Jules Bonnet | ||
1935 | 1944 | René Perseval |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1959 | Désiré Hima | ||
1959 | 1971 | Pierre Perseval | ||
1971 | 1989 | André Hima | ||
1989 | 1995 | Jean Perseval | DVD | |
1995 | 2014[15] | Philippe Feneuil | UMP | Viticulteur[16],[17] Député de la Marne (2e circ) (2004 → 2007) Conseiller régional (2004 → ?) Président du syndicat général des vignerons de la Champagne (SGVC) (1994 → 2004) |
2014[18] | En cours (au 22 janvier 2020[19]) |
Jean-Marie Allouchery |
Le fleurissement : commencé dès 1995, la commune obtient sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 1998, puis l’année suivante en 1999 sa seconde fleur. C’est en 2001 que la commune est récompensée par une troisième fleur. En 2004 le village de Chamery se voit attribuer la quatrième fleur par un jury national[réf. nécessaire].
Les habitants de la commune sont les Chamayots et les Chamayotes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 430 habitants[Note 3], en augmentation de 9,41 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
620 | 574 | 617 | 630 | 641 | 625 | 623 | 606 | 581 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
537 | 529 | 532 | 471 | 473 | 469 | 527 | 527 | 507 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
503 | 487 | 437 | 433 | 383 | 363 | 349 | 332 | 321 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
345 | 362 | 365 | 394 | 383 | 400 | 392 | 391 | 384 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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416 | 430 | - | - | - | - | - | - | - |
Les enfants de la commune sont scolarisés par le regroupement scolaire de Chamery/Sermiers[réf. nécessaire]. Pour le secondaire, ils fréquentent le collège Raymond-Sirot de Gueux[réf. nécessaire].
Pour la santé on peut faire appel aux cabinets médicaux de Rilly-la-Montagne, Pargny-lès-Reims ou Gueux, sur ces mêmes lieux se trouvent des pharmacies.
L'association majeure de Chamery est « la jeunesse de Chamery ». La cohésion de ce village se fait grâce aux jeunes qui, en fin d'année, se rendent chez les habitants nourrissant ainsi le dialogue intergénérationnel[réf. nécessaire].
En ce qui concerne le culte catholique, le village dépend de la paroisse du Mont-Saint-Lié (presbytère à Ville-dommange). Chamery conserva un presbytère et un curé en résidence jusque 1986, date du regroupement avec la paroisse alors de Ville-dommange.
Chamery est une commune de l'appellation Champagne. Au cœur de la Montagne de Reims, elle est traversée par la route touristique du Champagne. Le village possède 198 hectares de vignes pour 101 exploitants. Voici la répartition des cépages : 25 % chardonnay ; 47 % pinot meunier ; 28 % pinot noir.
Ainsi la principale activité économique reste la vigne. Les centres de pressurage sont la coopérative pour moitié et une bonne dizaine de pressoirs particuliers pour le reste.
Les commerces sont essentiellement ambulants, il faut noter un dépôt de pain du boulanger de Sacy, le matin sur le village[réf. nécessaire].
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Chamery[23] date pour les parties les plus anciennes du XIIe siècle et les plus récentes du XVIe siècle. Cependant l'église renferme des objets de siècles plus récents notamment des toiles du XVIIIe siècle et du XIXe siècle.
L’église possède également un très beau retable du XVe siècle et trois autels avec fleurs de lys de la même époque.
Le clocher mesure 57 mètres de haut, il est selon l'architecte des bâtiments de France, le plus haut du département de la Marne. Trois cloches ornent ce temple récemment rénové, elles se nomment Ponce Elisabeth, Poncette Marie et Jean-Baptiste Catherine et datent de 1819. Le clocher fut rénové en 2011 et a ainsi permis aux cloches de sonner à nouveau. La façade a été rénovée en 2015/16.
La mairie est l'œuvre de l'architecte Tortrat, de Reims (1851-1855)[24].
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