Chambornay-lès-Bellevaux est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Chambornay-lès-Bellevaux
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Chambornay-lès-Bellevaux
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Géographie
Le village de Chambornay-lès-Bellevaux est situé en bordure de la rivière l'Ognon.
Le village est construit sur deux niveaux:
la partie basse autour de la source de la Doye qui alimente un lavoir couvert d'un toit de tuile soutenu par des colonnes en fonte et une fontaine ronde et se transforme ensuite en un petit ruisseau qui va se jeter dans l'Ognon quelques centaines de mètres plus loin[1].
la partie haute sur le flanc d'un petite colline qui se prolonge à l'ouest par le mont Saint-Justin surmonté d'une chapelle datée du Xesiècle et inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. C'est tout près de là que s'étaient établis les premiers habitants de Chambornay, avant de redescendre vers le point d'eau de la Doye. Au nord-ouest, un deuxième massif forestier, le Chanois constitue avec le précédent un ensemble de 160 ha de forêts administrées par l'office national des forêts.
En arrivant par l'ouest, par la D31, depuis le mont Saint-Justin, on découvre les premières maisons du village, dont une maison-forte avec une tour, l'église Saint-Germain datant du XIIesiècle avec le cimetière autour. La rue Saint-Germain, bordée de caniveaux en pavés, descend vers la place des Lavandières.
Au nord, se trouve le château-Gaillard, ancienne maison-forte remontant au Moyen Âge. Au delà, ce sont des champs et des bois avec au nord-est le massif du Châtelard et le lieudit la Craye" point culminant du village.
Au sud, une plaine enrichie des alluvions de l'Ognon, borde le village.
Chambornay-lès-Bellevaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (34,2%), zones agricoles hétérogènes (28,5%), prairies (14,8%), terres arables (14,1%), zones urbanisées (4,2%), eaux continentales[Note 3] (4,2%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Bellevaux: Le toponyme Bellevaux trouve son origine dans la qualification du paysage, à savoir une «Belle vallée, beau vallon», du latinbella, signifiant «belle», et vaux qui désigne un vallon, qui est à l'origine un mot féminin.
La référence à Bellevaux (Bella Vallis) provient de la présence de l'abbaye Notre-Dame de Bellevaux fondée en 1119, à l'est du village (territoire de la commune voisine de Cirey), dont les moines jouèrent un grand rôle dans l'économie locale[réf.nécessaire].
Histoire
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Politique et administration
Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays Riolais.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Rioz[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'accroît et passe de 27 à 52 communes.
Intercommunalité
La commune a adhéré dès 1994 au SIDE (Syndicat intercommunal de développement économique) devenu la communauté de communes du Pays riolais (CCPR), créée le .
Elle bénéficie ainsi des services mis en place par la CCPR (Crèches, péri-scolaire, scolaire, ordures ménagères, SPANC, piscines, transport à la demande...).
Politique locale
Le conseil municipal comprend 11 membres. Le maire élu en 2014 est M. Dominique Peyreton qui a succédé à M. Bernard Grosjean qui après trois mandats a décidé de ne pas se représenter. Le premier adjoint est M. Jean-Louis Perrey, le second Jean Beauprêtre. Ce conseil est composé essentiellement de nouveaux élus. Le maire est le seul élu restant de l'ancienne équipe, deux conseillers ont, dans le passé, fait déjà un mandat. Il comprend également quatre femmes qui ont choisi de s'investir dans les affaires municipales[réf.nécessaire].
La commune s'est dotée en 2016 d'une station d'épuration de type rhizosphère plantée de roseaux, qui rejette les eaux purifiées dans le ruisseau voisin[14].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 194 habitants[Note 4], en augmentation de 10,23% par rapport à 2013 (Haute-Saône: −1,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
350
366
326
308
319
295
305
308
310
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
274
274
266
240
225
237
230
208
196
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
216
199
191
177
157
158
151
121
138
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
109
101
99
110
116
143
154
156
173
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
185
194
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vie associative
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La commune est animée par deux associations: La Doye et la Chambouna. Chaque année, la Doye organise la fête de la musique, un vide-greniers en septembre, la fête de la Saint-Germain[18] début octobre et l'arbre de noël des enfants. La Chambouna organise des concerts et un souper dansant dont les bénéfices vont à la réfection du patrimoine.
Il existe aussi une ACCA qui réunit les chasseurs du village.
Économie
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Il y avait encore 11 agriculteurs en 1975. Il n'en reste plus en 2014. Toutes les exploitations ont été reprises en fermage par des exploitants extérieures au village.
Trois entreprises artisanales ou de services sont installées en 2014: un couvreur, un installateur de fermetures, volets, fenêtres et une manucure itinérante.
La plupart des salariés travaillent à Besançon ou à Vesoul, les deux grandes villes distantes d'une trentaine de kilomètres.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La chapelle Saint-Justin du Xesiècle. Toit en lauzes. En fait, il s'agit du chœur d'un édifice plus important qui subsista jusqu'au milieu du XIXesiècle[19]. La remise en état de la toiture en laves (pierres plates de Bourgogne) s'est achevée en 2014[20] avec l'aide financière du département de la Haute-Saône, de la DRAC, de la région de Franche-Comté, de l'association des Vieilles Maisons Françaises (VMF), de la Fondation du Patrimoine et de l'association la Chambouna[21] qui a été créée pour aider à la rénovation du patrimoine communal.
Église Saint-Germain, du XIIesiècle. Le chœur date du XIIe, le reste de la nef est plus récent. Le clocher pyramidal était un clocher comtois en dôme jusqu'à la fin du XIXe. À l'intérieur, une chaire classée, des tableaux, des objets de culte et des statues en bois polychrome dont certaines sont classées. La chapelle latérale a été rénovée par des bénévoles. Il reste à rénover la nef, les murs, les boiseries et la sacristie.
Lavoir et fontaine sur la place des Lavandières: Le lavoir a été restauré à la fin des années 90 ainsi que la fontaine ronde qui, en été, crache de l'eau pompée dans le ruisseau. Des lampes mettent en lumière le lavoir et sa charpente en bois dès la tombée de la nuit.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Le ruisseau fait sa toilette», L'Est républicain, (lire en ligne)«Le ruisseau la Doye, qui prend sa source au lavoir au centre du village et qui se jette quelques centaines de mètres plus loin dans l’Ognon, vient de faire une grande toilette. C’est la CCPR (communauté de communes du Pays riolais) qui mène l’opération dans le cadre d’un plan pluriannuel qui a déjà vu plusieurs ruisseaux du territoire communautaire, plus ou moins importants, prendre de nouvelles couleurs».
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Bernard Grosjean laisse sa place de maire après trois mandats», L'Est républicain, (lire en ligne)«Après vingt-cinq ans au service de la collectivité, Bernard Grosjean a pris la décision de ne pas se présenter aux prochaines élections municipales. En 1989, il fait un mandat en tant que conseiller municipal puis il est élu une première fois maire en 1995. Il garde la confiance de ses administrés durant trois mandats successifs à cette même fonction».
«Dominique Peyreton, nouveau maire», L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne)«Le maire sortant, Bernard Grosjean ne s’étant pas représenté, Dominique Peyreton était le seul des anciens conseillers municipaux à se représenter et seul candidat. Il a été élu au premier tour par le nouveau conseil municipal de Chambornay, installé le 28 [mars]».
«Portes ouvertes à la station d’épuration», L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne)«Le projet, qui date d’avant les dernières élections municipales, avait à l’époque suscité quelques polémiques et on aurait pu s’attendre à ce que partisans et détracteurs viennent au moins pour voir la réalisation finale et en comprendre le fonctionnement».
«La chapelle Saint-Justin coiffée de neuf», L'Est républicain, (lire en ligne)«Les travaux ont débuté il y a presque un an. Il s’agit de refaire à l’identique la toiture en lauzes de la chapelle St-Justin, située une centaine de mètres avant l’entrée du village».
«Une soirée au profit de la chapelle Saint-Justin», L'Est républicain, (lire en ligne).
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