Le village s'étend au pied de la colline de «Champfleurey» culminant à 449 m. La croix de Champfleurey est le deuxième point géodésique du département de la Haute-Saône après le ballon de Servance, dès 1743 par Jacques Cassini.
Elle a servi aux ingénieurs géographes en 1809 pour lever les cartes d'état-major. Aujourd'hui, point de vue et pelouse sèche protégée, riche d'une faune et d'une flore très variées; 17 espèces d'orchidées y fleurissent de mi-avril à début juillet, parmi le thym, le lotier et le serpolet, abritées par quelques arbustes (noisetiers, prunelliers, aubépine).
Urbanisme
Typologie
Cerre-lès-Noroy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (70,7%), zones agricoles hétérogènes (20,9%), prairies (5,9%), zones urbanisées (2,5%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de Cerre, ou plutôt Serre, Sarre, suivant l'ancienne orthographe, désignait primitivement des montagnes à cime dentelée (serra, scie). Plus tard, on l'a donné par extension aux bois qui couvraient ces montagnes, ou même simplement un sol montueux.
Le village de Cerre-Les-Noroy, entouré, comme il l'est, de collines boisées, parait avoir tiré son nom des bois, et non des collines[8].
Histoire
Mentionné pour la première fois au XIIesiècle en 1164 dans une sentence de l'archevêque de Besançon Herbert, dont les titres temporels font état de possessions dans les villages de Noroy et de Cerre[9],le village faisait également partie des fiefs du comté de Bourgogne, ainsi qu'en atteste la reprise faite par Aymon de Faucogney, chevalier, seigneur de Villersexel, de ce que Hugues de Bourgogne tenait à Cerre-lez-Noroy, Arpenans, Echenoz le Sec[10].
Cerre est mentionné dans les actes du XIIIesiècle: Guillermus Domicellus (damoiseau) de Cert vivait en 1251.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
La commune faisait partie de la communauté de communes des grands bois, créée le et qui regroupait 12 communes et environ 3 100 habitants.
Dans le cadre des dispositions de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales[12], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes: - du Pays de Saulx, - des grands bois - des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille), et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[13].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
Artisan menuisier retraité Vice-président de la CC Triangle Vert (2014 → ) Réélu pour le mandat 2014-2020[16],[17],[18]
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
En 2019, Cerre-lès-Noroy comptait 236 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres «recensements» sont des estimations.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
499
484
535
439
503
497
470
515
506
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
440
433
438
388
368
362
344
347
330
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
318
297
299
256
237
208
203
198
192
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
177
158
176
161
177
169
193
220
231
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
236
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Linteau époque carolingienne.
Dépendances: le moulin de la Pie (aujourd'hui abandonné comme moulin); un autre petit moulin est alimenté par les eaux qui découlent du village et vont se perdre dans un entonnoir en aval de l'usine.
Linteau d'époque carolingienne à l'entrée du village.
L'église du lieu, sous le titre de Saint-Maurice, était déjà paroissiale au XVIIesiècle. Elle a été reconstruite en 1766. On y voit une tombe provenant de l'ancienne église: c'est celle d'un curé de la paroisse qui mourut le 13 décembre 1701. On y trouve plusieurs objets classés par les monuments historiques, dont une croix de procession gothique en métal argenté de 50 cm datant du dernier quart du XVIesiècle (?) une statue de saint Maurice à cheval XVIe/XVIIIesiècle, ainsi qu'un ensemble de tableaux de la fin du XIXesiècle, réalisé par cinq Frères des écoles chrétiennes[20]. Le mobilier est du XVIIIesiècle[21].
L'église Saint-Maurice.
Nef de l'église.
Chœur de l'église.
Voûte du chœur.
Bras nord du transept et son autel.
Bras sud du transept et son autel.
Nef centrale.
Voûte de la nef centrale.
Un tilleul centenaire est pris dans le mur du cimetière entourant l'église et ombrage la fontaine du haut. On remarque de nombreuses statues de la Vierge sous la protection de laquelle étaient placées les maisons du village et des fontaines.
Linteau P.P.P.P.
Plusieurs des maisons du village portent des noms de propriétaires et des millésimes. Sur l'une on remarque le sigle que voici – PPPP 1739 (entrée du château). Le sens traditionnel en est donné par quelques vieillards, de cette façon: Pauvre Paysans Prenez Patience.
Écho remarquable au sud du village, près de la croix qui est plantée à la pointe nord du bois de la Combe-Sedera.
Carrières de très bonne pierre de taille:
Carrière dite de l'église car la pierre extraite a servi à la construction de l'église de Cerre;
Carrière Pillot: à gauche et à droite du sentier, monsieur Pillot tirait et taillait la pierre utilisée pour les maisons et édifices publics du village, entre autres, les fontaines. On trouve des blocs de pierre attendant encore aujourd'hui d'être extraits par le tailleur de pierre.
Les trois fontaines du village sont un modèle du genre et méritent le détour. Les eaux des sources qui les alimentaient ne tarissaient jamais.
La fontaine de l'église, construite en 1801 et rénovée en 1870, par l'architecte Servas de Vesoul. Elle est découverte en demi-cercle avec galerie pour les laveuses et un abreuvoir, cuvette octogonale avec gouliches surmontées d'une Vierge[22].
La fontaine du pont, située en bas du village fut reconstruite en 1870 en remplacement le lavoir du ruisseau[23].
La fontaine de la hye (1884) remplaçant l'ancienne fontaine de la Coquaire[24],[25].
L'ancienne gare des chemins de fer vicinaux de la Haute-Saône[26].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ch.Longch., glan., p.97.
Histoire des diocèses de Besançon et Saint Claude de Jean François Nicolas Richard
Inventaire sommaire des Archives du Doubs Jules Gauthier
«Le maire sortant Gilbert Henry conduit sa liste», L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
«Liste des maires de la Haute-Saône»[PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
"Une inscription bien visible de 1897 donne les prénoms de ses enlumineurs: les frères Adolphe, Thérapion, Barnabé, Fidèle et Albert". Cerre-lès-Noroy, son église, Vesoul, p.9. (ISBN2-915402-41-8).
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