Cerbère Écouter est une commune française, située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Elle dispose de la station balnéaire la plus au sud de la France continentale à l'Ansa de Terrimbo au sud du cap de Peyrefite[1]. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Pour les articles homonymes, voir Cerbère (homonymie).
Cerbère | |
Vue sur la plage de Cerbère depuis la route menant au Cap. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Céret |
Intercommunalité | Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris |
Maire Mandat |
Christian Grau 2020-2026 |
Code postal | 66290 |
Code commune | 66048 |
Démographie | |
Gentilé | Cerbériens |
Population municipale |
1 345 hab. (2019 ![]() |
Densité | 164 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 26′ 39″ nord, 3° 09′ 56″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 643 m |
Superficie | 8,18 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Banyuls-sur-Mer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Côte Vermeille |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « massif des Albères », la « côte rocheuse des Albères » et le « massif des Albères »), un espace protégé (la réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls) et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cerbère est une commune rurale et littorale qui compte 1 345 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Banyuls-sur-Mer. Ses habitants sont appelés les Cerbériens ou Cerbériennes.
En catalan son nom est Cervera de la Marenda ou Cervera.
La commune de Cerbère se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Gérone)[I 1].
Elle se situe à 36 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 34 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 16 km d'Argelès-sur-Mer[4], bureau centralisateur du canton de la Côte Vermeille dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Banyuls-sur-Mer[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Banyuls-sur-Mer (5,3 km), Port-Vendres (9,6 km), Collioure (11,4 km), (0,0 km), 5.66.1Céret (34,2 km), Prades (63,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Cerbère fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].
Banyuls-sur-Mer | ||
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Mer Méditerranée | |
Port-Bou (Espagne) |
La topographie de la commune est montagneuse, de grands écarts se lisent dans les altitudes. Le point le plus bas est à zéro mètre, soit le niveau de la mer. Son altitude maximale est de 643 mètres pour une altitude moyenne de 322 mètres, la mairie de Cerbère est à 20 mètres.
La commune est située dans les Pyrénées sur les côtes rocheuses des Albères qui sont constituées de roches éruptives et cristallophylliennes formant une série métamorphique de schistes, de micaschistes, de phyllades, de gneiss et de granite. Les sols actuels sont acides[10].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11]. Un séisme de magnitude 3,3 sur l'échelle de Richter a lieu le en mer près du cap Béar au large de Cerbère[12].
La commune est bordée par la Méditerranée et possède six kilomètres de côtes.
Les inondations et les coulées de boues sont les principales catastrophes survenues dans les vingt dernières années : quatre événements recensés[13].
Mais les différents risques possibles sont les feux de forêts, les inondations, les mouvements de terrains, les séismes et les transports de marchandises dangereuses.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[15].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[14].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Banyuls-sur-Mer », sur la commune de Banyuls-sur-Mer, mise en service en 1958[19] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[20],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 16,3 °C et la hauteur de précipitations de 826,3 mm pour la période 1981-2010[21]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 36 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[23], à 15,7 °C pour 1981-2010[24], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[25].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[26],[27]. Dans ce cadre, la commune fait partie[28]. Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls, première réserve marine française créée en 1974 et d'une superficie de 603 ha de mer entre Banyuls-sur-Mer et Cerbère. Entre 15 et 30 m de fond, les herbiers de posidonie, une des principales richesses méditerranéennes, ondulent au gré des courants. Ces prairies aquatiques, véritables nurseries, abritent diverses espèces de poissons, poulpes et éponges[29],[30].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[32] :
et au titre de la directive oiseaux[32]
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[36] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[36] : les « versants littoraux et côte rocheuse des Albères » (7 986 ha), couvrant 5 communes du département[40].
Cerbère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[41],[I 2],[42].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Banyuls-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[43]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[44],[45].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (71,7 %), cultures permanentes (14,3 %), zones urbanisées (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), eaux maritimes (1,4 %)[46].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est traversée par la départementale 914 en direction de Banyuls, Port-Vendres au nord et Port-Bou en Espagne au sud.
La gare de Cerbère est le terminus français de la ligne Narbonne-Port-Bou.
Le port de plaisance de Cerbère comporte 150 places.
La ligne 540 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.
Le territoire de la commune de Cerbère est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[47],[48].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'effondrement de falaise et de submersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors des tempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de la houle[49].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[50].. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[51]
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[52].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[53].
En catalan, le nom de la commune est Cervera de la Marenda[54].
La région de Cerbère est occupée dès la protohistoire, ainsi qu'en témoignent les deux menhirs et trois dolmens encore présents sur le territoire de la commune[55].
En -118, la région de Cerbère, occupée par le peuple des Sardones, fait partie de la Gaule narbonnaise.
Le lieu de Cerbère est mentionné au Ier siècle par le géographe romain d'origine ibérique Pomponius Mela comme un lieu peuplé de cerfs (locus cervaria). Il en fait également la limite méridionale de la Gaule[55].
Les Grecs implantent une colonie à Empúries à cinquante kilomètres plus au sud, en Espagne au IIIe siècle av. J.-C.. Puis les Romains font la conquête de la région, qui reste dans l’Empire pendant plus de 600 ans ; la vallée des Cerfs a donc servi aux échanges entre Empúries et Portus Veneris, et Illiberis.
C'est dans l'ère carolingienne, au IXe siècle, que le hameau voit le jour, sa première mention date de 981 dans un acte du roi Lothaire, sous forme du Vall de Cervera soit la vallée de Cerbère ; en 1155, il prendra le nom de Cervera.
Une chapelle fut édifiée, sous le vocable de saint Sauveur, et fut nommée Sant Salvador de Cervera. C'est en référence à cette chapelle qu'un menhir qui en était proche porte le nom de Pedra Dreta de Sant Salvador. La tour de Querroig y fut construite sur la frontière avec l'Espagne. Elle est encore présente de nos jours. Tout cela aura attiré une population restreinte mais sédentaire.
La vallée devient peu à peu dépendante de familles de pêcheurs installées dans la commune voisine de Banyuls de la Marenda.
En 1659, la conquête du Roussillon aboutit au Traité des Pyrénées, ratifié sous Louis XIV. C'est grâce aux citations de la Vallée des Cerfs des Grecs : « au lieu-dit Cervaria, finissent les Gaules », que le Roussillon devint français à la limite de Cerbère[56].
La vallée de Cerbère reste peu fréquentée jusqu'en 1789, la Révolution supprime les coutumes féodales, ce qui permet aux familles de Banyuls d’étendre leurs vignobles sur la vallée de Cerbère.
Dix familles résident en permanence à Cerbère en 1820, aux côtés de quelques pêcheurs saisonniers. La contrebande avec l'Espagne va se développer à cette période, par les voies maritimes, l'administration douanière décide donc de bâtir dans la commune un poste frontière en 1841.
L'État entame les études pour la ligne ferroviaire avec l'Espagne en 1846 ce qui va être un grand tournant pour le village. 800 personnes peuplent la commune à cette époque car ce grand chantier ferroviaire emploie une main-d’œuvre nombreuse.
La commune, dénommée « Cerbère », est officiellement créée par une loi du . Celle-ci a « pour objet de distraire la section de Cerbère de la commune de Banyuls-sur-Mer (canton d'Argelès-sur-Mer, arrondissement de Céret, Pyrénées-Orientales) pour l'ériger en commune distincte », elle précise que « le chef-lieu est fixé au bourg de Cerbère ». Les limites de la nouvelle commune sont fixées dans un plan annexé. Cette loi adoptée par le Sénat et la Chambre des députés est signée par le Président de la République Sadi Carnot[57]. Dominique Mitjavile, premier adjoint du maire de Banyuls, en devient le premier maire le [56].
Cerbère connaît un demi-siècle de prospérité à partir de cette date. Toutes ses activités tournent autour du train et de la frontière avec son transit de marchandises et des personnes.
Au début du XXe siècle, les trains espagnols qui franchissent la frontière à Cerbère doivent être déchargés et leurs marchandises transbordées dans des wagons « français » : la différence d'écartement des rails entre la France et l'Espagne ne permet pas aux mêmes trains de circuler dans les deux pays. Pour le transbordement des oranges, travail délicat, ce sont en majorité des femmes qui sont embauchées. Mal payées pour un travail pénible, elles se mettent en grève en 1906 alors qu'on leur refuse une augmentation de 25 %. C’est le premier mouvement de grève exclusivement féminin de l’histoire. Il dure presque un an.
Le 26 mai 1938, dans le cadre de la guerre civile espagnole, Cerbère est bombardée par un bimoteur identifié comme un Dornier Do J. Il y eut plusieurs blessés[58].
À sa création en 1888, la commune de Cerbère est incluse dans le canton d'Argelès-sur-Mer. En 1973, la commune rejoint le nouveau canton de la Côte Vermeille, qu'elle ne quitte plus par la suite[59].
À compter des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de la Côte Vermeille, déjà existant mais entièrement reconfiguré.
Créée le 31 octobre 2001, la communauté de communes de la Côte Vermeille est composée de quatre communes : Port-Vendres qui abrite le siège, Collioure, Banyuls-sur-Mer et Cerbère, pour une superficie de 78,40 km2 et une population totale de 15 058 habitants. Le président est Michel Moly.
La propreté des plages et la qualité des eaux de baignades restent leurs premières attributions.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Dominique Mitjaville | ||||
Sauveur Sayrou | ||||
Jean-Félix Belloc | ||||
Dominique Mitjaville | ||||
Alexandre Ducros | ||||
Julien Cruzel | ||||
Jean Ferrer | ||||
Georges Mas | ||||
Gabriel Coll | ||||
Joseph Estève | ||||
Jean Marti | PS | Suppléant de Paul Alduy | ||
juin 2020 | Jean-Claude Portella[61],[62] | PS | ||
juin 2020 | En cours | Christian Grau |
Cerbère dépend du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du conseil des Prud'hommes et du tribunal pour enfants de Perpignan.
Elle dépend de la cour d'appel, et du tribunal administratif de Montpellier et de la cour administrative d'appel de Marseille[63].
La déchèterie la plus proche se trouve sur la route menant à Banyuls-sur-Mer, dans l'Anse de Peyrefitte, hameau dépendant de Cerbère.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1891. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[65].
En 2019, la commune comptait 1 345 habitants[Note 10], en diminution de 2,39 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 |
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1 428 | 1 322 | 1 252 | 1 333 | 1 529 | 1 730 | 1 970 | 2 236 | 2 188 |
1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 044 | 2 245 | 2 438 | 2 064 | 1 940 | 1 641 | 1 461 | 1 487 | 1 551 |
2011 | 2016 | 2019 | - | - | - | - | - | - |
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1 382 | 1 335 | 1 345 | - | - | - | - | - | - |
Note : Avant 1891, voir Banyuls-sur-Mer.
Sujet[68] | 1999 | 2007 |
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Nombre d'habitants | 1 488 | 1 571 |
Pourcentage d'hommes | 52.8 % | 52.3 % |
Pourcentage de femmes | 47.2 % | 47.7 % |
Population masculine âgée de 0 à 19 ans | 17.4 % | 18.4 % |
Population masculine âgée de 20 à 39 ans | 26.7 % | 21.1 % |
Population masculine âgée de 40 à 59 ans | 29.0 % | 21.1 % |
Population masculine âgée de plus de 59 ans | 26.8 % | 21.1 % |
Population féminine âgée de 0 à 19 ans | 15.7 % | 21.1 % |
Population féminine âgée de 20 à 39 ans | 21.2 % | 22.0 % |
Population féminine âgée de 40 à 59 ans | 27.6 % | 29.1 % |
Population féminine âgée de plus de 59 ans | 35.5 % | 34.1 % |
selon la population municipale des années : | 1968[69] | 1975[69] | 1982[69] | 1990[69] | 1999[69] | 2006[70] | 2009[71] | 2013[72] |
Rang de la commune dans le département | 24 | 33 | 46 | 57 | 61 | 61 | 62 | 66 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
La commune possède une école maternelle et élémentaire. Le collège est à Port-Vendres.
On trouve à Cerbère deux médecins généralistes, deux infirmières, un kinésithérapeute et une pharmacie.
La commune possède :
la finale de la ligue des champions 2022 aura lieu au stade de pierrefite arbitrai pas Gislain gratacos
En 2018, la commune compte 573 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 074 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 740 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 7,4 % | 10,3 % | 12,4 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 781 personnes, parmi lesquelles on compte 63,1 % d'actifs (50,7 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 36,9 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Banyuls-sur-Mer, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 555 emplois en 2018, contre 676 en 2013 et 719 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 410, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,6 %[I 11].
Sur ces 410 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 265 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 69,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,3 % les transports en commun, 22 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 473 €[I 14].
Le taux de chômage en 1999 était de 16,5 % à Cerbère, la moyenne nationale étant de 12,9 %.
La principale activité de Cerbère est le tourisme, il possède un camping municipal, cinq hôtels, deux résidences de tourisme à l'accueil des touristes, onze restaurants et traiteurs dont six avec bar. Des emplois tournent autour de cette activité comme les locations VTT, kayak de mer, les trois boutiques souvenirs et club de plongée.
On y trouve aussi comme employeur le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle, et quinze commerces en tout genre, boulangerie, épicerie, coiffeur...
Elle s'étend sur 6,5 km et couvre 650 ha de mer entre les communes de Banyuls et de Cerbère. Elle est l'unique réserve naturelle exclusivement marine de France.
Pour l'admirer, un sentier a été créé, avec un parcours balisé.
L'idée de la création de la réserve naturelle remonte à 1969 : le maire de Cerbère, Jean Marti, fut inquiet de la dégradation de la Côte Vermeille à cause du phénomène touristique, et par l'augmentation de l'effort de pêche. Avec l'aide du laboratoire Arago, ils décident d'étudier le cas. C'est le 26 février 1974 qu'ouvre officiellement la réserve[74].
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Blason | Écartelé : au premier d’or à la grappe de raisin de pourpre feuillée d’une pièce de sinople, au deuxième d’azur à la barque catalane d'argent voguant sur une mer d’azur, au troisième d'azur au cerbère d’or, au quatrième d'or aux quatre pals de gueules[75]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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