Cenon-sur-Vienne est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans la banlieue sud de Châtellerault, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Cenon-sur-Vienne | |
Place centrale avec mairie et poste. | |
![]() Logo | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Châtellerault |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Châtellerault |
Maire Mandat |
Odile Landreau 2020-2026 |
Code postal | 86530 |
Code commune | 86046 |
Démographie | |
Gentilé | Cenonais |
Population municipale |
1 737 hab. (2019 ![]() |
Densité | 202 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 46′ 32″ nord, 0° 32′ 15″ est |
Altitude | Min. 47 m Max. 105 m |
Superficie | 8,60 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Châtellerault (banlieue) |
Aire d'attraction | Châtellerault (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chauvigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.cenon-sur-vienne.fr/ |
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Ses habitants sont appelés les Cenonais[1].
La commune de Cenon-sur-Vienne est située au confluent de la Vienne et du Clain.
Au nord du territoire de la commune, le bourg et ses activités se développe entre les deux rivières, au plus proche du confluent (situé au bout du parc de Forclan), alors qu'au sud prennent place divers hameaux et lieux-dits éparpillés entre les terres agricoles et sur les reliefs peu prononcés de la vallée de la Vienne.
Sur la rive droite de la Vienne se trouve le quartier des Sources, siège d'un important ensemble pavillonnaire et d'équipements sportifs (terrain de foot, gymnase et courts de tennis).
Le Clain est franchi par le pont de Molé et la Vienne par l'ancien pont du tramway.
Châtellerault | ||
Naintré | ![]() |
Availles-en-Châtellerault |
Vouneuil-sur-Vienne |
La région de Cenon-sur-Vienne présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[2] :
En 2006, 76 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 7,5 % par des forêts et des milieux semi-naturels, 5,6 % pour les surfaces en eau et 11,1 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[3]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés, même résiduelle, sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides… constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.
Il y a une carrière recensée sur le territoire de la commune[4]
La commune est traversée par 3,5 km de cours d'eau dont les principaux sont la Vienne sur une longueur de 3,3 km et la Clain sur une longueur de 0,2 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Naintre », sur la commune de Naintré, mise en service en 1985[11] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 687,1 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 28 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[17].
Cenon-sur-Vienne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châtellerault, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[21] et 40 721 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chatellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,2 %), zones urbanisées (17,8 %), forêts (7,6 %), eaux continentales[Note 8] (5,6 %), prairies (3,7 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Cenon-sur-Vienne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Châtellerault, regroupant 17 communes concernées par un risque de débordement de la Vienne et du Clain. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs pour la Vienne sont les crues de février 1698 (1 670 m3/s à Châtellerault), de juillet 1792 (1 520 m3/s), de mars 1913 (1 500 m3/s), de décembre 1944 (1 510 m3/s) et de janvier 1962 (1 500 m3/s). Les crues historiques du Clain sont celles de 1873 (330 m3/s à Poitiers) et de décembre 1982 (330 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[29],[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010[31],[27]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Vienne "médiane" - Section Chauvigny/Cenon-sur-Vienne », approuvé le puis par le PPRI « Vienne Communauté d’Agglomération de Grand Châtellerault (CAGC) », prescrit le , pour ce qui concerne les débordements de la Vienne, et par le PPRI « Clain aval section Vouneuil-sur-Vienne / Châtellerault », prescrit le , pour les crues du Clain[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[33]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[34]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[35]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[36].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[27].
La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de Vassivière dans la Creuse, des ouvrages de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[38].
Le nom de la ville proviendrait de Senomagos, dérivant du gaulois senos qui signifie vieux, qu'on retrouve dans le nom de la tribu gauloise des Sénons, et "magos" signifiant champ ou marché, donc littéralement: "le vieux marché". Au VIIe siècle, le nom du bourg est Senomus[39].
En partie sur le territoire de la commune (avec celui de Naintré) se situe le site archéologique du Vieux-Poitiers[40], dont les fouilles ont révélé l'existence de l'importante cité gallo-romaine de Briva — puis Vieux-Poitiers (Vetus Pictavis) après 742 et le partage du royaume de Charles Martel au profit de ses deux fils Carloman et Pépin le Bref — établie le long d'une ancienne voie traversant le territoire des Pictons.
Le pont qui sert aujourd'hui encore à franchir la Vienne a été construit en 1912-1913, spécialement pour le tramway d'intérêt local des Voies Ferrées Économiques du Poitou (VFEP) qui reliait Châtellerault à Chauvigny et Bouresse dans les années 1910-1935[41].
En 1939, l’usine Rocher, spécialisée dans la coutellerie, emploie 800 personnes[42].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 ? | 1977 | Marcel Ribbe | ||
1977 | 2001 | Michel Gaudineau | PS | 1er vice-président de la communauté d'agglomération du Pays Châtelleraudais |
mars 2001 | mai 2020 | Jean-Claude Bonnet | PS | |
mai 2020 | En cours | Odile Landreau | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].
En 2019, la commune comptait 1 737 habitants[Note 11], en diminution de 4,98 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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243 | 264 | 278 | 254 | 261 | 291 | 391 | 452 | 480 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
510 | 529 | 547 | 544 | 590 | 606 | 612 | 668 | 668 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
640 | 595 | 585 | 535 | 512 | 503 | 533 | 659 | 784 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
840 | 837 | 963 | 1 240 | 1 620 | 1 900 | 1 843 | 1 822 | 1 822 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 827 | 1 737 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, la densité de population de la commune était de 212 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La commune appartient à une zone de faible dynamisme démographique qui impacte une partie des membres de la communauté d’agglomération du pays châtelleraudais. L’évolution moyenne annuelle a été, de 1999 à 2006, de 0,90% contre 1,32% pour la communauté d’agglomération de Poitiers. Ceci s’explique par la crise économique qui touche le secteur industriel très représenté dans la communauté d’agglomération du pays châtelleraudais[49].
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[50], il n'y a plus que cinq exploitations agricoles en 2010 contre 6 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté et sont passées de 921 hectares en 2000 à 1 071 hectares en 2010. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[réf. nécessaire].
55 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre, orges et maïs), 19 % pour les oléagineux et 11 % pour le fourrage[50].
La commune accueille les deux unités de conception et de production du fabricant de matériel de manutention et de magasinage Fenwick-Linde (groupe Kion), spécialisé dans la fabrication de transpalettes, gerbeurs, préparateurs de commandes et autres tracteurs. Le site emploie environ 550 salariés sur une surface de 32 700 m2[51].
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