Castres est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Castres (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aisne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Castres | |
Mairie-école | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois |
Maire Mandat |
Jean-Marie Accart 2020-2026 |
Code postal | 02680 |
Code commune | 02142 |
Démographie | |
Population municipale |
253 hab. (2019 ![]() |
Densité | 44 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 48′ 16″ nord, 3° 14′ 18″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 104 m |
Superficie | 5,71 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Quentin-3 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Castres est située en bordure de la Somme à une altitude de 73 mètres au-dessus du niveau de la mer, à 46 kilomètres au nord-ouest de Laon, à 8 km au sud-ouest de Saint-Quentin et à 9 km au nord de Saint-Simon. Sa fête patronale tombe le 1er dimanche après le 3 mai.[1] Giffécourt est un hameau dépendant de Castres situé plus au nord et proche des marais de la Somme.
Dallon | ||
Fontaine-lès-Clercs | ![]() |
Grugies |
Contescourt | Essigny-le-Grand |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933[8] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[10] à 10,3 °C pour 1981-2010[11], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[12].
Castres est une commune rurale[Note 5],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,4 %), zones urbanisées (4,9 %), forêts (3,6 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
En 1143, Castres était désignée sous le nom de Castra, dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Crépin-le-Grand, et en 1584 sous le nom de Castre dans les actes de Claude Huart, notaire. Les noms de Castra, Castrum, ont fait supposer que Castres devait son origine à l'établissement d'un camp romain sur l'emplacement qui porte encore aujourd'hui le nom de Mont des Vignes.
Castres, qui, avant la Révolution, appartenait au chapitre de Saint-Quentin, a eu pour seigneurs, en 1126, un nommé Hugues de Castres, et vers 1620, Charles de Postel, écuyer, seigneur de Castres ; femme Charlotte d'Y ; enfants : Françoise, Marie, femme de Sacques du Boulet, écuyer. Il est question aussi d'un chevalier de Castres nommé Charles-Antoine, et qui vivait au XVIIIe siècle, et d'un autre chevalier de Castres, en 1788.
Giffécourt appartenait au XIIe siècle à un dénommé Boson, coûtre de Saint-Quentin Saint-Quentin. On y voyait alors un hôpital qui fut détruit au XIVe siècle.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Saint-Simon[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Saint-Quentin-3.
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le 9 février 1960, rassemblant à l'origine 11 communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[21].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[22] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[23].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[24].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1814 | 1815 | Jean Pierre Louis Mounoury | ||
1816 | 1837 | Jean Thomas Monfourny | ||
1837 | 1847 | Jean Baptiste Mounoury | ||
1848 | 1852 | Louis François Joseph Ducrot | ||
1852 | 1855 | Jean Baptiste Fortuné Mounoury | ||
1855 | 1859 | Isidore Crescent Gobeaut | ||
1859 | 1871 | Léon Charles Blanchart | ||
1871 | 1878 | Jean Louis Aimé Clément | ||
1879 | 1880 | Louis Jules Olivier Mounoury | ||
1881 | 1887 | Quentin Amédé Racine | ||
1888 | 1903 | Lucien Dupont | ||
1905 | 1913[26] | Hippolyte Delanchy | Démissionnaire en juin 1913, intérim par Benoit Martin | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | mars 2001 | Robert Accart | ||
mars 2001 | février 2012[27] | Gérard Savoye[28] | Démissionnaire | |
mars 2012[27] | En cours (au 23 mai 2020) |
Jean-Marie Accart | SE | retraité de la police nationale Réélu pour le mandat 2020-2026[29],[30],[31] |
En 1760, on dénombrait 40 feux. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 253 habitants[Note 7], en augmentation de 4,98 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
335 | 380 | 354 | 394 | 422 | 405 | 468 | 489 | 463 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
396 | 425 | 366 | 372 | 360 | 357 | 402 | 377 | 343 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
322 | 319 | 282 | 104 | 120 | 135 | 137 | 137 | 133 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
197 | 183 | 170 | 141 | 156 | 164 | 213 | 234 | 244 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
253 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Parti : au 1er échiqueté d'or et d'azur au casque de légionnaire romain de gueules brochant sur le tout, au 2d d'azur à la fasce ondée d'or chargée d'une touffe d'herbe de sinople, accompagnée en chef de deux clous de la Passion d'or[35]. |
---|---|---|
Détails | Le premier est aux armes du Vermandois, sur lequel broche un casque romain rappelant que le village aurait pour origine un camp romain. Le second, avec la fasce ondée et la touffe d'herbe désignent la vallée de la Somme, qui traverse la commune. Les clous représentent saint Quentin, patron de l'église locale mais évoquent également le fait que le village fut propriété du chapitre de Saint-Quentin. Création de Laurent Lailly adoptée en 2018. |
Sur les autres projets Wikimedia :