Castelculier est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Castelculier | |
La mairie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Agen |
Intercommunalité | Agglomération d'Agen |
Maire Mandat |
Olivier Grima 2020-2026 |
Code postal | 47240 |
Code commune | 47051 |
Démographie | |
Gentilé | Castelfondais |
Population municipale |
2 393 hab. (2019 ![]() |
Densité | 160 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 10′ 32″ nord, 0° 41′ 37″ est |
Altitude | Min. 49 m Max. 177 m |
Superficie | 14,95 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Agen (banlieue) |
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Est agenais |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-de-castelculier.fr/ |
modifier ![]() |
Commune de l’aire d'attraction d'Agen située dans son unité urbaine à une dizaine de kilomètres au sud-est d’Agen en pays de l'Agenais.
Bon-Encontre | Saint-Caprais-de-Lerm | |
Boé | ![]() |
Saint-Pierre-de-Clairac |
Lafox |
La ville est située à 54 m d’altitude.
La commune est traversée par la Séoune et le Mondot, tous deux affluents de la Garonne.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[12].
Castelculier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Agen, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[16] et 80 456 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,6 %), terres arables (32,5 %), prairies (7,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (4,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Castelculier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[24]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1997, 1999, 2007, 2009, 2016, 2018 et 2021[26],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[27]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[29]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2011 et 2017, par des mouvements de terrain en 1999 et et et par des glissements et éboulements rocheux en 1993[22].
La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 8]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 9],[31],[32].
La découverte de sites archéologiques de l’époque gallo-romaine, en particulier la villa de Lamarque, témoigne de la présence de riches notables et d’une intense activité agricole. La villa de Lamarque est occupée dès le IIe siècle, sa construction s’étendant jusqu’au IVe siècle sur une surface de 1,5 hectare[33]. Ce site archéologique gallo-romain est aussi l’occasion pour la commune d’organiser des animations[34] et d’engendrer une couverture médiatique dans la presse locale[35].
Sous l’Ancien Régime, le château de Castelculier est détruit sur ordre du roi Louis XIII, il n’en subsiste aujourd’hui que des ruines.
Sous l'occupation allemande, la commune est marquée par le crime de guerre de Laclotte, notamment l'assassinat de civils au lieu-dit « Laclotte ». Le château de Laclotte est pris d'assaut le par une unité de la 2e division SS « Das Reich » sous la conduite de la Gestapo d'Agen. L'opération vise la résistance intérieure française du corps franc Pommiès. Un résistant est tué lors de l'assaut. Un autre est fusillé. Des civils faits prisonniers sont également fusillés. L'opération contre la résistance se poursuit le même jour à Saint-Pierre-de-Clairac.
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Blason | Coupé : au 1) d’argent à la croix tréflée de gueules, au 2) d’azur à l’enceinte d’or maçonnée de sable, fortifiée d’une tour aussi d’or ouverte du champ, maçonnée et ajourée aussi de sable[36]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1791 | Hybre | |||
1801 | 1802 | Farrouilh | ||
1803 | Hybres | |||
1804 | Pradié | |||
1805 | 1807 | Hybres | ||
1807 | 1810 | N. A. Denis | ||
1810 | 1822 | V. Besse | ||
1822 | 1840 | Laroche | ||
1841 | 1851 | Boudon de Saint-Amans | ||
1852 | 1859 | Roche | ||
1860 | 1870 | Leglise | ||
1871 | Tourrette | |||
1872 | 1878 | Leglise | ||
1879 | 1882 | Dumas | ||
1882 | 1885 | Pontou | ||
1885 | 1897 | Maleze | ||
1897 | 1913 | Pontou | ||
1913 | 1926 | Marguerite | ||
1926 | 1936 | Silvestre | ||
1936 | 1939 | Asté | ||
1940 | 1944 | R. Asté | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | 1946 | H. Pinède | ||
1947 | 1965 | René Salon | SE | |
1966 | 1982 | Louis Asté | ||
mars 1983 | mars 2014 | Marc Boueilh | DVD puis UMP | Agriculteur Conseiller général du canton de Puymirol (1994-2015) |
mars 2014 | En cours | Olivier Grima | DVD | Employé Président de la communauté de communes Porte d'Aquitaine en Pays de Serres (2014-2016) Vice-président de l'Agglomération d'Agen (depuis 2016) Suppléant du conseiller départemental du Canton du Sud-Est agenais |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 2 393 habitants[Note 10], en augmentation de 0,8 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
788 | 720 | 805 | 785 | 824 | 840 | 810 | 843 | 838 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
819 | 793 | 721 | 741 | 736 | 679 | 715 | 761 | 701 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
676 | 641 | 634 | 552 | 626 | 626 | 660 | 641 | 705 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
768 | 815 | 1 005 | 1 233 | 1 597 | 1 697 | 2 132 | 2 256 | 2 374 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 392 | 2 393 | - | - | - | - | - | - | - |
Non loin de Saint-Amans se trouvent aussi les ruines du château de Laclotte, bâtisse érigée par Jean-Baptiste de Chaudordy dans les années 1820 sur les ruines d’une tour datant du Moyen Âge.
Le château de Laclotte servait de maquis à la résistance sous l’occupation allemande. Le site a d’abord servi de zone de parachutage. Un important dépôt d’armes y fut ensuite constitué par trois membres du réseau Victoire : Maurice Jacob, Paul Blasy et Élie Moulia. Ces derniers sont arrêtés sur place le samedi par le chef du SD d’Agen Stotz, en présence de Johann Freidrich Zorn, son successeur en 1944[42] (ceci en conséquence de l’arrestation par la gendarmerie de La Réole le 16 août 1943 de l’adjudant Fernand Gaucher, qui, remis aussitôt entre les mains du SD d’Agen, avait avoué l’existence de dépôts d’armes à Marmande et Laclotte). Il s'ensuivit maintes arrestations, notamment sur la zone de Monségur, l’extinction du réseau en Lot-et-Garonne, puis en Gironde, zone précédemment non occupée. Un réseau renaît sur Agen en février 1944, sous les initiatives d’Alfred Streiff, alias Fred, et de l’abbé Pierre Frischman, pour devenir le bataillon d’Agen au sein du Corps Franc Pommiès. À la veille du débarquement, le château de Laclotte redevient le poste de commandement provisoire de la compagnie Fred Streiff. Le château est pris d’assaut le par la 2e division SS Das Reich des Waffen-SS, sous la conduite de la Gestapo d’Agen.
Jasmin lui a dédié un poème[43]. Boudon de Saint-Amans et le comte de Chaudordy s'y sont établis. On doit au célèbre botaniste la première étude scientifique du site gallo-romain de La Marque[44] ; et au magistrat, élu député de 1844 à 1848 et enterré au cimetière de Saint-Amans, un domaine aujourd’hui connu pour avoir été un lieu de résistance durant la Seconde Guerre mondiale.
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