Cardroc est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 593 habitants[Note 1].
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Cardroc
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Bretagne
Département
Ille-et-Vilaine
Arrondissement
Saint-Malo
Intercommunalité
Communauté de communes Bretagne Romantique
Maire Mandat
Marie-Thérèse Cakain 2020-2026
Code postal
35190
Code commune
35050
Démographie
Gentilé
Cardreucien
Population municipale
593 hab. (2019 en augmentation de 9,21% par rapport à 2013)
Cardroc est située à moins de 20 kilomètres au nord-ouest de Rennes.
La route départementale no27 traverse la commune d’est en ouest et passe au sud du bourg de Cardroc. La route départementale no79 traverse le bourg du nord au sud. Le sentier de grande randonnée 37 allant de Vitré à Douarnenez passe au nord du bourg.
La commune s'étend sur 739ha.
Communes limitrophes de Cardroc
La Baussaine
Miniac-sous-Bécherel
Les Iffs
La Chapelle-Chaussée
Carte de la commune de Cardroc.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Le Quiou», sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8°C et la hauteur de précipitations de 714,9 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[11], à 12,1°C pour 1981-2010[12], puis à 12,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Cardroc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (62,7%), prairies (17%), terres arables (14%), forêts (6,3%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Capella de Cardroc en 1220, Cardreuc au XVIesiècle[21].
Cardroc vient du breton caer Deroc («ville de Deroc»)[22].
Ce lieu-dit peut se décomposer de la manière suivante "Car" et "Dreuc":
Car pourrait être issu du vieux breton "Caer" signifiant «village» ou bien du breton Garzh signifiant «buisson» ou «enclos» (le G aurait alors subit une mutation durcissante en C);
Droc serait lié à un personnage du nom de Dréoc. La commune de Roz-Landrieux pourrait être liée au même personnage. À Réminiac, dans le Morbihan, un lieu-dit s'appelait autrefois Gardreuc devenu aujourd'hui Gardeux et un bois s'appelle aujourd’hui le bois de Landreux, anciennement bois de Landreuc.
Dans le cartulaire de Redon en 846, il est question également du village de TrebDreoc[23] («trève de Dréoc»).
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Époque moderne
La mission de 1684 fut, selon le recteur de Cardroc, un plein succès; des fidèles vinrent des trois évêchés de Saint-Malo, Rennes et Dol. «Dès les premiers jours, l'église fut tellement remplie que les bancs, ballustres, fonts et autels furent presque tous délabrés; le long de fêtes et dimanches, l'église était tellement remplie qu'aux grandes messes et aux vespres, il en demeuroit une telle quantité dehors que les vitres en furent incommodées, et il y avait une telle exhalaison dans l'église que tout le long du lambry étoit en eau et dégouttoit. De 5 000 à 6 000 qui se présentèrent au confessionnal, il en a esté communié deux mille six à sept cents» écrit-il. Selon Alain Croix, la procession fut une reconstitution quasi-hollywoodienne des Évangiles, avec dans le rôle de la Vierge, des prophètes et des saints, les paroissiens les plus dévôts[24].
Le XXIesiècle
Le , la commune quitte la communauté de communes du Pays de Bécherel pour rejoindre la communauté de communes du Pays de la Bretagne romantique.
Héraldique
Blason
Parti: au 1er de sable à l'aigle d'argent, au 2e d'azur à trois épis de blé d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Cardroc appartient à l'arrondissement de Saint-Malo depuis 2017 et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Bécherel.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux (PS), suppléante de François André décédé en cours de mandat.
Intercommunalité
De 1990 jusqu'à sa dissolution, Cardroc appartenait à la communauté de communes du Pays de Bécherel. Elle a intégré la communauté de communes Bretagne Romantique le .
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 593 habitants[Note 8], en augmentation de 9,21% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
593
973
826
849
954
867
864
863
822
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
784
801
828
832
823
829
782
753
734
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
704
725
661
569
578
553
546
482
481
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
438
402
351
332
376
400
473
494
543
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
586
593
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église paroissiale des Trois-Marie.
La commune ne possède aucun monument protégé au titre des monuments historiques mais possède plusieurs monuments inventoriés[33].
L’église des Trois-Marie[34],[35] (XVesiècle-XVIesiècle), construite en granites de Bécherel et de Languédias comportant des modillons en calcaire du Quiou[36]. Elle a été restaurée en 1892 par Arthur Regnault. Le nom provient du culte des Trois Marie développé en Bretagne au Moyen Âge par Pierre de Nantes, qui fut évêque de Rennes, et issu de croyances tirées de La Légende dorée[37].
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Liste des communes d'Ille-et-Vilaine
Notes et références
Notes
Population municipale 2019, légale en 2022.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC63764620), p.38
Louis Chauris, Le calcaire du Quiou-Tréfumel ou «pierre de jauge», dans Le Pays de Dinan, 2006, p. 319-339.
Claudia Rabel, Des histoires de famille: la dévotion aux trois Marie en France du XIVe au XVesiècle: textes et images, Revista de historia da arte, 7, 2009, p. 121-136.
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