Le canton est créé sous la Révolution française en 1790, il porte à l'origine le nom de canton de Saint-Martin-d'Olivet[1] et comporte cinq communes. Il est maintenu à la suite du redécoupage de 1801 sous le Consulat, deux communes lui sont ajoutées.
Le canton est absorbé par le canton d'Orléans-Sud en 1806 sous le Premier Empire[7] puis reformé en 1973 sous la Cinquième République[2].
En 1982, le nombre de communes composant le canton passe de 6 à 3[5].
À la suite du redécoupage cantonal de 2014, le canton est maintenu et son nombre de communes reste inchangé[6].
Histoire
Le canton est créé le 10février 1790 sous la Révolution française[1]. Il est alors inclus dans le district d'Orléans.
À la création des arrondissements, le canton d'Olivet est rattaché à l'arrondissement d'Orléans.
Sous le Premier Empire, selon le décret impérial du 21août 1806 intitulé «décret contenant rectification de plusieurs Cantons dont sont composés les Justices de paix du département du Loiret», la ville d'Orléans est redécoupée (deux cantons supplémentaires). Le canton d'Orléans-3e ou canton d'Orléans-Sud est alors créé; il intègre le Sud de la ville d'Orléans et absorbe le canton d'Olivet qui se voit supprimé[7].
Avec le décret du 23juillet 1973 sous la Cinquième République et la présidence de Georges Pompidou, le canton d'Orléans-Sud est divisé en deux cantons; les cantons d'Orléans-Saint-Marceau - La Source (ou Orléans-V) et d'Olivet sont créés[2].
Un nouveau découpage territorial entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 25février 2014[6], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[14]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5% des inscrits au 1ertour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure[Note 2]. Dans le Loiret, le nombre de cantons passe ainsi de 41 à 21. Le canton d'Olivet est maintenu et conserve le même nombre de communes.
Représentation
Représentation avant 2015
Article connexe: liste des conseillers généraux du Loiret.
Pharmacien Maire d'Olivet (2001-2015) Vice-président du conseil général du Loiret
Les données manquantes sont à compléter.
Résultats électoraux détaillés
Élections cantonales de 2001: Yves Clément (UDF) est élu au 2etour avec 57,16% des suffrages exprimés, devant Jean-Philippe Grand (VEC) (42,84%). Le taux de participation est de 50,64% (9 026 votants sur 17 825 inscrits)[15].
Élections cantonales de 2008: Hugues Saury (UMP) est élu au 2etour avec 44,37% des suffrages exprimés, devant Pascale Adam (VEC) (30,79%) et Yves Clément (UDFD) (24,85%). Le taux de participation est de 54,46% (10 573 votants sur 19 415 inscrits)[16].
Article détaillé: Élections départementales de 2015 dans le Loiret.
Lors des élections départementales de 2015, le binôme composé de Isabelle Lanson et Hugues Saury (Union de la Droite[18]) est élu au premier tour avec 52,42% des suffrages exprimés, devant le binôme composé de Eric Botton et Nathalie Willano (PS) (22,41%). Le taux de participation est de 51,58% (10 731 votants sur 20 805 inscrits)[18] contre 49,98% au niveau départemental[19] et 50,17% au niveau national[20].
Élections de juin 2021
Article détaillé: Élections départementales de 2021 dans le Loiret.
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26% au niveau national)[21]. Dans le canton d'Olivet, ce taux de participation est de 35,2% (7 279 votants sur 20 680 inscrits)[22] contre 32,6% au niveau départemental[23]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage: Isabelle Lanson et Hugues Saury (LR, 63,31%) et Michèle Dubois et Djham Makhlouf (Union à gauche, 24,77%)[22].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36% au niveau national[24], 32,79% dans le département[23] et 36,26% dans le canton d'Olivet[22]. Isabelle Lanson et Hugues Saury (LR) sont élus avec 73,28% des suffrages exprimés (5 209 voix pour 7 500 votants et 20 685 inscrits)[22],[25],[26].
Situation du canton d'Olivet dans le département du Loiret avant 2015.
À la suite du redécoupage cantonal de 2014, la composition du canton reste identique.
Le canton d'Olivet, d'une superficie de 46,38 km2, est composé de trois communes entières[5],[6].
(Sources: Base Insee, population sans doubles comptes à partir de 1962[27] puis population municipale à partir de 2006[28])
Histogramme de l'évolution démographique
Démographie depuis 2015
En 2019, le canton comptait 31 533 habitants[Note 4], en augmentation de 9,93% par rapport à 2013 (Loiret: +2,23%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
2013
2018
2019
28 684
31 163
31 533
(Sources: Base Insee, population municipale à partir de 2013[29].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673p. (lire en ligne)
Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz SA, , 839p. (ISBN978-2-600-00065-9 et 2-600-00065-8, lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui: les communes de la France, Paris, Ined, , 407p. (ISBN978-2-7332-1028-4).
Notes et références
Notes
Il existe une homonymie exacte pour la commune chef-lieu de canton. En revanche, le canton est seul à porter ce nom: Olivet (Mayenne) n'est pas chef-lieu de canton.
Le nombre total de cantons d'un départements doit obligatoirement être impair.
Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[17].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673p. (lire en ligne), p.162
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Olivet», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Louis Rondonneau, Collection générale des lois: décrets, arrêtés, sénatus-consultes, avis du conseil d'État et réglemens d'administration publiés depuis 1789 jusqu'au 1er avril 1814. Gouvernement Impérial: 3 juillet 1806 - 22 décembre 1808, vol.10, Paris, Imprimerie royale, coll.«Bulletin des lois», , 874p. (lire en ligne), 2e, p.485-486.
Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
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