Canchy est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
La commune est traversée par la route à grande circulation de Rouen à Saint-Omer (Pas-de-Calais).
Le sol de Canchy est partie crayeux, partie sableux. L'argile est moins présente. La marne est présente sous une faible couche de terre végétale. Dans la plaine du moulin Jean Bon, la couche de terre argileuse est plus épaisse et recouvre un très beau sable. Une carrière produit de la pierre tendre, de qualité médiocre[1].
Une petite rivière, la Sautine, coulait au XVIIIe siècle, au fond de la vallée actuelle. Elle sourçait à Brailly et allait se jeter dans le Scardon, au nord d'Abbeville[1].
Au Moyen Âge, la Drucat, affluent du Scardon, sourdait à Canchy, en bordure de la forêt de Crécy. Au XIXe siècle, des témoignages signalent que l'abaissement des eaux était déjà considérable[2].
![]() |
Forest-l'Abbaye | Crécy-en-Ponthieu | Domvast | ![]() |
Lamotte-Buleux | N | Gapennes | ||
O Canchy E | ||||
S | ||||
Hautvillers-Ouville | Neuilly-l'Hôpital | Agenvillers |
La commune est desservie par la ligne de bus n°15 du réseau Trans'80, Bouflers-Abbeville[3].
Canchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,1 %), prairies (15,5 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (5,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la commune viendrait de Canyx ichi, à l'époque de la conquête de la Gaule par Jules César[1].
La charte de l'abbaye de Saint-Acheul nous apporte Cancy en 1147. En 1152, nous avons Eustachio comite de Cancio dans une charte[11].
Des armes en silex, des monnaies et des armes romaines ont été découvertes lors de fouilles.
Un chemin dit « chemin de l'Armée » témoigne, dit-on, du passage des troupes de Philippe VI de Valois sur la route de la bataille de Crécy, en 1346[11].
Dès 1550, la commune a son école[1].
En 1554, des troupes espagnoles brûlent le village au temps de Charles Quint[11]. Elles détruisent le hameau du Mesnil qui a complètement disparu depuis. Le seigneur Nicolas du Hamel s'illustre dans la lutte contre les ravageurs[1].
Peu avant la Révolution, la famille du Hamel possède encore le village[11]. Pierre du Maisniel, vicomte d'Applaincourt, seigneur de La Triquerie, leur achète la propriété en 1780 et devient seigneur de Canchy[12].
La commune a eu plusieurs moulins à vent. L'un d'entre eux a servi de télégraphe avec le clocher d'Ailly[1].
Le pays est dévasté par les Cosaques entre 1814 et 1815[11].
Pendant la guerre 1870-1871, cinq jeunes du village trouvent la mort sur les quinze qui ont combattu[1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Début de la liste des maires
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1925 | 1944 | Raoul Porion | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1944 | 1953 | Maurice Flaquet | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1953 | 1995 | Ernest Lécuyer | SFIO puis MDSF puis UDF-PSD | Notaire Conseiller général de Nouvion (1959-1994) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | avril 2014 | Anne-Marie Sagot | UMP | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
avril 2014[13] | En cours (au 18 juillet 2020) |
Jean Grosbeau | Réélu pour le mandat 2020 - 2026[14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 330 habitants[Note 3], en augmentation de 4,1 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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403 | 366 | 486 | 455 | 520 | 514 | 502 | 512 | 506 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
501 | 490 | 496 | 474 | 486 | 455 | 448 | 407 | 379 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
412 | 415 | 400 | 354 | 337 | 317 | 307 | 321 | 377 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
384 | 380 | 346 | 327 | 313 | 307 | 290 | 294 | 316 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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323 | 330 | - | - | - | - | - | - | - |
Les communes de Canchy, Neuilly-l'Hôpital et Agenvillers sont associées au sein du syndicat à vocation scolaire de la Vallée de l'Épine (SIVOS), pour la gestion de l'enseignement primaire : élémentaire et maternel[19]. L'école est située en zone B, dans l'académie d'Amiens. Au , la compétence scolaire est assurée par la communauté de communes, le regroupement compte alors cinq classes[20].
Pour l'année scolaire 2018-2019, le regroupement pédagogique intercommunal de la vallée de l'Épine compte trois écoles situées à Agenvillers, Canchy et Millencourt-en-Ponthieu, accueillant 123 élèves. Les écoliers sont originaires d'Agenvillers, Canchy, Gapennes, Millencourt-en-Ponthieu, Domvast et Neuilly-l'Hôpital[21].
En juin 2019, l'école d'Agenvillers ferme. Les élèves sont orientés vers l'école intercommunale de Gueschart[22].
La commune de Canchy comporte une église vouée à saint Pierre. Cet édifice est classé au titre des monuments Historiques. Il est répertorié dans la base Mérimée, base de données sur le patrimoine architectural français du ministère de la Culture, sous la référence PA00116159.
S'y trouvent également une chapelle dédiée à Notre-Dame de Foy et 10 calvaires. L'origine de la chapelle daterait de Charlemagne. Détruite à plusieurs reprises, son renouveau serait dû au dépôt, par un révérend père jésuite, un peu avant 1629, d'une statue dans une niche faite au creux d'un arbre du bois du Rondel. Le placement de cette statue dans la chapelle reconstruite par le seigneur du village a ensuite donné lieu à un pèlerinage. Un ermite en a assuré le gardiennage jusqu'en 1793. C'est encore un lieu de sépulture pour les propriétaires du château[23],[24].
Les ruines du moulin Jean Bon témoignent d'une activité meunière ancienne.
Un oratoire en brique subsiste entre Agenvillers et Canchy[11].
Cinq pigeonniers sont répertoriés en 2000 sur la commune[11]. L'un d'entre eux, sur pilotis, réalisé vers 1880 par le charron du village, se situe au milieu d'une cour de ferme[25].
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