Camblanes-et-Meynac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Camblanes-et-Meynac | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Bordeaux |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de l'Entre-Deux-Mers |
Maire Mandat |
Jean-Philippe Guillemot 2020-2026 |
Code postal | 33360 |
Code commune | 33085 |
Démographie | |
Gentilé | Camblanais et Meynacais |
Population municipale |
2 984 hab. (2019 ![]() |
Densité | 344 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 45′ 57″ nord, 0° 29′ 11″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 80 m |
Superficie | 8,68 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Créon |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.camblanes-et-meynac.fr/ |
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Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux et de son unité urbaine, Camblanes-et-Meynac est située dans la région naturelle de l'Entre Deux Mers.
Les communes limitrophes sont Latresne, Cambes, Quinsac, Cadaujac, Cénac, Saint-Caprais-de-Bordeaux et Villenave-d'Ornon.
Latresne / Cénac | ||
Villenave-d'Ornon Cadaujac |
![]() |
Saint-Caprais-de-Bordeaux |
Quinsac / Cambes |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villenave d'ornon-Inra », sur la commune de Villenave-d'Ornon, mise en service en 1924[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 923,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 15 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[13].
Camblanes-et-Meynac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[17] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (27 %), prairies (24,7 %), zones urbanisées (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), forêts (11,6 %), terres arables (4,9 %), eaux continentales[Note 7] (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Camblanes-et-Meynac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1999, 2009 et 2021[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 121 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 121 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2003, 2005, 2010 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
À l'origine, Camblanes avait pour nom Camplanis. Le site est occupé depuis l'Antiquité : des vestiges romains ont été trouvés à proximité de l'actuelle église Sainte-Eulalie, notamment une mosaïque. L'histoire raconte qu'un viticulteur romain avait fait construire sa villa sur le territoire de la commune, alors entièrement recouvert de vignes, et pratiquait le commerce du vin ; il faisait descendre ses barriques au lieu-dit Port-Neuf, en bord de Garonne, d'où partaient ses bateaux.
En 1649, pendant la Fronde, les troupes du duc d'Épernon attaquèrent le village. Des habitants se réfugièrent dans le clocher de l'église Sainte-Eulalie. Une trentaine d'entre eux y périrent dans l'incendie allumé par les assaillants. D'autres tentèrent d'échapper aux flammes en se jetant dans le vide. Une douzaine de survivants furent sauvés par les habitants de la commune voisine de Quinsac venus à leur secours.
À la Révolution, la paroisse de Sainte-Eulalie de Camblanes forme la commune de Camblanes et la paroisse de Saint-Pantaléon de Meynac, la commune de Meynac. En 1801, la commune de Meynac est rattachée à celle de Camblanes qui devient Camblanes-et-Meynac. La section A en est partiellement réunie à la commune de Villenave-d'Ornon[29].
La commune de Camblanes-et-Meynac fait partie de l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de Créon remodelé[30],[31]. Camblanes-et-Meynac fait également partie de la communauté de communes des Portes de l'Entre-Deux-Mers, membre du Pays du Cœur de l'Entre-deux-Mers.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1892 | 1920 | Charles Dubern | Rassemblement conservateur |
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mars 1977 | 2014 | Guy Trupin | PS | Vice-président du conseil général |
2014 | En cours | Jean-Philippe Guillemot[32] | DVG | Cadre supérieur |
Les habitants de Camblanes-et-Meynac sont appelés les Camblanais et Meynacais[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 2 984 habitants[Note 8], en augmentation de 7,38 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 499 | 678 | 960 | 906 | 859 | 905 | 907 | 952 | 1 064 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 022 | 1 183 | 1 185 | 1 220 | 1 215 | 1 231 | 1 206 | 1 250 | 1 259 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 234 | 1 168 | 1 121 | 1 027 | 1 067 | 1 096 | 901 | 852 | 993 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 285 | 1 505 | 1 742 | 2 030 | 1 932 | 2 089 | 2 479 | 2 703 | 2 872 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 984 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune de Camblanes et Meynac abrite le lycée professionnel Flora-Tristan, dans lequel se croisent différentes sections comme le commerce, l’hôtellerie, la fleuristerie et d'autres. Le lycée regroupe actuellement environ 400 élèves. Le lycée est doté d'une section européenne espagnole permettant à ces élèves de partir à l'étranger (pour les bac pro commerce).
La commune est située dans l'aire d'appellation premières-côtes-de-bordeaux (AOC) du vignoble de l'Entre-deux-Mers. Le château Latour Camblanes, premières-côtes-de-bordeaux, est une propriété viticole ayant appartenu aux marquis de Latresne puis, de 1800 à 1920, à l'armateur Justin Delpla (1766-1834) et à ses descendants (Mac Carthy, Daumas puis Dubern). Ce château remontant au XVIe siècle appartient depuis 1982 à la famille Castel.
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Blason | Écartelé d'or et de gueules, au premier à la lettre onciale C de gueules, au deuxième au colombier d’or ouverte du champ, essoré de sable et ajouré de six tourteaux du même ordonnés 1, 2 et 3, au troisième au cadran d’horloge d’or aux aiguilles de sable indiquant 11 h 18 et aux chiffres romains de même, au quatrième à la lettre onciale M de gueules ; sur le tout, de sable au cep de vigne de sinople, feuillé de quatre pièces du même et fruité de gueules à dextre et d’or à senestre, tuteuré d’argent ; le tout sommé d’un chef d’azur chargé d’un léopard d’or surmonté de trois étoiles d’argent rangées en fasce.
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Détails | Blason officiel, présenté sur le site internet de la commune[43] |
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